Le vampire prolétaire
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Le vampire prolétaire
Une petite histoire qui fait pas peur.
(Mais comment ont fait pour faire peur dans son histoire ??)
Enfin peut être que les fautes font peur je me suis relu très rapidement et ne suis pas un crack en orthographe.
Si une pétition est organisée je retire le texte.
http://www.fichier-pdf.fr/2013/03/09/le-vampire-proletaire/
(Mais comment ont fait pour faire peur dans son histoire ??)
Enfin peut être que les fautes font peur je me suis relu très rapidement et ne suis pas un crack en orthographe.
Si une pétition est organisée je retire le texte.
http://www.fichier-pdf.fr/2013/03/09/le-vampire-proletaire/
Invité- Invité
Re: Le vampire prolétaire
Salut !
J'ai lu ton histoire qui ne fait pas peur, et apparemment, ça t'embête. On peut y remédier, puisqu'une histoire, c'est comme une recette avec des ingrédients. Là, je vois deux ingrédients manquant (ou pas assez bien dosé), et un ingrédient qui n'a rien à foutre dans cette recette.
Je commence par ce dernier : le titre. Le titre fait partie prenante d'une nouvelle, il lui donne tout son sens. Si tu veux surprendre le lecteur à la fin (ah putain, c'était un vampire), tu ne dois pas lui livrer la solution avant même qu'il commence le texte ! Si tu veux qu'il est peur, il ne faut pas lui montrer le monstre avant la fin, mais l'emmener sur d'autres pistes.
Pour les ingrédients manquants, ce sont la caractérisation/description des lieux et de l'ambiance, et de ton personnage vampire.
Tu ne décris pas assez les lieux, l'ambiance au ralenti d'un travail de nuit. Sur quoi ton narrateur lit l'heure, par exemple. Quelles sont les odeurs ? Quelles est la lumière. C'est la caractérisation des lieux qui fera peser dans l'esprit du lecteur une ambiance de peur, ou oppressante, etc.
Tu ne décris pas non plus assez le personnage d'Edouard. Le narrateur se contente de dire qu'il a le teint pâle, ou une attitude fuyante. Moi, un mec qui me regarde pisser dans les chiottes, c'est un gay qui en veut à ma bite. Ton personnage ne porte aucun jugement, alors que nous sommes tout le temps en train de juger, étiqueter, et adapter notre comportement en fonction de la perception qu'on a des autres. Lorsqu'Edouard devient menaçant avec le narrateur, on ne sent pas la peur du narrateur, surpris par ces bribes de paroles qu'Edouard pourrait lui lâcher au creux de la nuque, par exemple. Du coup, on n'a pas peur non plus. (dans une narration à la première personne, on devrait en plus de ça s'identifier au personnage)
Voilà ce qu'il manque.
Je terminerai en paraphrasant Stephen King qui conseillait aux auteurs, pour construire un personnage ou ambiance, d'imaginer leur scène en fermant les yeux.
"Le personnage assiste à un coucher de soleil. Que se passe-t-il?"
Si tu fermes les yeux, tu pourras tout de suite voir un homme debout en haut d'une falaise au bord de la manche. Il ne pleut pas et le soleil couchant embrase le ciel.
C'est nul.
Mais si tu fermes les yeux plus longtemps, que tu laisses ta "vision" vagabonder sur les détails, tu verras que cet homme a les mains dans les poches, qu'il y sert un objet, qu'il agace une touffe d'herbe du pied droit, alors que ses sourcils froncé te dit qu'il réfléchit, même qu'il hésite à faire quelque chose. Que le vent balaye son visage par bourrasque et que même si le ciel est beau, il se les gèle ! Et que soudain, il jette l'alliance qu'il tenant dans sa poche vers le large, avant de retourner d'un pas rapide à sa voiture.
Là, on tient quelque chose, une ambiance, un atmosphère. Et on veut en savoir plus.
J'ai lu ton histoire qui ne fait pas peur, et apparemment, ça t'embête. On peut y remédier, puisqu'une histoire, c'est comme une recette avec des ingrédients. Là, je vois deux ingrédients manquant (ou pas assez bien dosé), et un ingrédient qui n'a rien à foutre dans cette recette.
Je commence par ce dernier : le titre. Le titre fait partie prenante d'une nouvelle, il lui donne tout son sens. Si tu veux surprendre le lecteur à la fin (ah putain, c'était un vampire), tu ne dois pas lui livrer la solution avant même qu'il commence le texte ! Si tu veux qu'il est peur, il ne faut pas lui montrer le monstre avant la fin, mais l'emmener sur d'autres pistes.
Pour les ingrédients manquants, ce sont la caractérisation/description des lieux et de l'ambiance, et de ton personnage vampire.
Tu ne décris pas assez les lieux, l'ambiance au ralenti d'un travail de nuit. Sur quoi ton narrateur lit l'heure, par exemple. Quelles sont les odeurs ? Quelles est la lumière. C'est la caractérisation des lieux qui fera peser dans l'esprit du lecteur une ambiance de peur, ou oppressante, etc.
Tu ne décris pas non plus assez le personnage d'Edouard. Le narrateur se contente de dire qu'il a le teint pâle, ou une attitude fuyante. Moi, un mec qui me regarde pisser dans les chiottes, c'est un gay qui en veut à ma bite. Ton personnage ne porte aucun jugement, alors que nous sommes tout le temps en train de juger, étiqueter, et adapter notre comportement en fonction de la perception qu'on a des autres. Lorsqu'Edouard devient menaçant avec le narrateur, on ne sent pas la peur du narrateur, surpris par ces bribes de paroles qu'Edouard pourrait lui lâcher au creux de la nuque, par exemple. Du coup, on n'a pas peur non plus. (dans une narration à la première personne, on devrait en plus de ça s'identifier au personnage)
Voilà ce qu'il manque.
Je terminerai en paraphrasant Stephen King qui conseillait aux auteurs, pour construire un personnage ou ambiance, d'imaginer leur scène en fermant les yeux.
"Le personnage assiste à un coucher de soleil. Que se passe-t-il?"
Si tu fermes les yeux, tu pourras tout de suite voir un homme debout en haut d'une falaise au bord de la manche. Il ne pleut pas et le soleil couchant embrase le ciel.
C'est nul.
Mais si tu fermes les yeux plus longtemps, que tu laisses ta "vision" vagabonder sur les détails, tu verras que cet homme a les mains dans les poches, qu'il y sert un objet, qu'il agace une touffe d'herbe du pied droit, alors que ses sourcils froncé te dit qu'il réfléchit, même qu'il hésite à faire quelque chose. Que le vent balaye son visage par bourrasque et que même si le ciel est beau, il se les gèle ! Et que soudain, il jette l'alliance qu'il tenant dans sa poche vers le large, avant de retourner d'un pas rapide à sa voiture.
Là, on tient quelque chose, une ambiance, un atmosphère. Et on veut en savoir plus.
Re: Le vampire prolétaire
Je ne suis pas tout à fait d'accord avec m.roch.
Le style est une affaire de tempérament et Stephen King parle avant tout pour Stephen King. Je connais pas mal d'auteurs (Dashiell Hammett entre autres) capables d'esquisser un portrait inoubliable en trois lignes.
Dans une nouvelle à l'action limitée comme ici, en rajouter sur les détails risquerait de diluer un peu plus le récit sans forcément l'enrichir.
L'atmosphère lasse et répétitive du travail de nuit me paraît assez bien rendue sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter, dans un style minimaliste conforme au naturel laconique du narrateur.
Ceci dit, je suis d'accord avec lui pour le titre et la chute manque nettement de relief.
Il y a un petit côté "crime de M. Lange" à creuser, illustrer par exemple les aspects odieux de la victime...
Mais l'idée reste intéressante.
Le style est une affaire de tempérament et Stephen King parle avant tout pour Stephen King. Je connais pas mal d'auteurs (Dashiell Hammett entre autres) capables d'esquisser un portrait inoubliable en trois lignes.
Dans une nouvelle à l'action limitée comme ici, en rajouter sur les détails risquerait de diluer un peu plus le récit sans forcément l'enrichir.
L'atmosphère lasse et répétitive du travail de nuit me paraît assez bien rendue sans qu'il soit nécessaire d'en rajouter, dans un style minimaliste conforme au naturel laconique du narrateur.
Ceci dit, je suis d'accord avec lui pour le titre et la chute manque nettement de relief.
Il y a un petit côté "crime de M. Lange" à creuser, illustrer par exemple les aspects odieux de la victime...
Mais l'idée reste intéressante.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Le vampire prolétaire
- Spoiler:
- Je ne sais pas trop quoi penser de ce récit. Il ne m'a pas emballé, je me suis même ennuyé. Sans doute que le titre est à changer car il enlève la surprise du final. Beaucoup de fautes à surveiller. Lorsque tu écris "Les machines terminaient leur balai... c'est plutôt "ballet", non ? Ou alors je n'ai pas compris...
Re: Le vampire prolétaire
Merci pour vos commentaires.
Oui je ne sais pas j'avais commencé à écrire cette nouvelle un peu bâclée en y mettant plein de descriptions.
J'ai une idée assez précise des décors car je pratique cette technique de monsieur Stephen King.
Mais voilà ça donnait vraiment rien.
Que je sois très mauvais pour les descriptions n'est absolument pas exclu.
Mais je trouvais aussi que dépouiller le texte de descriptions permettait d'insister sur (comme l'a dit Jack the rimeur) la répétitivité, la lassitude des jours qui se suivent et se ressemblent et le refus de s'attacher aux détails rapport à un travail inintéressant.
Vous avez raison pour le titre. En fait je voulais insister stupidement sur le parallèle vampires riches (style Dracula ou encore celui de Polidori) et le vampire qui ne possède rien.
Et je viens de découvrir qu'un ballet ne s'écrit pas comme l'objet...
Honte à moi.
Oui je ne sais pas j'avais commencé à écrire cette nouvelle un peu bâclée en y mettant plein de descriptions.
J'ai une idée assez précise des décors car je pratique cette technique de monsieur Stephen King.
Mais voilà ça donnait vraiment rien.
Que je sois très mauvais pour les descriptions n'est absolument pas exclu.
Mais je trouvais aussi que dépouiller le texte de descriptions permettait d'insister sur (comme l'a dit Jack the rimeur) la répétitivité, la lassitude des jours qui se suivent et se ressemblent et le refus de s'attacher aux détails rapport à un travail inintéressant.
Vous avez raison pour le titre. En fait je voulais insister stupidement sur le parallèle vampires riches (style Dracula ou encore celui de Polidori) et le vampire qui ne possède rien.
Et je viens de découvrir qu'un ballet ne s'écrit pas comme l'objet...
Honte à moi.
Invité- Invité
Re: Le vampire prolétaire
Tu n'as pas à avoir honte. Tu feras mieux la prochaine fois et encore mieux la fois suivante. Et ainsi de suite.
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