Gauche Droite

Merci vous deux pour vos lectures.
Cancereugène, je comprends ton ressenti, l'aspect distancié en partie inhérent au genre, en partie de ma faute propre peut laisser certains lecteurs en dehors du texte sans accroche pour y entrer, surtout si on n'est pas coutumier des fables. C'est en tout cas ce qu'il me semble comprendre des différents commentaires.
Tak, ça me fait plaisir de compter un autre lecteur ayant adhéré à mon texte et à son style si particulier. Je pense que c'est le genre de textes qui ne peut que diviser (cela même si on ne tient pas compte de la piste d'amélioration soulevée plusieurs fois). C'est très différent de ce qu'on a l'habitude de lire. Mais j'ai aimé l'écrire et même je l'aime tout court.
Quant à mon style très propre, je n'oserais pas l'affirmer. En fait, il ne doit pas l'être tant que ça (mode on sur les doutes suite à mes corrections récentes pour Extinctions). Mais je fais de mon mieux pour qu'il le soit au maximum.

Je n'ai pas tout aimé mais j'avoue que l'originalité relève l'ensemble. C'était un pari risqué et tu as réussi à sortir un récit atypique.

Un texte profond, qui dissèque en profondeur le thème de Phobie et s'en nourrit pour dénoncer les dérives navrantes de tout un chacun, et surtout de ceux qui sont à la tête de ceux-là.
Plutôt bien trouvé, agréable à lire, qui suscite des interrogations et nous tient en haleine autour d'une paix apparente et de tout ce qui pourrait l'amener à être rompue.
Bien joué !

Phobie intéressante que la phobophobie, ton texte me fait penser à Astérix et les Normands.
J’aime beaucoup écrire et donc lire des fables, la tienne me plaît particulièrement puisqu’elle est tout à fait originale par son traitement, elle ne moralise pas, cela fait très constat, la droite se saborde par sa peur « d’avoir peur » . Le début aurait pu être plus concis pour développer un peu la conquête de la gauche, mais il me semble que la description que tu fais de cette phobie est indispensable et très bien décrite. Tu sera en haut de mon classement
Pour l’AT Fables, j’y participe avec une autre fable que celle du concours, mais ton texte était trop court (10000 secs mini).

J'aime bien la distance ironique de ce conte, je le trouve juste un poil trop complexe en si peu de signes. La simplicité de l'intrigue et du contexte doit primer à mon avis pour ce genre de texte (j'ai pas dit simpliste!). A moins que ce soit une question de narration, je ne suis pas sûr. Sans doute que j'aurais commencé par le héros. Merci Catherine

Merci Mémoire du temps et Malossep. Je suis d'accord avec vous.
Commencez autrement et rallongez un peu (ce que j'ai tenté de faire dans la V2).

Une fable, voilà un choix qui a le mérite de sortir le lecteur des sentiers battus… à condition de ne pas se prendre les pieds dans les ronces et broussailles.

Toute histoire comporte un débat moral, conscient ou inconscient, une vision de l’auteur sur la manière dont le monde devrait tourner. Ce n’est pas un problème, tant que cette morale reste en retrait de l’histoire : le problème de la fable, du fait de son caractère didactique, c’est qu'elle place le débat moral sur le devant de la scène et relègue loin derrière l’histoire. Désolé, Catherine, mais là je n’ai accroché ni à la forme, ni au fond…

Oh pas de souci. Je ne suis pas non plus une grande amatrice de fables et comme je l'ai dit, je n'aurais pas cru en écrire une. Elle m'est venue sans réflexion à la suite de la première phrase comme ça m'arrive assez souvent.
C'est pas moi chef ! ce sont mes doigts ! Je suis obligée de les laisser faire.
Merci de ta lecture.
Et merci de tes lectures de tous les textes alors que le concours est terminé. C'est assez rare que pour être souligné.