Échec et Mat

J'ai bien aimé l'idée de base de transformation des habitants en pièces d'échec, ça ne manque pas d'originalité. Par contre, je tique sur certains points. Pourquoi ont-ils besoin de milliards de pièces d'échec ? (la planète entière est touchée donc bon...et surtout en 3 jours, ça me paraît vraiment très très très très rapide.). En plus, les pièces d'échecs sont très distinctes et je ne visualise pas quels humains pourront les personnifier (hormis le roi, la reine, et les pions. Mais pour les fous, les cavaliers et les tours ? A la limite, pour cette histoire, j'aurais plutôt vu un jeu de dames. Ensuite, il y a du vieux français dans un univers britannique ?! Bon à part ça, l'ambiance était sympa, l'écriture aussi malgré quelques coquilles dans la première page (des lettres / mots manquants). La fin reste inattendue.

Comme je l'ai dit ça se veut loufoque ^^ donc tout est possible. De base, justement ils ne cherchaient que le roi et la reine pour terminer le jeu... du coup, ben ça leur fera un stockage. Ce sont des magiciens vendeurs d"échecs speciaux, il y a sûrement une transformation du produit fini ensuite.

Pour le vieux français, il devait atterrir à la renaissance... et moi le vieil anglais je connais pas lol vu que je parle français et écris dans cette langue... par contre pour l'habit je me suis renseignée par rapport à l'angleterre...

Bref, le prochain je teste le registre horreur ^^

arrivé à la fin avec la fin (aussi) de l'humanité transformée en pions d'échec, je ne sais pas trop pourquoi, mais je n'arrive pas à intégrer cette fin. Peut-être un peu too much pour moi !

C’est ainsi qu’Ötz fut dépêché sur la lune de stockage orbitant autour de la planète XT-276 à la forme d’un damier. En guise de punition pour ses deux fiascos consécutifs, il dut inventorier chacune des pièces d’échecs ramenées de la Terre. Autant dire qu’il lui fallut pas moins de deux cent cinquante années pour en faire le tour. Alors qu’il se mourrait, entouré de ses invendus et oublié des siens, quelle ne fut pas sa stupéfaction en découvrant son vieil ami éphémère, Mike Adams, empoussiéré dans un coin. Heureux de finir ses jours en sa compagnie, même pétrifié, il s’avança vers lui, le sourire aux lèvres. Mais ses jambes usées s’entravèrent dans la couronne d’un roi négligemment étendu au sol. Ötz s’écroula sur la statue d’argile de Mike qui se brisa en mille morceaux. Ce fut là son dernier acte de maladresse avant de trépasser à son tour.
— Morbleu… souffla-t-il alors que son âme quittait son corps.

Dans l’espace infini des âmes en transition, ce mage insolite ne fut pourtant pas en reste de causer d’autres dégâts par excès de gaucherie, mais ceci est une autre histoire…

C'est vivant et on imagine bien la stupeur des personnes d'aujourd'hui face à cette apparition d'un autre temps. Le début nous donne cet aspect du temps, ce mélange qui me plaît bien et du coup la fin m'a semblée en décalage. On arrive vers cette histoire de pièces d'échec et de la punition du mage qui ne collent pas pour moi avec le début, le mage très XIXème et le cadre "Angleterre d'aujourd'hui". Je n'ai pas très adhéré à cette fin (comme autre issue, peut-être continuer sur sa lancée. Il n'est pas enfermé chez les fous, il va voir la reine Elisabeth qui lui montre son cabinet secret... il est déçu qu'il n'y ait pas de roi et va le devenir avec sa magie en l'imposant à la reine... Bien sûr il est bête car du coup, il deviendra un pétrifié... Bref, j'imaginais un truc du genre).
Je n'ai pas trop aimé qu'il se laisse enfermé si facilement, alors qu'en utilisant sa magie, il aurait pu s'en passer... Surtout qu'ensuite, il crame tout.