Dernière Chance

Ce fut long, difficile, mais ça y est ! J'ai réussi à faire quelque chose qui ne me déplaît pas trop !

5046 sec, titre inclus

Dernière chance

Salut Nao,
J'ai lu ton histoire à l'instant ! Pour être franc, je ne sais pas trop quoi en penser.

Spoiler:

J'ai passé ceci dit un bon moment.

Silence ne sait pas trop quoi penser, mais moi je pense le contraire, na !

Bon, le thème est traité de façon originale. Je ne connaissais pas les poupées-tracas, je découvre ça en regardant ce qui en est dit sur internet. Déjà pour le concours "Un drôle d'objet", tu m'avais fait découvrir les calendriers himalayens : je découvre des choses avec toi !
Ce que j'aurais a en dire, c'est que c'est un peu trop descriptif, c'est un peu plus de Show qui me manque. Surtout pour les cauchemars de l'enfant, qui demanderaient une plus grands intensité, on reste un peu extérieur. Et je ne vais pas dire la même chose que Silence : NON JE NE DIRAI PAS COMME LUI ! Mais il me semble que la fin devrait être amenée un peu mieux, peut-être un peu plus crescendo jusqu'à la (cruelle) conclusion :

Spoiler:

Cette conclusion est très bonne, c'est la façon d'y arriver qui me semble pécher, si tu vois ce que je veux dire.

Merci pour vos lectures !
La fin, à l'origine, était bien plus happy end et l'inspiration des derniers moments m'a amenée à la changer mais du coup, sachant que je serais prise par le taf jusqu'à la dead line, j'ai pas eu le temps de peaufiner davantage la façon d'amener la fin.

Et puis comme je l'ai dit, j'ai eu un mal de chien à pondre quelque chose de potable ! Alors si l'histoire vous a paru originale et que vous avez (surtout Pala) découvert quelque chose grâce à elle, c'est déjà ça de pris !

Concours très instructif : après les poupées LOL, je découvre les poupées-tracas.
Intéressante histoire mélangeant les thèmes de la poupée et des cauchemars enfantins. Texte original, bien écrit et développant une atmosphère de conte de fées.
Une lecture dépaysante.

Blahom, toi non plus tu ne connaissais ni les poupées LOL, ni les poupées-tracas ? Je me sens moins seul !

Il est vrai que ça fait  longtemps que je ne joue plus à la poupée.

En fait, il s'agissait d'un ours en peluche.

Bonsoir Nao,
Ton idée de traiter le thème par la poupée tracas me plaît bien. Je connaissais le principe qui consiste à se libérer de ses peurs et autres soucis par l'intermédiaire d'une petite figurine. Tu vas plus loin en personnifiant l'objet qui ne supporte plus d'écouter sans recevoir un peu d'amour. Une très belle idée, malgré une fin trop abrupte.

Bonjour Nao,

Ah la cruauté des enfants ! Une proposition assez originale, ma foi. Les explications sur les poupées-tracas sont dans le registre du « tell ». En revanche j’ai apprécié les formulations autour des rêves, c’est bien écrit. La proposition fantastique autour de la poupée Charlie tombe un peu abruptement, sans ce que ce soit trop gênant. La fin est assez plaisante, dans le sens où elle suit ta logique narrative. Au final, même si j’ai trouvé que ça manquait un peu de souffle, le thème est traité de façon très correcte et propose une variation intéressante au travers de ces poupées-tracas.

Sûrement l’un des textes les plus inventifs de ce concours. J’ai beaucoup aimé l’approche choisie (la poupée protectrice ayant finalement besoin de protection) qui parvient à rendre original un postulat en théorie classique.

Le déroulé, les scènes de rêves surtout, sont peut-être un peu trop tell et gagneraient à mieux nous faire sentir les sentiments du personnage, mais ça ne m’a pas vraiment dérangé.

Je n’avais pas vu venir la fin (je pensais que l’antagoniste serait le père, jolie fausse piste pour se jouer des attentes du lecteur) et ai adoré ce final à la fois cruel et logique.

Sans être un coup de cœur, c’est pour moi un excellent texte qui ne demanderait que peu de retouches (le fameux « show » çà et là) pour être parfait.

Hello, Nao !

Moi aussi je ne connaissais pas du tout cette histoire de poupées-tracas et c'est une jolie découverte, qui donne un excellent point de départ à ton récit. De même que j'ai apprécié qu'une bonne partie de celui-ci se déroule dans le monde des rêves plutôt que dans notre réalité, même si ce qui s'y déroule a forcément des répercussions sur celle-ci.
Il y a aussi une légère et intéressante ambiguïté sur la nature de la poupée dans un premier temps, nous faisant demander quel est son but réel et son emprise sur le garçon : j'ai trouvé ce point-là assez réussi.
Maintenant, oui, il manque peut-être un mini-développement pour arriver jusqu'à la toute fin et j'aurais aimé partager un peu plus du ressenti du personnage, on ne sait jamais trop s'il est effrayé, exalté ou quoi qu'est-ce par ce qu'il découvre dans ce monde onirique... On le découvre à la fin, certes, mais il aurait été judicieux d'ajouter quelques précisions à ce sujet, lorsqu'il s'y retrouve confronté. D'autant plus que j'ai beaucoup aimé cet univers onirique, justement, avec cette idées de sphères et de perles lumineuses, peut-être en rapport, justement avec le ressenti du personnage ou de la poupée -- qui m'a un peu rappelé d'ailleurs le concept des sphères de couleurs liées aux souvenirs (et aux personnages incarnant les émotions qui les accompagnent) de l'excellent Vice-Versa de Pixar, très bonne référence, s'il en est

En ce qui concerne la fin un peu abrupte, elle ne m'a pas dérangé en soi (ça colle finalement assez bien aux émotions brutes et spontanées d'un enfant de cet âge), mais effectivement, c'est plus le cheminement amenant à cette conclusion qui manque un peu. Deux ou trois lignes au max, mais j'ai bien conscience aussi que ce format n'est pas évident pour tout faire tenir en si peu de lignes...

Au final, cela reste un très joli essai, s'appuyant sur de très bonnes idées et assez bien exploitées ai-je trouvé, et pour rebondir sur les propos de Murphy, traitées de façon assez originale (d'autant plus avec un thème aussi "casse-gueule" à la base, amenant forcément ses images de possessions et autres poupées hantées desquels la littérature et le cinéma nous abreuve depuis des décennies).
Donc chapeau pour le risque et le développement de ton concept, qui donne une touche vraiment particulière à ton texte, malgré les légers bémols !

Merci à tous pour vos lectures et vos retours !!! Je suis contente que, dans l'ensemble, le texte vous ait plu.

J'ai toujours ce fichu problème de "tell"... je sais pas comment, mais va falloir que je trouve comment régler ça !

Il faudrait lancer un exercice dans les Ateliers dur le Tell et le Show.

Je dois souligner de prime abord l'originalité de cette histoire, qui s'appuie de surcroît sur un objet que je ne connaissais pas non plus, la fameuse poupée-tracas. Mais sans connaître, j'avais bien compris que la poupée était là pour soulager l'enfant de ses cauchemars. Et c'est une excellente idée de souligner la souffrance de la poupée. Il est vrai que lorsqu'on sait la "fonction" première d'une poupée tracas on comprend mieux pourquoi le gamin affirme qu'il ne parviendra jamais à dormir sans son Charlie, mais honnêtement, ça se comprend.

La fin:

Bien sûr, c'est souvent le cas avec les scènes oniriques/cauchemardesques - j'ai le même sentiment dans les films, le récent Abuela est un bon exemple - les éléments me paraissent "gratuits", les billes de couleur, les trucs et les machins. Bon, je n'ai sans doute pas compris à quoi tout cela faisait référence, et j'ai un peu décroché. Au final, j'ai quand même bien apprécié ce récit, dont l'histoire générale emporte mon adhésion.

Hello Nao !
Bravo pour l'originalité de la proposition de cette poupée réceptrice des angoisses enfantines, et j'ai apprécié la dimension fantastique du récit.
Pas grand-chose à dire, en fait
Merci pour la lecture !!