Confinée
+17
Zaroff
Paladin
Malossep
Lyra
Phanthom
Cancereugène
Catherine Robert
Petit-Carmin
Trantor
Perroccina
lester l gore
Blahom
FRançoise GRDR
Mélodie Or
SILENCE
Murphy Myers
Tak
21 participants
L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Concours HS N°7 : Phobie (s)
Page 1 sur 4
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
Confinée
Voilà ma petite bribe de machin pour ce concours.
Veuillez m'excusez d'avance pour la qualité toute relative de ce texte, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose de nouveau, alors je suis peut-être un peu rouillé...
Concernant le texte lui-même, c'est la 1e idée qui m'est venue.
J'en ai une 2e en cours de route, mais je n'avais que des pistes et des grandes lignes, sans réussir à les lier les unes aux autres pour en faire quelque chose qui tienne la route. Peut-être avec une semaine ou quelques jours en plus aurais-je pu en tirer quelque chose, mais en l'état ça ne menait pas vers grand-chose, alors je suis resté sur ma 1e idée.
Qui n'est pas forcément la meilleure ni la plus originale (elle me rappelle d'ailleurs un autre texte d'un membre dont j'apprécie beaucoup la prose ici), mais avec le laps de temps imparti, je n'ai pas pu faire mieux. L'idée était de "mélanger" plusieurs phobies en une seule angoisse existentielle. Je ne sais pas trop si c'est HS ou quoi, à vous de me dire.
En espérant donc que vous ne passerez un (trop) mauvais moment, voici la chose :
https://www.cjoint.com/c/IGDu1mvUAor
5495 signes, 974 mots (merci la marge de tolérance !)
Comme d'hab', je laisse le lien quelques jours et si ça marche pas, j'ajouterais ici mon texte en spoiler.
Merci d'avance pour votre lecture, les amis !
Veuillez m'excusez d'avance pour la qualité toute relative de ce texte, mais ça faisait longtemps que je n'avais pas écrit quelque chose de nouveau, alors je suis peut-être un peu rouillé...
Concernant le texte lui-même, c'est la 1e idée qui m'est venue.
J'en ai une 2e en cours de route, mais je n'avais que des pistes et des grandes lignes, sans réussir à les lier les unes aux autres pour en faire quelque chose qui tienne la route. Peut-être avec une semaine ou quelques jours en plus aurais-je pu en tirer quelque chose, mais en l'état ça ne menait pas vers grand-chose, alors je suis resté sur ma 1e idée.
Qui n'est pas forcément la meilleure ni la plus originale (elle me rappelle d'ailleurs un autre texte d'un membre dont j'apprécie beaucoup la prose ici), mais avec le laps de temps imparti, je n'ai pas pu faire mieux. L'idée était de "mélanger" plusieurs phobies en une seule angoisse existentielle. Je ne sais pas trop si c'est HS ou quoi, à vous de me dire.
En espérant donc que vous ne passerez un (trop) mauvais moment, voici la chose :
https://www.cjoint.com/c/IGDu1mvUAor
5495 signes, 974 mots (merci la marge de tolérance !)
Comme d'hab', je laisse le lien quelques jours et si ça marche pas, j'ajouterais ici mon texte en spoiler.
Merci d'avance pour votre lecture, les amis !
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Confinée
Sans surprise, tu nous sors encore du haut niveau !
Je dis souvent que Silence a un style qui surpasse la plupart des textes que j'ai lus (ici comme ailleurs). Eh bien je peux officiellement en dire autant du tien ! Je le pensais déjà avec les derniers textes en date (From inner darkness par exemple, pour ne citer que le plus récent), et cette fois, ça saute vraiment aux yeux.
Bref, inutile de dire que j'ai adoré.
Bref, un nouveau texte à faire des jaloux, surtout quand tu dis qu'il est d'une "qualité toute relative" (t'aurais pas chopé le syndrome Catherinien par hasard ? ).
On voit effectivement que tu n'as pas eu le temps de le relire (il y a un "je ne suis pas un célébrité" par exemple ; et je crois avoir repéré une autre coquille du même type mais là, elle m'échappe). Mais bordel, si ça c'est un texte de qualité "toute relative" fait à la va vite, qu'est-ce que ça donne pour les nouvelles et romans sur lesquels tu bosses depuis plus d'un an ? En tout cas, si un jour tu veux léguer tes aptitudes d'écrivain "rouillé", je suis preneur hein.
En attendant, je m'en vais remettre en question tout mon classement actuel.
Je dis souvent que Silence a un style qui surpasse la plupart des textes que j'ai lus (ici comme ailleurs). Eh bien je peux officiellement en dire autant du tien ! Je le pensais déjà avec les derniers textes en date (From inner darkness par exemple, pour ne citer que le plus récent), et cette fois, ça saute vraiment aux yeux.
Bref, inutile de dire que j'ai adoré.
- Spoiler:
J'ignore si la fatigue joue, mais dès les premières lignes, je me suis retrouvé en plein stress et en parfaite identification avec la narratrice. Sa phobie est effectivement diffuse et elle-même ne sait pas trop la nommer, mais j'y vois une phobie sociale extrême pour ma part, teintée de la peur même d'exister (ou alors à l'inverse, une peur d'exister qui se teinte de phobie sociale). Enfin, peu importe, dans tous les cas, on est dans le thème et même plus encore : non seulement on est dans le thème, mais en plus tu nous y engouffres à sa suite. On a limite envie de sortir dehors après la lecture pour être sûr de ne pas avoir disparu comme ton personnage.
Côté genre, je dirais qu'on y est là encore. C'est assez mystérieux, on ne sait pas trop s'il s'agit de pure folie, d'un personnage fantôme à son insu, d'un personnage qui se fait "gommer" de la réalité ou encore d'un texte-métaphore à la Buzzati (mais en plus sombre, cela dit). Peut-être que c'est un peu de tout ça, peut-être que je suis juste à côté de la plaque. Mais m'en fout. On a dans tous les cas ce souffle de Twilight zone (la narratrice en parle elle-même d'ailleurs) et surtout, cette inquiétante étrangeté que j'ai rarement aussi bien ressentie en lecture (encore une fois, les seuls et uniques exemples qui me viennent en tête sont des textes de Silence ou "Nous avons toujours vécu au château" de Jackson ; même "Maison hantée" de Jackson n'a pas réussi ce tour de force avec moi).
Bref, un nouveau texte à faire des jaloux, surtout quand tu dis qu'il est d'une "qualité toute relative" (t'aurais pas chopé le syndrome Catherinien par hasard ? ).
On voit effectivement que tu n'as pas eu le temps de le relire (il y a un "je ne suis pas un célébrité" par exemple ; et je crois avoir repéré une autre coquille du même type mais là, elle m'échappe). Mais bordel, si ça c'est un texte de qualité "toute relative" fait à la va vite, qu'est-ce que ça donne pour les nouvelles et romans sur lesquels tu bosses depuis plus d'un an ? En tout cas, si un jour tu veux léguer tes aptitudes d'écrivain "rouillé", je suis preneur hein.
En attendant, je m'en vais remettre en question tout mon classement actuel.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Confinée
Salut Tak,
Difficile de passer après la critique de Murphy, surtout après qu'il ait dit autant de choses gentilles sur ton texte et, incidemment, sur moi. J'ai lu ton texte hier avant de me coucher et relu ce matin. Il est effectivement très bien écrit, mais je dois avouer que je ne suis pas vraiment emballé. Je crois que deux choses m'ont sorti de ma lecture. La première concerne l'usage des questions pour expliquer le mal être de ton personnage. C'est un procédé éprouvé, surtout quand on dispose de peu de s.e.c. comme dans un concours HS de l'écritoire. Toutefois, quelque chose me gêne ici sans que je sache pourquoi. Peut-être est lié à une impression de survol lié à un trop plein d'informations à faire passer en peu de temps. D'autant que tu uses du procédé à deux reprises. Deuxièmement, le thème de la phobie est effectivement traité, donc pas de problème, mais là encore j'ai trouvé le traitement diffus car lié à une pluralité de troubles. Du coup j'ai eu du mal à me raccrocher à quelque chose de concret. Et puis, sur un autre point, je n'ai pas compris l'intervention avec Ricardo. Tel que cela nous est présenté, je pensais que ce dernier aurait un rôle central dans l'histoire...
Bref, après l'éloge de Murphy je me dis que je suis peut-être passé à côté de ton côté texte. J'espère que tu me pardonneras, j'essaierai une nouvelle lecture dans quelque jours à la maison afin de confirmer ou infirmer mon sentiment.
Difficile de passer après la critique de Murphy, surtout après qu'il ait dit autant de choses gentilles sur ton texte et, incidemment, sur moi. J'ai lu ton texte hier avant de me coucher et relu ce matin. Il est effectivement très bien écrit, mais je dois avouer que je ne suis pas vraiment emballé. Je crois que deux choses m'ont sorti de ma lecture. La première concerne l'usage des questions pour expliquer le mal être de ton personnage. C'est un procédé éprouvé, surtout quand on dispose de peu de s.e.c. comme dans un concours HS de l'écritoire. Toutefois, quelque chose me gêne ici sans que je sache pourquoi. Peut-être est lié à une impression de survol lié à un trop plein d'informations à faire passer en peu de temps. D'autant que tu uses du procédé à deux reprises. Deuxièmement, le thème de la phobie est effectivement traité, donc pas de problème, mais là encore j'ai trouvé le traitement diffus car lié à une pluralité de troubles. Du coup j'ai eu du mal à me raccrocher à quelque chose de concret. Et puis, sur un autre point, je n'ai pas compris l'intervention avec Ricardo. Tel que cela nous est présenté, je pensais que ce dernier aurait un rôle central dans l'histoire...
Bref, après l'éloge de Murphy je me dis que je suis peut-être passé à côté de ton côté texte. J'espère que tu me pardonneras, j'essaierai une nouvelle lecture dans quelque jours à la maison afin de confirmer ou infirmer mon sentiment.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 49
Re: Confinée
Après, les goûts et les couleurs, ça se joue parfois à peu de choses, surtout avec un texte qui repose principalement sur la suggestion et l'ambiance.
L'usage de phrases interrogatives ne m'a pas choqué, mais en même temps, je sais que j'y ai moi-même recours (souvent à l'excès d'ailleurs).
L'usage de phrases interrogatives ne m'a pas choqué, mais en même temps, je sais que j'y ai moi-même recours (souvent à l'excès d'ailleurs).
- Spoiler:
- Pour Ricardio, je l'ai vu comme un simple prétexte pour montrer l'effacement de la narratrice. C'est même un peu la clé de voûte de ce point de vue, l'apogée de l'ambiance : on a une narratrice qui se sent extérieure à tout, qui craint d'être dévorée par le vide. Et là, un type qu'elle connait ne la reconnait pas. Est-elle folle ? Le connait-elle vraiment ? Est-ce sa peur qui se réalise sous ses yeux ? Ricardio cristallise toutes ses terreurs et tous ses doutes à ce moment-là.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Confinée
Oui c'est ce que j'avais compris, mais l'effacement de la narratrice est tellement tangible dès le début que je voyais pas l'intérêt de rajouter le personnage de Ricardo uniquement pour cela. Du coup je me suis dit qu'il devait servir à autre chose...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 49
Re: Confinée
Hello! Alors niveau style et ecriture rien a dire Tak! J'aime toujours autant ta plume. En revanche sur le fond... bon la phobie est bien retranscrite, je sentais le stress en lisant mais... mais... mais... j'ai reconnu des choses déjà lues. Alors je je sais plus si c'était de toi de Murphy( Murphy je crois) mais y avait un texte " ombre dans les murs" ( pardon si j'ecorche le titre) qui m'a vraiment fait penser à ce texte. Du coup, ben je me sens mitigée cest étrange. Il me manque un petit quelque chose dans ton texte pour dire whaou. Cela dit je le répète, ton style dépote!
Dernière édition par Mélodie Or le Mar 30 Juil 2019 - 20:03, édité 1 fois
Dans mon laboratoire à rêves...
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
- Messages : 1242
Date d'inscription : 07/12/2018
Age : 37
Localisation : Dordogne
Re: Confinée
J'avais effectivement tenté quelque chose de vaguement similaire avec "Une ombre sur le mur", où une femme et un homme disparaissent chacun à sa façon.
Mais la "ressemblance" s'arrête au thème de départ et on peut en dire autant de n'importe quel texte, concours et hors concours ; tous les thèmes ont déjà été traités en littérature d'une façon ou d'une autre.
Et Tak a fait ici une histoire bien plus puissante que la mienne, d'ailleurs.
Mais la "ressemblance" s'arrête au thème de départ et on peut en dire autant de n'importe quel texte, concours et hors concours ; tous les thèmes ont déjà été traités en littérature d'une façon ou d'une autre.
Et Tak a fait ici une histoire bien plus puissante que la mienne, d'ailleurs.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Confinée
Ambiance réussie. Je me retrouve tout à fait dans ton personnage de Natacha, surtout lors de grandes fêtes (familiales ou d'amis ; les salons du livre) dans lesquelles je trouve difficilement ma place. Par contre, de mon côté, quand l'angoisse de ne servir à rien me prend, c'est moi qui ne reconnaît pas les gens que je croise... c'est terrible car eux me reconnaissent ! Beau sujet existentialiste. Bien écrit.
Pour un texte à l'arrache, il est plutôt pas mal construit... Bravo !
Pour un texte à l'arrache, il est plutôt pas mal construit... Bravo !
Françoise Grenier Droesch
Skype Woman...
Re: Confinée
Tak, je dois avouer que la lecture de ton texte me laisse quelque peu perplexe.
Certes, le malaise de l'héroïne est bien rendu et m'a remis en mémoire quelques précédents, tant littéraires ("Je suis d'ailleurs" de Lovecraft) que cinématographiques (Carnival of Souls).
Peut-être est-ce lié au format réduit mais je n'ai pas réussi à éprouver d'empathie pour le personnage. De plus, certaines tournures m'ont paru alambiquées : "comme si l'entre-deux de mon existence était édictée par les jalons d'une grande quête mystique", "je m'exile dans la salle de bain".
Enfin, le fait que cette jeune femme soit mal dans sa peau et instable psychologiquement est-il forcément synonyme de phobie ?
En effet, elle a le sentiment d'être transparente et de ne pas exister aux yeux des autres. La lecture du texte nous démontre que cela relève davantage d'un constat factuel que d'une quelconque phobie.
À la fin, elle semble d'ailleurs accepter cet état de fait et se retire volontairement du monde, un peu comme le narrateur de la nouvelle de Lovecraft, si mes souvenirs sont exacts.
Pour conclure, ton histoire me fait l'effet d'une entité insaisissable, à l'instar du monde réel qui semble se refuser à ton héroïne.
J'aurais aimé me montrer plus constructif et j'espère que ce commentaire ne te paraîtra pas trop négatif.
Certes, le malaise de l'héroïne est bien rendu et m'a remis en mémoire quelques précédents, tant littéraires ("Je suis d'ailleurs" de Lovecraft) que cinématographiques (Carnival of Souls).
Peut-être est-ce lié au format réduit mais je n'ai pas réussi à éprouver d'empathie pour le personnage. De plus, certaines tournures m'ont paru alambiquées : "comme si l'entre-deux de mon existence était édictée par les jalons d'une grande quête mystique", "je m'exile dans la salle de bain".
Enfin, le fait que cette jeune femme soit mal dans sa peau et instable psychologiquement est-il forcément synonyme de phobie ?
En effet, elle a le sentiment d'être transparente et de ne pas exister aux yeux des autres. La lecture du texte nous démontre que cela relève davantage d'un constat factuel que d'une quelconque phobie.
À la fin, elle semble d'ailleurs accepter cet état de fait et se retire volontairement du monde, un peu comme le narrateur de la nouvelle de Lovecraft, si mes souvenirs sont exacts.
Pour conclure, ton histoire me fait l'effet d'une entité insaisissable, à l'instar du monde réel qui semble se refuser à ton héroïne.
J'aurais aimé me montrer plus constructif et j'espère que ce commentaire ne te paraîtra pas trop négatif.
Suis une ombre, toujours elle te fuira;
Essaie de la fuir, et elle te poursuivra.
Ben Jonson
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
- Messages : 2383
Date d'inscription : 02/10/2013
Age : 56
Localisation : Sud-Est
Re: Confinée
Pour être honnête, je dois avouer que, pour cette fois, ton texte ne m'emballe pas, Tak. J'ai vraiment l'impression qu'il n'a pas été relu suffisamment, d'où les fautes d'accord et les quelques maladresses qui m'ont fait tiquer ("poignet" pour "poignée", par exemple). C'est du formel, certes, mais ce genre de négligence me fait sortir de ma lecture.
Sur le fond, je ne vois qu'un lointain rapport avec le thème : le personnage ne me semble pas souffrir de phobie, mais être réellement transparent. Donc, sur ce coup-là, pas convaincu du tout, désolé.
Sur le fond, je ne vois qu'un lointain rapport avec le thème : le personnage ne me semble pas souffrir de phobie, mais être réellement transparent. Donc, sur ce coup-là, pas convaincu du tout, désolé.
lester l gore- — — Dragon de Huelgoat — — Disciple des Douze Heures
- Messages : 2309
Date d'inscription : 10/07/2012
Age : 61
Localisation : à la campagne
Re: Confinée
Hello, tous !
Déjà merci à tous pour vos lectures et commentaires des plus rapides !
Je vais essayer de ne pas m'étendre, mais de répondre sur les points marquants :
Murphy : Je te remercies encore une fois pour ce commentaire élogieux (qui ne me semble pas tout à fait objectif, même si ça fait plaisir). Heureux cela dit que tu aies été sensible au style et à l'atmosphère. Pour le coté "mystérieux" et "inquiétante étrangeté", je suis content que tu le voies ainsi, car je me suis posé beaucoup de question sur les genres abordés et la façon dont ce texte serait perçu.
Pour toi ça a bien marché et tu m'en vois ravi !
Silence : Je comprends très réserves sur les deux points mentionnés, donc je ne t'en voudrais absolument pas de rester là-dessus. Pour ce qui est du procédé des questions pour expliquer un mal-être intérieur (ou tout simplement un questionnement), cela peut paraître effectivement un brin convenu, mais je pense aussi que cela entre dans la logique du personnage, car elle se demande vraiment si elle n'est pas en train de péter un plomb...
Pour Ricardo, là aussi je comprends, mais Murphy a, je trouve, assez bien interprété la chose dans sa réponse à ton post, donc je me contenterais de dire "oui en gros c'est ça". Il arrive justement au moment où le monde intérieur (déjà fragile) du personnage commence à s'effrondrer... et ce court dialogue est un peu le coup de massue final pour elle. Donc oui, dans un texte plus conséquent, celui-ci aurait pu être plus développé, mais en l'état je me suis débrouillé avec ce que j'avais.
Ceci dit, je comprends que le procédé puisse paraître un brin "artificiel". Mais il y a aussi le fait que ce texte se montre très introspectif et que ces courts dialogues permettent de casser un peu cette sur-intériorisation du personnage, afin d'apporter un peu de rythme et une certaine "dynamique".
Peut-être d'ici quelques années, avec une plume davantage affirmée, me sentirais-je capable de ne plus utiliser ce genre "d'artifices", mais pour le moment, eh bien... je fais avec les armes que j'ai !
Mélodie : En effet, j'ai beaucoup hésité à poster ce texte du fait de sa "ressemblance" (du moins sur le thème initial) avec celui de Murphy et j'espère d'ailleurs sincèrement qu'il ne m'en voudra pas, mais lorsque l'idée m'est venue, je n'y pensais pas vraiment. J'étais juste parti sur ce thème de mal-être intérieur et d'effacement progressif de la réalité, en contrepoint de la "claustrophobie" supposée du protagoniste. Malheureusement, j'ai moins réussi à traiter ce point que celui de l'effacement. Je conçois amplement que tu n'aies pas accroché ou que tu aies ressenti cette impression de "déjà-lu".
Merci cela dit pour tes remarques sur le style, qui font tout de même sacrément plaisir
Françoise : Heureux que ce texte t'aies plu et qu'il t'aies parlé, à un certain niveau. Rien de plus à ajouter, l'écriture c'est aussi ça : réveiller des choses dans l'esprit ou le ressenti des lecteurs et si ça a pu te permettre de t'identifier un minimum au sort du personnage, alors tu m'en vois plus que comblé !
Blahom : Je comprends très bien tes réserves à la fois sur le manque de relectures (effectivement c'était juste-juste, encore une fois) et sur l'angle choisi, vis-à-vis du thème. En ce qui me concerne, avoir peur de disparaître aux yeux du monde ou de ses proches est une réelle phobie (je ne me souviens plus du terme, mais elle était bien sur l'une des listes de Cath' ou Pala) et le fait qu'elle disparaisse vraiment (ou croit disparaître, car rien ne nous indique que cela arrive vraiment non plus) n'est qu'un détail de l'intrigue. Que ce texte soit réellement fantastique ou non ne change rien à la phobie que ressent le personnage de n'être plus rien aux yeux des personnes qui comptent pour elle.
C'est du moins ainsi que le vois.
Mais j'aurais peut-être plus insister également sur l'aspect "claustro", qui était plus présent dans mon esprit au début de la rédaction et qui aurait offert un contrepoint intéressant à l'autre grande peur de Natasha.
Ne t'en fais pas, cela dit : je prends tout commentaire un minimum pertinent et constructif et le tien l'est tout autant que les précédents, donc je t'en remercies vivement, Blahom !
Lester : Pour le point de la phobie, voire paragraphe précédent, mais en revanche je suis tout à fait d'accord avec toi pour le manque de relectures. J'avais peur, entre le boulot et ma vie familiale, de ne pas être prêt à temps pour boucler ce texte et le résultat final en a pâti, j'en suis bien conscient.
Mais bon, c'était ça ou rien du tout et à 2 jours de la deadline je préfère encore un texte imparfait et améliorable que pas de texte du tout...
On ne peut pas plaire à tous les coups et je sais que ce texte est loin de la perfection, peut-être pour la prochaine fois ? (promis, j'essaierai d'être plus appliqué la prochaine fois !).
Merci néanmoins pour ta lecture et ton attention.
Déjà merci à tous pour vos lectures et commentaires des plus rapides !
Je vais essayer de ne pas m'étendre, mais de répondre sur les points marquants :
Murphy : Je te remercies encore une fois pour ce commentaire élogieux (qui ne me semble pas tout à fait objectif, même si ça fait plaisir). Heureux cela dit que tu aies été sensible au style et à l'atmosphère. Pour le coté "mystérieux" et "inquiétante étrangeté", je suis content que tu le voies ainsi, car je me suis posé beaucoup de question sur les genres abordés et la façon dont ce texte serait perçu.
Pour toi ça a bien marché et tu m'en vois ravi !
Silence : Je comprends très réserves sur les deux points mentionnés, donc je ne t'en voudrais absolument pas de rester là-dessus. Pour ce qui est du procédé des questions pour expliquer un mal-être intérieur (ou tout simplement un questionnement), cela peut paraître effectivement un brin convenu, mais je pense aussi que cela entre dans la logique du personnage, car elle se demande vraiment si elle n'est pas en train de péter un plomb...
Pour Ricardo, là aussi je comprends, mais Murphy a, je trouve, assez bien interprété la chose dans sa réponse à ton post, donc je me contenterais de dire "oui en gros c'est ça". Il arrive justement au moment où le monde intérieur (déjà fragile) du personnage commence à s'effrondrer... et ce court dialogue est un peu le coup de massue final pour elle. Donc oui, dans un texte plus conséquent, celui-ci aurait pu être plus développé, mais en l'état je me suis débrouillé avec ce que j'avais.
Ceci dit, je comprends que le procédé puisse paraître un brin "artificiel". Mais il y a aussi le fait que ce texte se montre très introspectif et que ces courts dialogues permettent de casser un peu cette sur-intériorisation du personnage, afin d'apporter un peu de rythme et une certaine "dynamique".
Peut-être d'ici quelques années, avec une plume davantage affirmée, me sentirais-je capable de ne plus utiliser ce genre "d'artifices", mais pour le moment, eh bien... je fais avec les armes que j'ai !
Mélodie : En effet, j'ai beaucoup hésité à poster ce texte du fait de sa "ressemblance" (du moins sur le thème initial) avec celui de Murphy et j'espère d'ailleurs sincèrement qu'il ne m'en voudra pas, mais lorsque l'idée m'est venue, je n'y pensais pas vraiment. J'étais juste parti sur ce thème de mal-être intérieur et d'effacement progressif de la réalité, en contrepoint de la "claustrophobie" supposée du protagoniste. Malheureusement, j'ai moins réussi à traiter ce point que celui de l'effacement. Je conçois amplement que tu n'aies pas accroché ou que tu aies ressenti cette impression de "déjà-lu".
Merci cela dit pour tes remarques sur le style, qui font tout de même sacrément plaisir
Françoise : Heureux que ce texte t'aies plu et qu'il t'aies parlé, à un certain niveau. Rien de plus à ajouter, l'écriture c'est aussi ça : réveiller des choses dans l'esprit ou le ressenti des lecteurs et si ça a pu te permettre de t'identifier un minimum au sort du personnage, alors tu m'en vois plus que comblé !
Blahom : Je comprends très bien tes réserves à la fois sur le manque de relectures (effectivement c'était juste-juste, encore une fois) et sur l'angle choisi, vis-à-vis du thème. En ce qui me concerne, avoir peur de disparaître aux yeux du monde ou de ses proches est une réelle phobie (je ne me souviens plus du terme, mais elle était bien sur l'une des listes de Cath' ou Pala) et le fait qu'elle disparaisse vraiment (ou croit disparaître, car rien ne nous indique que cela arrive vraiment non plus) n'est qu'un détail de l'intrigue. Que ce texte soit réellement fantastique ou non ne change rien à la phobie que ressent le personnage de n'être plus rien aux yeux des personnes qui comptent pour elle.
C'est du moins ainsi que le vois.
Mais j'aurais peut-être plus insister également sur l'aspect "claustro", qui était plus présent dans mon esprit au début de la rédaction et qui aurait offert un contrepoint intéressant à l'autre grande peur de Natasha.
Ne t'en fais pas, cela dit : je prends tout commentaire un minimum pertinent et constructif et le tien l'est tout autant que les précédents, donc je t'en remercies vivement, Blahom !
Lester : Pour le point de la phobie, voire paragraphe précédent, mais en revanche je suis tout à fait d'accord avec toi pour le manque de relectures. J'avais peur, entre le boulot et ma vie familiale, de ne pas être prêt à temps pour boucler ce texte et le résultat final en a pâti, j'en suis bien conscient.
Mais bon, c'était ça ou rien du tout et à 2 jours de la deadline je préfère encore un texte imparfait et améliorable que pas de texte du tout...
On ne peut pas plaire à tous les coups et je sais que ce texte est loin de la perfection, peut-être pour la prochaine fois ? (promis, j'essaierai d'être plus appliqué la prochaine fois !).
Merci néanmoins pour ta lecture et ton attention.
"En vivant comme en mourant, nous alimentons le feu."
Clive Barker, Sacrements.
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 41
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Confinée
Ah mais mon avis n'est ni plus ni moins objectif que d'habitude, je t'assure (même si je vois bien que je suis à contre-courant dans les commentaires). Certes, le fait que tu touches à des thèmes et des ambiances que j'adore et que j'adorerais écrire si bien joue dans la balance, mais ça vaut autant pour d'autres lecteurs et d'autres textes de ce concours (et d'autres concours passés).
Quant à la "ressemblance" (pas si frappante que ça parce que je n'aurais jamais fait le rapprochement tout seul!) à l'un de mes textes passés, je ne vois vraiment pas en quoi je pourrais t'en vouloir, ni même pourquoi on parle de ce fameux texte gribouillé à l'époque. Je n'ai pas le monopole de ce thème de l'effacement, encore heureux (quoi que je pourrais poser un copyright et faire fortune ) et ton traitement est tout personnel et bien distinct du mien.
Quant à la "ressemblance" (pas si frappante que ça parce que je n'aurais jamais fait le rapprochement tout seul!) à l'un de mes textes passés, je ne vois vraiment pas en quoi je pourrais t'en vouloir, ni même pourquoi on parle de ce fameux texte gribouillé à l'époque. Je n'ai pas le monopole de ce thème de l'effacement, encore heureux (quoi que je pourrais poser un copyright et faire fortune ) et ton traitement est tout personnel et bien distinct du mien.
20 minutes avant la tombe - Confession d'un mort - Les rêveurs de Somnore - La nuit derrière la porte - La dame aux yeux vides
"Je questionnai l'un de ces hommes, et je lui demandai où ils allaient ainsi. Il me répondit qu'il n'en savait rien, ni lui, ni les autres; mais qu'évidemment ils allaient quelque part, puisqu'ils étaient poussés par un invincible besoin de marcher." Baudelaire, Chacun sa chimère
Re: Confinée
C'est téléchargé. Je lis avant la fin de la semaine.
"Ils nous pissent dessus et ils ne nous font même pas croire qu'il pleut." Dr Augustine, Avatar
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Confinée
En fait, par rapport au texte de Murphy, effectivement c'est le thème qui ressemble mais, comment dire, ce texte m'avait vraiment surprise, je ne m'y attendais pas. Du coup, là ça m'a comme ôté la surprise. Je ne sais pas trop comment expliquer... Mais au-delà de ce détail c'est quand même un beau texte
Dans mon laboratoire à rêves...
Mélodie Or- -Fée des chants stellaires- -Disciple du Gardien des rêves-
- Messages : 1242
Date d'inscription : 07/12/2018
Age : 37
Localisation : Dordogne
Re: Confinée
Une atmosphère dérangeante qui s'épaissit, tout en finesse, vers l'étrange ou la folie. Le texte est bien amené, je suis d'autant plus admiratif que je me suis toujours révélé incapable de ce genre de subtilité. Sans doute est-ce pour cela que ce genre ne constitue pas ma tasse de thé, même si je suis à même d'en saluer le niveau.
Un remarque formelle: la plupart, bien que féminin singulier, sans complément, induit un masculin pluriel du verbe dont il est le sujet.
Un remarque formelle: la plupart, bien que féminin singulier, sans complément, induit un masculin pluriel du verbe dont il est le sujet.
Page 1 sur 4 • 1, 2, 3, 4
L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Concours HS N°7 : Phobie (s)
Page 1 sur 4
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum