La boîte de Pandore

Un petit texte. A l'origine c'était un roman que j'avais commencé à écrire(l'idée est vielle, le roman abandonnée, surtout que c'était un style d'écriture...très...primaire...). Mais aujourd'hui j'ai eu l'idée de reprendre cette idée et de l'écrire sous forme d'une courte nouvelle. Je l'ai écris en une heure puis est passé un peu de temps (j'espère suffisamment) à corriger les fautes et les temps.



Pauline effleurait le couvercle de la boîte à musique. Ses doigts caressait le bois vernis. Assise sur son lit, Pauline observait chaque motif, chaque angle de la petit boîte. Elle n'avait jamais ouvert la boîte, jamais savouré la douce musique qu'elle contenait. A quoi bon ? elle connaissait déjà la musique. Elle ne l'avais jamais écouté mais elle l'avait déjà rêvé. Elle connaissait aussi le miroir brisé qu'elle contenait. Et les vielles photos...

Pauline posa délicatement la boîte sur la table de chevet. Elle se glissa sous l'épaisse couette. Ce soir encore ça arriverait. Comme tous les soirs. Une petite main sortit de la couette pour éteindre la lumière, et très vite Pauline s'enfonça dans un paisible sommeil. La vielle sirène de la ville se mit encore une fois de plus en marche. Comme tous les soirs.


La musique se refait encore entendre. Le temps revient. Le temps passé est là devant les yeux de Pauline. Non ! Le passé est dans les rêves de Pauline. La mémoire de la boîte ! La mémoire de la boîte s'écoule à nouveau. Les photos, les douces notes, les larmes écoulées sur les angles, le miroir brisé. Cette musique qui avait accompagnée la mort de tant de personnes. Pauline se laisse glisser contre un mur, un mur de songes. La boîte pleure, on peut entendre ses pleurs à travers tout le monde des rêves! et même dans le monde réel. Demain elle entendrait encore les habitants se plaindre de cette sirène qui retentit tous les soirs, cette sirène que personne n'arrive à éteindre. Personne ne peut rien pour la boîte. Elle pleure, elle as pleuré et pleureras encore demain. Sur le mur d'en face les souvenirs défilent. De temps en temps quelques visages sont reconnus. Une balle transperce un homme dans les tranchées. L'homme tombe, l'on voit son visage. Pauline connaît ce souvenir, et celui à qui il est lié. Elle as déjà vu ce visage dans les albums photos dont les pages sont tournées délicatement comme si les photos allait se désagréger...Les générations se transmettent la souffrance, la guerre, et le mal.... Un homme écrit rapidement une lettre sur laquelle Pauline reconnaît son nom de famille avant de l'enfourner dans la boîte. Déjà la porte est ouverte, des costumes nazi entre dans la pièce. Et les souvenirs continuent de défiler...La boîte aussi se transmet de générations en générations. Un avion fonce sur deux tours... Un village est brûlé...Les larmes coulent, le sang giclent, les cris percent les temps. Pourtant. Pourtant la boîte n'est pas formé que de Mal. Un baiser, un sourire, les premiers pas d'un enfant, une étoile filante. La boîte contient les souvenirs des humains. Les souffrances, les maux, les espoirs...
La mélodie ralentit, devient faible, les souvenirs s'atténuent. Une note sonne, la dernière note. Les murs se désagrègent, laissant place à des lucioles multicolores. Pauline se laissent tomber dans l'herbe fraîche. Aux dessus les lucioles voltigent comme des étoiles agitées. Pauline ferma les yeux, s'endormit.

Pauline se réveilla, ses yeux s'ouvrir. Le chant de la sirène s'atténua pour finalement disparaître. Les yeux d'enfants de la petite fille se posèrent sur la petite boîte. Le vernis reflétait la lumière rougeâtre du soleil levant...
Pauline se leva, traîna des pieds tout en s'étirant. Dans la cuisine un bol de lait fumant était posé sur le plan de travail. Elle s'assit en face et posa ses petites mains sur la surface brûlante. Elle sourit. Même le goût du chocolat chaud resteras un souvenir dans la boîte...

J'aime bien l'idée! Dommage que ce soit si court, y aurait moyen de développer. Pas forcément en roman comme tu le voulais au départ, juste une nouvelle un peu plus longue.

Les blagues les meilleurs sont les plus courtes peut être que ca vaut aussi pour les écrits. Non, je blague. je me sens pas le courage d'écrire plus gros que ça. J'ai donner tout ce que je pouvais. Développer ? j'ai laissés le choix aux lecteurs de fantasmer et rêver sur cette boîte de Pandore. Enfin j'espère que le lecteur réfléchiras dessus et que j'ai réussi mon coup

J'aime bien l'histoire et son côté un peu hors de tout. De la poésie qu'on ne sait si elle est sombre ou pleine d'espoir. Il y a effectivement matière à faire du plus long, mais en l'état, j'aime déjà beaucoup.

Merci Catherine. Peut être qu'un jour je le réréécrirais qui sait...

Joli texte effectivement et plein de poésie. Mais il contient encore des fautes et quelques petites incorrections ou répétitions, mais rien de grave, plus de l'étourderie qu'autre chose. En revanche, il semble que le couvercle de la boîte a à peine été entrouvert. Peut être que de beaux souvenirs, comme la première traversée de la manche en avion, le mur de Berlin qui tombe, un coucher de soleil...

Perroccina: C'est vrai que c'est souvenir aurais pu y figuré mais je pensais plus au petite chose simple de la vie comme: un baiser, un sourire, les premiers pas d'un enfant, et le chocolat chaud. Non pas les grands évènement, mais les petites choses de la vie qui font qu'on supporte les moments de douleurs.
Le coucher de soleil conviendrait en effet plus à mon idée de "l'espoir". D'ailleurs une idée similaire est présente dans le texte: quand le vernis de la boîte reflète le soleil de bon matin. Ce souvenir n'est pas dans la boîte mais tout ne laisse-t-il pas penser qu'il y seras vu que Pauline possède la boîte ?
Merci de tes critiques

L'analogie est jolie, de quoi remettre un peu de baume au coeur de ce pauvre vieux Pandore.
Malgré une conjugaison quelque peu erratique, tu as souvent l'inspiration heureuse.
C'est encore le cas ici.

Merci.
pour la conjugaison j'ai pensée m'enfoncer un Bescherelle dans la tête... Je sais pas si c'est une bonne idée...

Il n'est jamais bon de s'enfoncer quoi que ce soit dans la tête. Bescherelle, Grévisse, c'est pour les pros ; à garder sous la main pour les cas vraiment litigieux. Pour les principes de base de la conjugaison (et de la grammaire), on n'a jamais fait mieux que le "Bled". Et en plus c'est plein de petits exercices marrants (si ! si !)
Sinon, tu enregistres tes textes au dictaphone et que ta secrétaire se débrouille pour le taper au propre ! (Je me demande même s'il n'y a pas déjà des logiciels qui font ça.)
Plus sérieusement, la conjugaison n'est jamais qu'une forme de codage à partir de quelques modèles de référence. Prends-là comme un jeu et montre-lui qui commande.