Sans issue

J'avoue que j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour  être sûre de bien comprendre. et encore même si j'ai capté l'essentiel  je crois qu'il y a deux trois subtilités qui m'échappent. Du coup j'ai eu du mal à rentrer dans le texte.
Le thème et le genre sont bien respectés mais je trouve que l'idée et le traitement ont un peu un air de déjà-vu.

Désolé Françoise, mais je suis de l'avis de Paulux et Ulysse.
Moi aussi, j'ai lu ton texte deux fois, et j'ai ensuite pris connaissance de tous les commentaires postés. Mais ça n'a pas suffi. Je suis resté extérieur à cette histoire, dont j'ai eu beaucoup de mal à percevoir les tenants et les aboutissants, malgré le soin particulier que tu as apporté à l'ambiance. Voilà à mes yeux le point fort de ton récit. Ce style très brut, parfois vulgaire, fonctionne à la perfection. En outre, on ressent bien la confusion de ton personnage. Mais peut-être trop bien, justement, dans le sens où tu ne donnes pas les clés de sa psychose, ou alors de façon trop cryptique et tardive. En résumé, j'ai ressenti un manque sur le plan narratif. Et c'est dommage, car l'atmosphère générale et le tableau d'ensemble sont glauques à souhait.

Merci pour ta lecture attentive et ton commentaire. Bon, je n'ai pas totalement réussi ce que je voulais faire.

Spoiler:

dépassaient le cadre des 5000 signes.
J'essaierai de retravailler pour aboutir à un rendu plus évident sans tout dévoiler non plus (équilibre difficile à tenir.)

Salut Françoise,

Tu as changé de style, et ça fonctionne très bien. On sent l'horreur qui monte. Seulement, c'est encore un peu embrouillé. Tu passes du présent au passé sans transition et sans qu'on sache réellement ce qui de l'ordre du souvenir ou de la réalité. Au début, en trois paragraphes, tu sautes de "depuis hier" à "l'autre soir" puis à "depuis aujourd'hui". Pour moi ton texte mériterait une réécriture en réorganisant un peu les flashbacks, souvenirs, et réalité présente. Tu t'éparpilles en idées multiples. Il serait peut-être plus important que tu suives un fil de narration plus étroit, avant de rajouter des détails.

Merci pour ta lecture K2. J'avais fait exprès de mélanger l'ordre logique du découpage temporel pour coller au déphasage du personnage. Bon, ça n'a pas l'air d'avoir fonctionné sur toi, dommage !

Assez déroutant comme texte. Dès les premières lignes, on a l'impression de louper quelque chose avec ce personnage qui passe d'un sujet à un autre sans qu'on y trouve trop de logique.

Et puis, au fur et à mesure qu'on lit, on commence à comprendre le concept, et c'est très bien fait, il faut avouer.

L'idée de retranscrire le mental dérangé d'un tueur est pas la plus originale qui soit, mais j'adhère toujours quand c'est bien fait, comme ça l'est en l’occurrence.

Peut-être quelques maladresses dans certaines phrases (bien que je ne trouve aucun exemple là, sur le coup), mais ça peut aussi jouer en la faveur du texte, en rajoutant dans le côté "décousu" des pensées du personnage, qui est très bien rendu d'ailleurs.

Merci pour ta lecture Murphy Je suis contente que ce texte ait posé quelques problèmes car en fait je cherchais à créer une ambiance opaque et dérangée; donc forcément, je devais bousculer des éléments de phrases, contrarier une certaine logique narrative pour provoquer un sentiment de désarroi et coller au personnage...
Pas toujours une réussite !!!

Pour être glauque, c’est glauque et pour être dérangeant et malsain, ça l’est aussi, et même un peu trop pour moi. A la première lecture, je suis resté largement dans le brouillard. Ensuite, j’ai repéré les indices dispersés dans le texte et j’ai saisi en gros la situation : le narrateur a tué ses parents, qui le maltraitaient. C’est très rythmé, à coups de phrases courtes, qui donnent un sentiment d’urgence. Le vocabulaire simple, le langage trivial, argotique, vulgaire, donnent l’impression d’un ado ou d’un adulte « primaire ». Du coup, certaines formulations m’ont semblé trop élaborées, par exemple : Mieux vaut éviter le sujet.

J’ai été intrigué dès la première phrase ( ce qui est un bonne chose) : La cave est habituellement l’endroit dont on a peur, où on ne veut surtout pas aller. Ici, il ne peut pas y aller, donc on en déduit qu’il veut y aller, même si ensuite on apprend que c’est par nécessité, parce que ses vivres sont épuisés.

J’ai buté sur quelques phrases à cause de l’absence de virgule (ex : avant se croit chez lui)

On dirait la voix de mes darons : cette phrase m’a gêné : je l’ai ressentie comme une façon trop explicite de l’auteur de donner une information au lecteur, alors que par ailleurs le texte vise plutôt à laisser deviner.
En conclusion, un texte qui n’est pas trop mon genre, mais auquel je reconnais une grande force. Quant au sujet, on est en plein dedans.

Gordon : est-ce un clin d’œil aux nom et prénom de deux réalisateurs cultes dans le domaine du gore : Herschell Gordon Lewis et Stuart Gordon ?

Merci pour ce long commentaire Tobermory
En effet, je me suis laissée aller à me fondre dans le personnage et parfois, ça peut être moins réussi comme la phrase que tu as relevée...
Tu as parfaitement compris l'intrigue en tous cas.
Pour le prénom Gordon, en fait non, je n'ai pas trop de références en matière de film de genre (je tâcherai de les acheter pour les voir mais avec mon emploi du temps de retraitée , je me trouve peu motivée pour regarder des films (2 h, c'est trop si ça ne me plait pas : je suis capable de m'énerver lorsque mon mari m'emmène au cinéma et que je m'ennuie comme c'est toujours le cas ! Bon, faut dire qu'on n'a pas la possibilité dans notre ville de voir des films de genre et encore moins des films d'auteurs...)
Bref, tout ça pour te remercier de m'ouvrir des horizons et des pistes pour améliorer ma prose.

Ils 'agit de bloodfeast (le premier film gore, je crois) et de Reanimator. Je ne connais d'ailleurs ces deux films que de réputation, ne les ayant pas vus. Et l'essentiel de ma culture de série z horrifique vient des DVD.

Oui, je suis allée voir sur Google. C'est du sanglant pour HGL et plus fantastique pour SG qui j'ai lu a collaboré à la série "Les Maîtres de l'Horreur" (il y a des vidéos libres sur You Tube dont le cauchemar de la sorcière - rebaptisé l'heure de la sorcière -  Dreams in the Witch House de SG : j'ai commencé à regarder 10 minutes et je vais continuer ce soir...)

https://www.youtube.com/watch?v=JFXxUFiCEkY

C'est bien grâce à toi, je m'instruis ^^

*Je renonce à mettre le lien de partage You Tube car ça ne veut pas*

Bloodfeast, le voila en VO sous-titré espagnol, mais ça donne quand même une idée du film (Le scénario n'est pas forcément le plus important) :

https://www.youtube.com/watch?v=X7QCCqhxwqw

(On dirait que l’hébergement des vidéos Youtube ne marche pas, ce soir... )


Pour Stuart Gordon, je conseillerais Dagon, aussi d’après Lovecraft (Plus adaptation du Cauchemar d'Innsmouth que la nouvelle éponyme).

Le voici complet, mais en anglais:

https://www.youtube.com/watch?v=BjCNwXKyTUI

Merci Pala ^^ Je viens de finir "La maison de la sorcière"; c'est outch ! Et en français (Ça devrait te plaire car à la fin, il est enfermé comme fou...)
Je verrai demain pour le reste...

FRançoise GRDR a écrit:Merci Pala ^^ Je viens de finir "La maison de la sorcière"; c'est outch ! Et en français (Ça devrait te plaire car à la fin, il est enfermé comme fou...)

Oui, je l'ai déjà vu... Mais la nouvelle de Lovecraft est bien plus subtile que ce téléfilm qui use de grosses ficelles !

(Et la géométrie non-euclidienne de la maison, dans la nouvelle, c'est quand même autre chose qu'une partie murée...)

Je me demande si j'ai tout bien compris.

Spoiler:

En tout cas ici aussi, un très bon texte avec une ambiance bien menée.