Les sirènes de la mort

Les Sirènes de la mort

Si toi aussi ton coeur est pluvieux,
Que ton âme revêt les couleurs du soir,
Qu’aucun désir n’anime tes yeux,
Que tu fanes doucement… Dnas le noir.
Rjoins nous, femmes, enfants et hommes,
Viens aussi reposer coeur et âme,
Aux milieux de ceux qui ont déposé les armes.
Laisse toi aller un peu, à la rivière fantôme.

Les flot est sombre, mais on peut y nager,
Des jeunes filles se reposent sur les rochers,
Le soleil est doux, les nuages absents,
Ici, tu peux rester. Nous avons aboli le temps.
Alors viens, reposer ton âme en morceaux,
Te promener dans le forêt de bouleaux,
Ecoute les poètes réciter leurs psaumes,
Sur la berge du repos éternel,
Où les anges viennent délasser leurs ailes.
Dans le flot de la rivière fantôme.

Regarde les rayons du soleil sur l’onde,
Ton cour amer ne demande qu’à se noyer,
Viens te soulager, enfin découvrir la paix.
Tu le veux aussi. Quitte ce monde.
Terre ingrate des amitiés brisées, perdues,
Pays au temps fuyant, minuté.
Repense au pleurs, aux amours fendus,
Ne veux-tu pas te soulager ?
Sur la berge de l’oubli des hommes,
Avec nous, à la rivière fantôme…

Il est vrai que l’entrée réclame le sang,
Mais on dit que la mort n’est qu’un instant…
Une souffrance brêve qui mets fin à celles de la vie.
La rivière t’accueillera en son lit.
Alors prends ton arme entre tes doigts,
Paye ton tribut, la rivière t’attend là-bas.
Paye le prix de tous les repos.
Et du sang, verse le flot…
Une lame dans la paume,
Tu arrivera à la rivière fantôme…