Haptophobique Transgression ( texte retiré )

Mais tu y es le bienvenu, et j'espère que tes soucis appartiennent au passé !

Merci Malossep!
Content de te revoir, Phanthom.

A tout seigneur, tout honneur, je commence donc par ton texte Trantor.
C'est (encore) un coup de maitre ! L'idée est au moins très originale si elle n'est pas inédite. L'écriture, le rythme, les personnages, la tension narrative, tout est parfaitement maitrisé. La chute est un vrai délice, genre bâtonnet pris dans la glace, c'est la saison...
Donc même si c'est le premier que je lis, je pense qu'il figurera en bonne place dans mon classement.

Salut, Trantor !
Bravo pour ce texte typique de ta plume Asimovéenne. Une narration fluide et précise qui amène (avec un tantinet de coquinerie) à une fin aussi inattendue que drôle.
J'ai adoré ! le tout est en plus bien équilibré entre le thème et l'histoire, mon favori, pour le moment.
Bravo Trantor !

Trantor,

Que dire à part que ton texte est simplement fabuleux. J’ai sourit pour commencer et j’ai fini par rire à la fin.
Il est très bien construit structurellement parlant comme sur le fond. Je pense que comme plusieurs d’entre nous, ton texte aura une place de choix dans mon classement.

Merci à toi pour cette participation de haut vol

Que dire?
Que demander au ciel de mieux qu'un tel trio de commentaires? Merci Perro, Endymion et Kaldician!

J'ajoute mes éloges à celles qui précèdent. Ce n'est a priori pas mon genre de prédilection, mais je me suis laissé emporter par ce texte. Il faut dire que j'aime beaucoup les dialogues, or celui-ci offre une rare fluidité. Mes félicitations !

(Je n'ai rien à ajouter, désolé. Pour le coup, je n'ai pas vraiment de critique —même constructive— à formuler.)

Trantor :
Comme tu le sais, j'ai carrément adoré « Le Tabernacle » et « Exhibition ».
Il va sans dire que j'attendais ta cuvée de l'été 2021 avec une impatience non dissimulée.
Du coup, je me retrouve bien embarrassé maintenant que je l'ai lue. Autant ne pas tourner autour du pot, j'avoue être quelque peu mitigé. « Haptophobique Transgression » est, certes, une nouvelle formellement inattaquable, mais mes réserves trouvent leur origine ailleurs. Je ne retrouve pas ici l'ambition et la dimension cosmique de ta précédente participation. L'objectif de « Haptophobique Transgression » semble être de faire rire le lecteur. Il s'agit là d'une démarche éminemment respectable, surtout en ces temps de sinistrose. Le fait que j'attendais autre chose ne devrait d'ailleurs pas entrer en ligne de compte.
Je dois cependant avouer que l'érotisme, qu'il soit littéraire ou cinématographique, m'emballe moyennement. Dans ce domaine, je préfère les « œuvres » plus crues.
Cela n'empêche pas ton récit de fonctionner même si j'ai davantage l'impression de lire une histoire drôle qu'une nouvelle fantastique, le « Et alors, Docteur » de la conclusion me faisant penser au « Eh bien alors ? » que lance le public à celui qui raconte une histoire drôle.
La fin, aussi amusante soit-elle, me rappelle certains récits autrement plus gratinés (et scabreux) racontés en privé par des soignants officiant aux urgences.
« Haptophobique Transgression » est une bonne participation, originale et surprenante - je rejoins sur ce point les commentateurs précédents -, mais elle me paraît moins marquante que certains de tes textes précédents. En tout cas, elle m'a moins touché que d'habitude.

Salut Blahom!
Comme tu le dis, la dimension cosmique n'était pas le but de cette nouvelle, ni même le coté érotique d'ailleurs. Tu as mis le doigt exactement sur ce que c'est: une histoire drôle, au prétexte fantastique, avec un clin d'œil coquin.
Merci du ton retour, toujours apprécié.

Je ressors amusé de ce récit. Avec une certaine admiration pour l'imagination sous-jacente. Vraiment, Trantor, tu as des idées complètement originales (je le dis au pluriel car tes précédents textes sortaient vraiment des sentiers battus), exploitées d'une manière truculente (ouais, c'est vieillot, c'est tout ce qui me vient sur le moment !) et soutenues par une écriture au cordeau, dans la forme et le fond. J'en viens à me demander d'où vient une telle imagination. D'autant que l'histoire arrive très vite, si j'en crois ta rapidité d'exécution ; ton esprit a dû macérer un univers vaste et fastueux de situations bigarées, parfois cosmiques (oui, je reprends le terme car je suis assez d'accord), parfois plus triviales, comme ici.
Il est vrai que le ton, et l'absence d'enjeux dramatiques - encore que la situation finale soit particulièrement traumatisante, à mon sens - drape ce texte d'un voile comique trop appuyé, et que j'ai eu le sentiment de lire un gros gag mis en scène par un esthète. Ce n'est pas un gros défaut, c'est un choix de l'auteur.
Le seul problème, car il y en a un, c'est la "compétition", vu qu'un récit aussi léger et drôle mérite les honneurs, mais que dans mon classement, il risque de pâtir de sa légèreté au profit de récits plus "charnus". Mais bon, tu as compris, ça frise la perfection tout de même...

Merci Cancereugène!
Ecoute, si tu as passé une bon moment, tu m'en vois heureux et satisfait. Il y des temps pour la légèreté, et d'autres pour explorer les confins de l'univers, ou de l'âme humaine.
Merci de ton retour et de tes éloges,

Je suis assez mitigé. Ce texte a des qualités indéniables, à commencer par son originalité et son style (est-ce encore utile de préciser que le style Trantor est toujours impeccable ?), mais j’ai eu du mal à rentrer dedans (sans mauvais jeu de mot). Les dialogues m’ont semblé trop soutenus et manquer de naturel, en fait. Je pense que c’était voulu car les textes que j’ai déjà lus de toi n’avaient pas du tout ce souci. Peut-être que l’idée était de donner un côté décalé/onirique à la scène (qui l’est déjà par son concept) mais ce point m’a tenu à distance tout au long. Je me dis qu’avec un ton plus « naturel », le personnage aurait semblé plus réel et crédible, ce qui paradoxalement aurait rendu le reste du texte plus étrange encore (dans le bon sens du terme) car à la frontière entre le plausible et l’impossible. En l’état, on reste dans le non plausible d’un bout à l’autre ; un choix qui se défend, bien sûr, mais qui ne m’a pas vraiment convaincu.
Malgré cette impression, le texte reste techniquement excellent – ça reste du Trantor ! La narration est toujours sans défaut, l’histoire met le miroir à l’honneur d’une manière unique, le problème du personnage est dans l’absolu hyper intéressant et assez rare en littérature, et la chute arrive à point, sans trop en faire. Même le côté érotique ne m’a pas dérangé, alors que je n’en raffole pas spécialement en général. Je pense vraiment qu’avec des dialogues plus « naturels », ç’aurait pu faire toute la différence pour moi. Vraiment désolé pour ce retour mitigé qui, j’en ai conscience, repose finalement sur peu de choses, mais ce sont ces broutilles qui ont bloqué l’immersion pour moi.

Salut Murphy!

En réalité, le ton des personnages est assumé et voulu. Le héro est haptophobique, sa réticence au contact se marque jusque dans sa façon de s'exprimer. Et il a trouvé la partenaire à qui cela convenait : "Il l’avait séduite par son côté « vieille France » : il la vouvoyait, ne précipitait pas les choses… "
Donc, la volonté n'était pas de donner un coté "décalé" à la scène, je connais des gens qui s'expriment ainsi, qui vouvoient tout le monde, y compris leur conjoint.

Cela dit, même assumée, il arrive que la sauce ne prenne pas...

Merci de ton retour, toujours fort apprécié!

Niveau originalité, rien à dire, c'est encore une fois une idée inattendue.
C'est léger, un peu coquin (plus que porno soft ou érotique), ça ressemble à une blague/fait divers racontée par des urgentistes.
Niveau formel, pas de soucis.
Mais
Il me manque quelque chose. C'est amusant à lire, le problème n'est pas là. J'aurais bien vu une fin plus resserrée, mais c'est pas là non plus. Je crois que comme Murphy, les dialogues sont une part de ma non-immersion. Trop ? Manque de naturel ? Peut être, en tout cas, ils m'ont gardée à distance.
Cela reste un bon texte qui change de ce qu'on a pu lire de toi.

Une fin plus resserrée? Pauvre Casimir!

Merci Catherine!