La dernière machine de Reich ( texte retiré )

Merci Blahom!
Le retour des Lloigors... va falloir que je trouve ça!

On le trouve dans "Légendes du mythe de Cthulhu" qui est une anthologie de textes lovecraftiens de divers auteurs.

Merci Pala!

Encore une fois, tu nous offres un texte bluffant d’originalité et de maîtrise. Enfin, bluffant n’est pas vraiment le bon terme ; on sait maintenant qu’en lisant du Trantor, on s’embarque dans une histoire de qualité, mais tu saisis l’idée.

L’idée est excellente, le mélange faits réels/fiction réussi (je me suis moi aussi demandé s’il y avait vraiment eu une nuit sanglante de Portland), et le style toujours aussi bon.

Aucun bémol ne me vient à l’esprit, à vrai dire, sinon que j’en aurais pris un peu plus (en montrant au moins une partie de la fameuse nuit sanglante, par exemple) mais c’est mon côté fan d’horreur et de tension qui parle.

Bref, encore une fois, tu as tapé fort et juste. D’ailleurs, ça commence à faire un bon petit nombre de concours où tu proposes des textes de haut niveau ; tu as déjà pensé à les utiliser dans un recueil ? De souvenir, toutes tes nouvelles sont si bien faites qu’elles seraient déjà prêtes pour une parution dans leur monture actuelle.

Merci, Murphy! Tes compliments me touchent.
Le recueil de nouvelles, oui, j'y ai pensé. Quelques éléments me retiennent pour le moment, le fait que deux d'entr'elles aient été envoyées à des AT n'est pas le moindre.
Mais si, comme à l'accoutumée, ma prose ne séduisaient ni les comités de lecture ni les éditeurs, je me laisseraient peut-être tenter de publier moi-même un recueil. A voir...
Vous serez sans doute les premiers informés

Un très bon texte, bravo, sympa de mélanger aussi bien des éléments réels et d'autres inventés, d'autant plus s'il reste un mystère sans réponse, ce qui est le cas ici.

Rien à redire, c'est bien traité, complet, avec du suspens tout le temps puisqu'on se demande toujours s'il ne reste pas un risque, une menace quelque part. Bravo !

Merci Paulux!

Belle idée, très bon texte, j'ai cependant quelques bémols à soulever.
L'objet est certes étrange, mais son apparence me semble totalement gratuite. Une trompe et des cornes ? La trompe pour absorber l'énergie, ça passe encore, mais les cornes ? J'ai l'impression que tu as voulu t'amuser à en faire trop (mais je me trompe peut-être, ah,ah)
J'ai trouvé certains enchaînements un peu rapides, un peu trop secs.
Après, j'ai du mal à faire le lien en le petit texte en italique du début, et le déferlement de violence. De là à penser que l'énergie sexuelle poussée à son paroxysme s'accompagne forcément de violence aveugle... bon, là, on va dire, pourquoi.
Maintenant, cela n'en reste pas moins un très bon texte, très bien construit (partir d'un vieillard qui raconte sa vie pour revivre les événements du passé est toujours très efficace.)

Merci Cancer.
La forme de ma machine est en effet très librement inspirée des croquis et photos diverses des accumulateurs à Orgone conçus par les disciples de Reich (n'oubions pas que ces machines et toutes ses notes ont été détruites par la justice), en tenant compte que les vraies machines exploitaient du radium.
Per exemple:



ou encore :



Le tout, à la mode steampunk, a donné "ma" machine de Reich.

Ensuite, à quoi la CIA pensait-elle quand elle a travaillé avec Reich? C'était l'époque ou la CIA testait un tas d'inventions bizarres sur le psychisme de cobayes, parfois des militaires, parfois des détenus, avec des résultats souvent désastreux.
Vu que les travaux de Reich furent les seuls qui ont été détruits par ordre supérieur, j'ai imaginé que les effets collatéraux de ses recherches devaient être à la hauteur de la crainte des autorités.

Le petit texte en italique au début est un résumé des renseignements trouvés sur Wilhem Reich sur Wikipédia et d'autres sites.

Que dire Trantor. Je pense que les commentaires précédent ont tout dit.

J’ai vraiment apprécié ce texte. L’histoire, basée sur des fait réelle, est impeccablement construite. Sa fluidité nous fait dévorer le récit en un temps record.

Le fond comme la forme sont irréprochable et ce genre semble te convenir à merveille.

Merci pour ce texte.

Yo, Trantor !

Bon ben mes camarades ont déjà tout dit, alors je n'ajouterais rien de spécialement original en disant qu'encore une fois tu m'as bluffé !
Le thème est plutôt original et bien trouvé (surtout prenant en compte que tu t'inspires de faits réels), la qualité de l'écriture est comme d'habitude de haute volée et la montée progressive dans la folie (hystérie ?) meurtrière parfaitement gérée. Je ne vois aucun bémol à soulever, j'ai tout lu d'une traite sans m'ennuyer une seule seconde et les scènes de pétage de plomb collectives sont plus que réussies (troublant d'ailleurs cette idée de partager des élans de sauvagerie pareilles avec plusieurs personnes en même temps, tu arrives à faire passer ça sans sourciller alors que quand on y pense c'est juste abominable lol).

Question thème, on y est bel et bien, même si en soi l'objet en question n'a rien de particulièrement "drôle"...
Bref, un texte d'excellente tenue qui va sûrement récupérer encore une bonne partie des suffrages. Bien joué, Trantor !

Salut Kaldacian, et Tak aussi!
Mes meilleurs voeux!

Merci pour ces retours chaleureux, ça me va droit au coeur!
Je vous embrasse!

J'ai un aveu à faire : initialement, j'avais lu La dernière machine du Reich. Du coup, j'imaginais une histoire façon Castle Wolfenstein ou Iron Sky… J'ai pourtant vu le titre à chaque fois que j'ai navigué cette section du forum, mais ça n'a jamais fait "clic". Et cela fait quelque chose comme trois jours que je me dis : "Ah, je vais bientôt arriver à l'histoire de nazis de Trantor, je suis curieux de lire ça…" Je n'ai vraiment réalisé mon erreur qu'en attaquant la lecture.

Une raison de cette erreur, c'est que je ne connaissais absolument pas Wilhelm Reich. À mon grand regret, d'ailleurs, car j'ai moi-même mis en scène une machine qui canalise l'énergie sexuelle résiduelle, dans un texte que j'ai écrit il y a un peu plus d'un an ; cela m'aurait bien été utile de pouvoir utiliser tout ce vocabulaire-là, parler d'orgone, etc.
Dès lors, le fait que la nouvelle mélange la fiction à des éléments réels, forcément, cela me plait beaucoup. C'est même typiquement le genre de procédé que je recherche et qui me parait spécialement efficace.

J'aime aussi le fait qu'il n'y ait pas vraiment de chute, mais plutôt un épilogue. Il me semble que cela confère un certain côté rétro. En revanche, je me demande s'il n'y a pas moyen d'améliorer la "livraison" de la phrase finale… Je trouve cela très bien de revenir à la réalité et de clore par un élément factuel, puis je trouve que cette information a un côté insolite intéressant, mais je me demande s'il n'aurait pas fallu la séparer davantage de ce qui précède. Ménager une pause, en quelque sorte…
En effet, on passe soudain d'évènements de 1959 à une anecdote située à l'époque contemporaine, or ces deux informations me semblent trop distantes pour être matériellement séparées par un simple saut de ligne. Peut-être qu'un double saut de ligne donnerait un peu plus de rythme à cette conclusion ?

Mais, à part des détails de ce genre, il n'y a pas grand-chose à apporter à un tel texte. C'est une entrée très solide en l'état.

Merci du retour, Similien!
Ton texte sur ta machine à énergie sexuelle, il est lisible quelque part?

C'est mon dernier livre-jeu, Pour l'honneur de Patte-de-Bouc. Mais ce n'est pas vraiment un texte sur une machine à énergie sexuelle : elle sert plutôt de décor à une séquence qui s'étale sur quelques chapitres, mais non sur l'entièreté du récit.