ASSAUT/CONFUSION...

Bonjour à tous,

Voici donc le lien qui vous permettra de lire cette nouvelle

 http://www.fichier-pdf.fr/2015/01/31/assaut/

le mot de passe (en principe il y en a un) est SILENCE (que c'est original, n'est-ce pas !?)

J'espère que cela fonctionnera...

Texte bien écrit, mais qui me laisse cependant sur ma faim. L'explication finale est beaucoup trop longue et n'apporte pas vraiment à l'histoire en fait. J'ai peut-être loupé quelque chose qui sait ? En tout cas si tu as écrit ça en un après-midi je dois te dire bravo

J'ai noté des trucs :

"la décision d’assaut aurait par ailleurs été donnée après que la découverte des corps de Jean-Jacques et Marie-Françoise X, les parents de Damien, tous
deux abattus d’une balle dans la tête, dans leur canapé (…)."


"Rien ne permet pas pour le moment"

Merci de ta lecture Lestat...
Effectivement, le texte a été écrit un un après-midi. Pour les erreurs dans les tournures de phrases je les avais également noté, mais comme un con, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête, j'ai supprimé sans le vouloir mon fichier word et n'ai gardé que le fichier PDF, du coup je ne peux pas le reprendre sauf à réécrire entièrement la nouvelle. Pour ce qui est de l'explication finale, elle est tu as raison un peu longue. Mais j'ai quand même décidé de la laisser en l'état pour plusieurs raisons. D'une part, j'ai essayé d'envisager les choses sous l'angle des personnes qui étaient à l'extérieur du bâtiment et qui du coup ne savent rien; c'était aussi la possibilité (certes formelle) d'exploiter au maximum l'idée de confusion qui donne en principe le titre de la nouvelle. Pour autant je me suis posé la même question que toi: cette 'explication' (je trouve que les terme d'interprétation ou celui de récit, seraient plus appropriés) n'est-elle pas trop longue ? Pourquoi ne pas en supprimer un passage pour ne garder que l'essentiel ? J'étais sur le point de couper lorsque j'ai vu dans les infos qu'une prise d'otage avait eu lieu à Toulouse et que les types du GIPN étaient intervenus. Du coup je ne sais pas pourquoi mais cela m'a motivé à garder ce long passage. Enfin, j'ai pris plaisir à écrire ce texte... Et comme cela faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose, j'ai trouvé qu'il était inutile de sabrer ce que j'avais eu plaisir à construire... Encore une fois merci de ta lecture et de ta critique Lestat. Il n'est pas dit que je ne procède pas à quelques ajustements par la suite... A condition cependant de trouver le temps de tout réécrire...

Style intéressant mais assez convenu. Le traumatisme lié à une éducation militaire est éculé également. Si tu désires reprendre ce texte, je t'encourage à lire deux histoires de King avec le même thème : "Rage" et une nouvelle "La révolte de Caïn" (recueil "Brume") pour mieux t'inspirer. Pour ma part, le traumatisme du personnage devrait être plus original pour scotcher le lecteur.

Salut Zaroff et merci pour ta lecture et tes conseils...
Comme je l'ai expliqué ce texte a été écrit en un après-midi entre deux corrections de copies, ce qui explique peut-être les faiblesses de celui-ci. Pour être tout à fait franc, j'aime ce texte pour tout un tas de (mauvaises?) raisons mais j'ai eu conscience, en écrivant, d'utiliser un cliché mainte fois ressassé, celui du père militaire. Mais je devais aller vite (les copies étaient à rendre pour cet après-midi, donc pas le temps de tortiller). Je n'ai donc pas cherché à aller plus loin ni à fouiller d'autres pistes pour tenter de donner corps au personnage principal ou à son traumatisme; ce qui fait que je partage largement ta critique. D'un autre côté, je dois dire aussi - mais tu le sais - que cela faisait longtemps, très longtemps, que je n'avais pas écrit quoi que ce soit. Mes dernières tentatives ne menaient nulle part. J'angoissais. Sans blague. J'angoissais. Ce n'est pas que je n'avais pas essayé de construire une/des histoires ou de la/les coucher sur le papier, mais je n'y arrivais pas/plus. Je ne sais pas pourquoi. Je sais simplement que, dans ce domaine, je me trouvais au fond du trou... Ce qui explique aussi l'absence de texte de ma part sur un concours comme futur et abattoirs... Là, je veux dire hier, je me suis foutu devant mon ordinateur et j'ai commencé un truc, un truc qui me plaisait, un truc que je voulais vraiment terminer, ne serait-ce que parce que cela faisait longtemps que cela n'était pas arrivé... Du coup, je suis allé au bout. Ce n'est sans doute pas d'une grande originalité c'est vrai, mais je vois ce texte comme un premier jet, quelque chose à approfondir... J'ai décidé de le poster en l'état... Parce qu'au final, à force de vous lire et de commenter (avec plus ou moins de bonheur) vos créations respective, je me ne voyais pas le garder sous le coude... Parce que quand même l'Ecritoire y est pour quelque chose... Merci Zaroff de ta lecture et de tes (toujours) précieux conseils.

Pour un récit écrit en un seul jet, c'est une belle performance quand même.

Franchement je suis content que tu es pu terminer ce texte, c'est probablement le déclic qu'il fallait. Je connais (et d'autre aussi bien sûr) ces périodes de disette ou on arrive pas à sortir un texte, ça peut durer des mois et c'est pas franchement marrant à vivre. Moi même j'en sort, j'ai même réussi à écrire le dernier texte du concours en 1 mois, ce qui est plus ou moins le rythme que j'avais du temps où j'ai commencé à écrire.

Bon courage pour la suite

Merci Lestat,
Oui, je me sens comme libéré... C'est bizarre. Cela ne veut sans doute pas dire que je vais réussir à écrire un truc honnête dans les prochains jours, mais au moins je me sens libéré...

Par rapport à Emprise, cette nouvelle me laisse aussi sur ma faim ... Mais au vu de ton emploi du temps de prof surbooké, je suis admirative et t'encourage à tenter l'aventure ( = écrire ) plus souvent.
Il aurait peut-être fallu remonter le temps et nous faire vivre au jour le jour les brimades ou sévices que ce jeune subissaient dans sa famille ???
Encore bravo pour ce texte sorti de tes tripes ....

J'aime beaucoup la sincérité que dégage SILENCE. Il rend hommage à l'écriture et aux doutes que nous connaissons tous. Écrire rend libre même si ses chaînes sont parfois lourdes à supporter.

Bonjour à tous,
Merci Françoise. Pour ce qui est de tenter d'aller plus loin dans le temps pour essayer de faire état du traumatisme de Damien, je ne souhaitais pas le faire. La principale raison est celle du temps déjà exposée. Une autre raison, majeure à mes yeux, était que je ne voulais pas rompre ce que je serai tenté d'appeler l'unité de lieu. D'où la technique de la coupure de presse à la fin. Elle me permettait non seulement de donner certaines indications sur ce qui s'est passé dans le centre de docs sans rompre au cours du récit cette unité mais aussi de faire état d'une autre forme de 'confusion' qui relève cette fois-ci de la construction d'un récit a posteriori à propos de fait connus uniquement de deux personnes, Damien et Déborah. J'ajouterai que lorsque j'écris ce sont le plus souvent des récits assez courts. 4/6 pages voire 10 rarement au-delà. Je repense parfois à cette nouvelle, Emprise, la première postée sur ce site. Curieusement (?), je n'en suis pas fanatique. Elle fait par ailleurs écho à une autre nouvelle que j'avais écrite quelques mois auparavant. Je trouve en revanche la construction d'Assaut/Confusion (quel que soit le nom qu'on lui donne) et le style de narration de celle-ci plus satisfaisant même si, selon les retours qui m'ont été donnés de ces deux textes, elles se heurtent à une même forme de critique qui est celle de l'explication. Pourquoi les personnages agissent de cette façon ? Qu'est-ce qui les pousse à procéder de la sorte ? J'ai tenté dans Assaut/Confusion de fournir en partie cette explication (le père abusif) même si, je le dis et le répète, j'ai pour cela utilisé un cliché mille fois éculé. Mais d'un autre côté, une question se pose aussi et je vous la soumets : est-il nécessairement de nôtre devoir/rôle de fournir toutes les clefs de la compréhension aux lecteurs ? Lorsque nous regardons l'actualité, lisons les journaux ou assistons dans la rue à une scène de violence ou une scène difficile à supporter, qui nous donne ces clefs ? N'est-il pas plus effrayant / dérangeant de n'en rien savoir ? Et lorsque l'on nous dit que l'interprétation correcte des faits qui se sont déroulés est l'interprétation X ou Y n'est-ce pas finalement plaquer un schéma simpliste sur une situation complexe ou floue ou ambiguë ? On peut certainement esquisser des explications, des interprétations mais celles-ci demeurent de toute façon imparfaites. Je crois que c'est ce que je voulais dire dans un texte comme Assaut/confusion. Ce n'est pas une fin parce qu'il n'y a pas d'explication rationnelle et/ou totale à la folie des individus. Encore une raison pour laquelle après m'être mille fois interrogé sur ce texte (Assaut/confusion) je pense avec le recul (un recul de quelques jours seulement attention, cela peut encore changer) qu'il est sans doute mon texte le plus personnel et, d'une certaine façon, le plus abouti... Il y beaucoup à retravailler dedans, mais j'avoue ne pas croire aux explications psychologiques, ce qui est mon problème...

PS : Lorsque je l'aurai retrouvé dans le fatras de mes cartons, je tenterai de vous envoyer le texte qui, d'une certaine façon, a servi de base de travail pour Emprise.

PS#2 : Décidément, jamais je ne réussirai à rédiger des réponses/des commentaires court(e)s... Ils/Elles sont presque aussi long(ue)s que mes nouvelles... Désolé.

Pas grave ! La longueur du commentaire ne me dérange pas et je suis d'accord avec toi pour dire que l'auteur d'un texte ne doit pas nécessairement tout expliquer et sûrement pas donner trop de pistes psy ! J'aime assez l'idée que des tueurs puissent être "normaux" ( voir les nazis, les fous de Dieu qui pensent vraiment débarrasser la Terre de l'ivraie, ceux qui sélectionnent, mettent dans des cases ...) Ces gens là sont dangereux, peuvent passer à l'acte tout en pensant bien faire !! C'est ça le pire !
J'ai aussi trouvé que ton texte avait un rythme d'écriture qui collait aux pensées du personnage, de Damien. C'est pas toujours heureux ( pour moi qui a besoin de " distancier" comme tu dis, les sentiments! ) ... je n'ai pas envie d'être dans la tête d'un tueur ! Mais ton procédé peut plaire à d'autres.
C'est vrai que le style est plus musclé que celui d'Emprise et plus abouti si tu voulais que l'on soit au cœur de la tuerie.

Je reprendrais un peu ce qu'on dit mes chers camarades: enfin surtout le positif, c'est à dire écrire ce texte une après-midi, bravo!

Bien sûr il est un peu convenu et le personnage du père militaire est vue et revue, mais en tout cas tu nous tiens bien par l'ambiance et ton écriture est trés bien maîtrisée! Moi contrairement à Françoise je comprends bien ta volonté de respecter une unité de temps, plutôt que de nous raconter la vie du narrateur. En fait pour me répéter la seule critique serait le coté trés convenu de l'histoire, mais en sachant qu'elle a été écrite aussi vite, je ne peux qu'être admiratif: je ne pense pas que je pourrais pondre ça d'un seul jet en une journée! Et on peut apprécier un texte non pour l'originalité mais pour l'écriture. et là, encore une fois:

Merci à toi Pala... Tout ce que je désirais effectivement c'était écrire sans me soucier de rien d'autre que voir si j'étais capable d'arriver du point A au point B... Ni plus ni moins. Je m'y remets doucement, c'est cool...