Échec et Mat

Ouah, merci beaucoup Hellaz

Très curieux comme texte car si, au final, l'idée générale se tient, elle ne fait pas vraiment ni rigoler, ni peur... elle laisse plutôt sceptique, à se demander s'il y a un intérêt à l'histoire.
L'écriture n'est pas mauvaise, le tout se tient. Juste en fait, je ne suis pas emballé par l'aventure, le déroulement est plutôt classique jusqu'à l'utilisation du sort lui-même.
Le décalage temporaire, qui reprend d'ailleurs des termes empruntés à d'autres œuvres, sonne comme déjà vu et c'est peut-être là que le bât blesse.

désolée de pas avoir réussi à te convaincre merci quand même!

Je me souviens que pour le premier texte que j'ai lu de toi, Mélodie, j'avais mis deux ou trois pages à entrer dans l'histoire. Ici, c'est tout l'inverse. J'ai vraiment été happé par la situation initiale, et j'ai suivi le déroulement avec appétit.
J'ai toujours du mal à comprendre la logique des histoires de fantasy urbaine, les mages ont de tels pouvoirs que ça me sort de l'histoire. Du coup, la fin m'a pas mal dérouté, déjà parce que dans une partie d'échec, le nombre de pièces est limité. Oui, ma logique est binaire ! Et puis j'ai du mal à avaler que le mage ait le pouvoir de détruire l'humanité avec un seul sortilèges et quelques feuilles mortes.
Cela dit, si je reprends le texte dès le début et que je reprends les événements en acceptant leur aspect "énaurmes", tout se tient. Un très bon texte.

Tout est question de dosage ahah là c'était plus un genre loufoque( on en fait des caisses...) que de la pure fantasy...
Merci pour ton retour ^^

C’est le premier texte comique que je lis dans ce concours Automne. Il est totalement farfelu. Il y a deux parties bien distinctes. Toute la première partie avec les aventures londoniennes de cet étrange personnage intrigue et amuse, en particulier avec les décalages de langage.
La fin, qui se déroule dans le monde des mages verse dans l’HF et j’ai moins adhéré à ça, ou alors c’est peut-être le changement de registre qui m’a dérouté. Alors que la première partie relève d’un comique léger et farfelu, la fin donne plutôt dans l’humour noir, du moins je le vois ainsi. Les mages quant à eux semblent se fichent complètement du sort de l’humanité.
Et avec la mort de Mike, on est franchement dans le dramatique.
Dans cette seconde partie, il y a aussi pas mal d’informations à assimiler. Par exemple, j’ignorais le nom de Sambaïn pour Halloween ( j’ai cherché sur le net). Il n’empêche que j’ai apprécié la révélation de la finalité de la partie d’échecs.
Très bien écrit, très guilleret pour l’essentiel et à part ma petite réserve personnelle pour la fin, c’est un très bon texte.
La phrase qui m’a fait le plus rire :


— Voyez le bon côté des choses : vous aurez tout un stock de pions et de fous...

HF ?

Oui tu as bien résumé l'histoire, cest un joyeux bordel ^^ ça m'a sortie de mes sentiers battus

A mon avis (mais peut-être me trompe-je), Tobermory évoquait ce que l'on appelle la "High Fantasy"... non ? (il me semble que c'est sous cette appellation que l'on range les écrits de Fantasy mettant en avant l'élément magique et ses procédés, contrairement aux dérivés plus modernes où elle est plus en toile de fond pour traiter d'autres types de problématiques).

Mais j'avoue que je suis pas un pro en étiquettes, peut-être suis-je complètement à côté de la plaque

En fait, Tak et Mélodie, j'évoquais l'heroïc fantasy.en raison de cette histoire de mages. Tak, merci à toi, tu m'apprends un nouveau sousgenre.

Toutes ces étiquettes sont quelquefois difficiles à classifier !
Moi j'avais en tête que la "High Fantasy" se caractérise par le fait qu'elle se déroule dans un univers différent du nôtre, complexe et cohérent, alors que dans la "Low Fantasy" il y a passage de notre monde à un autre.

Pour l'héroïc fantasy, Wikipédia explique que c'est "un sous-genre de la fantasy qui a pour caractéristique de centrer son intrigue sur un ou deux voire trois héros principaux et non pas sur un groupe de personnages comme le fait, par exemple, la high fantasy."

Je crois que toutes ces définitions sont relatives, et dépendent des sources qui les donnent !

Et moi, totalement à côté de le plaque, je pensais que la High Fantasy était une variante légère, voire humoristique, de la Fantasy (par opposition à la Dark Fantasy), comme pour les livres de Pratchett.
Faudra que je cherche s'il existe bien un terme pour la Fantasy comique à l'occasion ; ce texte s'y inscrirait très bien d'ailleurs.

Sur l'AT Terry Pratchett, ils parlent de Fantasy loufoque lol On se perd dans tous ces termes...

Je l'admets, les histoires loufoques, c'est pas trop mon truc. A force, je me dis que je dois être une bien triste personne ! M'enfin bref, sauf dans certains cas où c'est mixé avec de l'horreur par exemple, j'ai un peu de mal avec le loufoques.
Mais bon, c'est qu'une histoire de goût après tout. Sinon, ton style est très fluide et agréable. J'ai vraiment aimer toute la partie où le magicien se promène dans Londres, et jusqu'à la fin, j'ai vraiment pensé que c'était un magicien "sérieux", peut être un peu bizarre, extravagant et à l'ouest, mais je m'attendais pas à ce que ce soit un rigolo. A la fin, quand j'ai tout compris j'ai juste eu un "Ah d'accord, il est juste nul comme magicien en fait". Mais c'est juste une question de gout je répète.
Mais bon, après tout, j'ai cru que ce magicien était sérieux, et je m'y suis même bien attachée: au final, tu m'a bien eu j'avoue !

Merci pour le retour! Je vais t'avouer un truc : je n'aime pas non plus lire du loufoque. Bizarrement, je me suis amusée à l'écrire..

Voilà un récit bien manié et pour le moins ironique… Je trouve cependant que le rattachement au thème du concours est, comment dire, incertain. Il y a bien Halloween en toile de fond, mais tu en retirerais toutes les références, que l’histoire elle-même en resterait inchangée dans ses grandes lignes. Reste que c’est un texte plaisant à lire et doté d’une ambiance réussie.