Confinée

Hey ! Tak toujours aussi onirique, j'aime !

Cela dit j'ai été happé tout au long de ma lecture, mais hélas, je la fin m'a miné : et là une question se pose : la fin est elle un élément déterminant pour une histoire quelle qu'elle soit ?

Sinon question style c'est vraiment énervé et envois en immersion dans les méandres du personnage, qui me fait penser à l'un de mes textes/bribes "Luminescent Halo" dont la plume reste sans comparaison, mais dont le thème si frotte un peu.

Je ne vais pas dire que je n'ai pas apprécié, mais la chute bien que métaphorique m'a sortie de ma lecture, dommage. Je crois qu'elle est trop suggéré comme le sait si bien le faire Murphy, mais là, je trouve que c'est trop et moi j'ai besoin de voir/qu'on me dise un minima pour comprendre.

Même si ta plume est sans comparaison est et pour moi l'une des meilleures dans ce concours ! Ben je reste mitigé... En tout cas, merci, pour ta partication ça faisait un petit moment que je ne t'ai pas lu et ça me fait très plaisir !

C'est un texte avec une touche un peu onirique que j'ai bien aimé pour son atmosphère. Il ne m'a pas spécialement transportée, mais j'ai réellement apprécié.
Concernant le thème, j'ai un doute aussi. Je ne le vois pas flagrant. Elle a peur de ne pas exister, mais ça me semble plus une crise existentielle ou un mal-être qu'une phobie. On ne ressent pas assez la peur panique face à l'objet de la phobie. C'est donc plutôt limite. Ce qui n'est un défaut que dans le cadre du concours.
En résumé un récit intéressant avec une belle ambiance, un peu hors-sujet.

Trantor a écrit:Un remarque formelle: la plupart, bien que féminin singulier, sans complément, induit un masculin pluriel du verbe dont il est le sujet.

Bien vu, Trantor : j'avais aussi tiqué sur cette phrase lors de mon ultime relecture, mais je n'ai pas trouvé l'angle adéquat pour la re-traiter. Mais je prends bonne note de ta remarque, merci à toi !
Et ton commentaire me fait plaisir, d'autant plus si ce n'est habituellement pas ton genre

Karmin : Pas de soucis, mister !
Les goûts sont dans la nature et je comprends que le manque d'explications finales puisse te laisser sur ta faim. A la vérité, je ne suis pas certain moi-même de la finalité de ce texte : le personnage s'efface-t-il vraiment du monde ou disparaît-il seulement dans son propre gouffre inférieur ? A chacun de se faire son idée et à vrai dire c'est comme ça que je préfère écrire, un peu à l'instar de Cath : laisser volontairement (ou non, d'ailleurs) des zones de flou pour que chacun puisse se faire sa propre idée. J'aime laisser le choix aux lecteurs d'interpréter, car j'aime moi-même être mis dans cette situation et pouvoir me faire ma "propre histoire".
Du coup oui, je conçois totalement que cet aspect aie pu te laisser de côté et j'en suis désolé, mais au moins n'ai-je pas tout pas tout perdu si tu ne t'es pas ennuyé en me lisant (même si tu n'as absolument rien capté ).
Merci pour ta lecture.

Cath : J'avais peur du sujet du HS en effet et plusieurs m'en ont fait la remarque, je suppose que mon approche n'était pas la bonne. Pourtant, je le dis à un moment du texte noir sur blanc : le personnage a une peur panique de l'abandon, d'être oubliée. Est-ce une réelle phobie ou un mal-être existentiel ? Peut-être ai-je mal traité ce point et me suis-je perdu en route...
Heureux si tu as apprécié, mais déçu (forcément) d'être passé à côté, en ce qui concerne le thème.
Cela dit, peut-être essaierais-je de revenir dessus un jour, hors-concours, car c'est un thème (la phobie pure) que j'ai rarement traité et qui peut être très intéressant, selon l'angle choisi.

Merci en tous cas pour votre attention et vos remarques !

Je pense qu'il s'agit sans doute du texte le plus nébuleux du concours. Pas certain d'avoir tout compris. Je me suis laissé perdre par certains paradoxes. La fête, un personnage qui ne parviens pas à s'y fondre ! Manifestement, le personnage a peur de ne plus exister, et sa peur le pousse à se cloîtrer et donc à ne vraiment plus exister. Paradoxal, très psychologique et étrange. Mais après tout, c'est assez fin, un peu comme la peur du vide qui nous pousse irrésistiblement à approcher du bord et à sombrer.
On voit que c'est écrit un peu vite, certaines phrases sont « faciles » ; persiste un sentiment de redondances. Rien de gênant. Au final, je ne sais trop quoi en penser.
Mais j'en retire une belle ambiance peuplée de tourments.

Pas mal mais j'ai été un peu gêné par le point suivant : tu as souvent pointé le côté "ampoulé" de mes textes (que j'ai corrigé d'ailleurs ^^) et pour le coup, je trouve que c'est justement le tien qui l'est ! D'autant plus pour une ado de 19 ans (à moins qu'elle est fait bac L xD. Il y a des formulations, sinon des termes, extrêmement littéraires et pour un texte à la première personne avec une ado, je l'ai perçu comme inapproprié. Je dois dire que ça m'a gêné du début à la fin. Tous les ados ne sont pas condamnés à parler comme des ados, j'en conviens, mais là - et c'est toujours subjectif de toute façon - ça m'a gêné. Autant, à la 3ème personne, ça serait beaucoup mieux passé à mon sens.

Je survole le côté "manque de relecture" déjà souligné qui n'a fait qu'ajouter à cette sensation désagréable. Je t'ai déjà lu et d'autres écrits m'ont beaucoup plus plu. Dommage car, en dépit de la forme, le fond m'a paru bien mais pas d'une grosse originalité non plus en comparaison à d'autres textes du concours.

Cancereugène a écrit:Au final, je ne sais trop quoi en penser.
Mais j'en retire une belle ambiance peuplée de tourments.

On a souvent souligné les "atmosphères" découlant de mes textes, même lorsque le fond s'efface au détriment de celles-ci. Encore une fois, celui-ci ne fait pas exception, mais ça reste toujours bon à prendre, merci Cancer

Phantom : Je comprends tes réserves sur le champ lexical, mais peut-être ai-je tendance à faire parler mes personnages ainsi (ou juste raisonner), car j'ai moi-même tendance à "parler beau" dans ma tête, tandis que je m'exprime de façon très maladroite à l'oral, hum... Mais aussi, j'aime bien tordre les clichés à propos ados analphabètes.
Pour beaucoup de personnes qui "intériorisent" leurs pensées et sentiments, le langage et le verbe deviennent comme une sorte d'échappatoire, où elles peuvent ainsi donner libre cours à toutes leurs envies, tant qu'on ne leur demande pas de les exprimer à haute voix. C'est peut-être pour ça qu'il me paraît "naturel", dans mes histoires, de faire parler mes personnages de cette façon (ce qui ne les empêche pas de jurer comme des charretiers dès que possible ! ).
Bref.
Cela dit je conçois qu'il s'agit d'une approche très personnelle et que tout le monde n'y soit pas sensible, mais je ne la trouve pas "inappropriée" pour autant. Juste une affaire de goûts et de sensibilités. Et je respecte tout autant la tienne que n'importe quelle autre.

Merci pour ta lecture, Phantom (et pour les relectures, bien sûr, je plaide coupable sur toute la ligne... peur de pas être dans les temps, planning chargé, tout ça, tout ça).

Etrange nouvelle, mais pour tout dire j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire et comprendre ce qui s’y passait réellement. C’est dommage car on sent tout un monde là derrière, occulté par le nombre max de signes.
Trop de choses qui passent trop vite : je ne comprends pas pourquoi les invités changent ni pourquoi ses amis ne la reconnaissent plus entre deux passages à la salle de bains. Pour finir elle se laisse mourir dans une caisse qui d’ordinaire lui fait peur (à cause de sa claustrophobie qu’elle dit ne pas avoir). Je suis vraiment perdue.
Je vais tenter de comprendre dans les commentaires.

Salut Perro !

Alors pour être honnête, il y a beaucoup d'éléments que j'ai laissé volontairement dans le flou, non pas par limitation de signes, mais parce que j'ai écrit ce texte comme je le sentais. Je pense que beaucoup d'images ou d'éléments de ce texte sont à appréhender au niveau métaphorique (comme beaucoup de mes textes courts, d'ailleurs). Ce n'est pas comme lorsque j'écris des nouvelles Fantastique standard de 12 pages où le storyboard est bien ancré à l'avance dans ma tête : sur ce genre de textes courts, j'aime me laisser aller et marche davantage sur l'affect et les images que le sens pur ou l'effet de chute.
Cela dit, je comprends très bien que tu ne t'y sois pas retrouvée et/ou que tu n'aies pas été sensible. C'est une approche particulière et il manque certainement un peu de "structure" à ce texte.

Merci néanmoins pour ta lecture

Ce n'est pas que je n'y ai pas été sensible, ton héroïne inspire la sympathie et porte bien l'histoire. C'est tout l'environnement qui est pour moi totalement hermétique.

Pas de soucis Perro, j'ai bien saisi où ça coinçait pour toi.
Peut-être me suis un peu trop profondément avancé dans la Twilight Zone, cette fois-ci...

Un superbe texte ! Je n'ai pas vraiment quelque chose à ajouter à ce qui a déjà été dit.

Les mots créent une atmosphère un peu flottante qui entoure l'héroïne même si je suis un peu sortie de cette atmosphère à la fin.

J'apprécie beaucoup les styles où c'est suggéré plutôt que montré, laissant au lecteur une certaine liberté d'interprétation et d'imagination. Je suis d'autant plus admirative de ton texte que je trouve que c'est bien dosé avec un superbe style très fluide.

En revanche, la fin me laisse légèrement dubitative. J'ai le sentiment qu'elle arrive de manière un peu trop abrupte.

En tout cas un très beau récit avec un style que j'aime beaucoup ! Il me donne envie de découvrir tes autres textes ^^.

Voilà un commentaire qui fait drôlement plaisir  

Ravi que ce texte t'aies plu, tout autant que ma plume.
C'est ce que je disais plus haut : sur des textes plus longs, je peux me montrer appliqué mais peut-être plus "classique" alors que sur du court, je me lâche plus facilement et il me plait de laisser au lecteur interpréter les choses à sa façon. Heureux donc que tu aies accrochés à cette approche plus suggestive (malgré une fin un peu plus faible).

Si tu veux lire d'autres de mes textes (mais c'est valable pour tous les membres, tu verras qu'il y a de quoi faire), tu peux faire une recherche dans la section "bibliothèque", où tous les textes sont référencés par auteurs.
Au plaisir de te lire un de ces jours, également !

Je vais donc m'y rendre prestement ^^.

Salut Tak, j'ai beaucoup aimé. Il y a quelque chose de très personnel dans ce texte, et aussi d'universel. Grâce au sujet des angoisses existentielles de la fin de l'adolescence, tu touches à une vérité, à l'essence de cet entre-deux. Les interstices d'une noirceur poétique fonctionnent bien. Pas mal de coquilles, tu te relis un peu vite, mais on s'en fout C'est de la bonne

Ce concours aura beaucoup favorisé le style "Twilight Zone" ou Fredric Brown, qui sont assez proches : en voila encore un exemple, mené avec brio ("Avec qui ?", non, ça c'est Le Père Noël est une Ordure). Rien à dire qui n'ai déjà été dit, une mise en scène des angoisses adolescentes, un peu comme un cauchemar. Je trouve cette histoire trés angoissante, dans sa simplicité !