Incubus Inc. [ancien atelier]

Allez, tant que j'y suis, je vous mets un vieux texte que j'avais écrit à l'origine pour parodier le mythe du vampire : il a donc parfaitement sa place dans cet atelier !
Laetitia, tu comprendras pourquoi j'ai comparé nos textes en lisant le tien  

Et voilou : http://www.fichier-pdf.fr/2012/12/11/incubus-inc/

Sympa comme tout. On se marre un peu devant les tribulations de ce pauvre Petites Quenottes. Un bon petit amuse-gueule.

C'est le but ! Par contre, l'amuse-gueule restera un apéro sans suite, j'aime pas les vampires lol mais si ça t'as arraché le moindre sourire, le boulot est déjà fait en ce qui me concerne

Je trouve ce texte distrayant dans le bon sens du terme Tak ! On ne s'ennuie pas une seconde (il faut dire que le format est court !) et les noms des personnages posent d'emblée le genre dans lequel ce texte s'inscrit. Il y a peut-être une ou deux tournures à reprendre, rien de bien méchant cependant, et une répétition ici ou là, mais qui ne nuisent en rien à la lecture ! Même si on est sur un atelier, j'aurais aimé une fin un peu plus... Comment dire ?... je ne sais pas, je trouve que cela se termine un peu en queue de poisson, mais ce n'est pas grave. Je ne sais pas comment tu fais pour nous abreuver de textes, on dirait que l'inspiration n'est pas un problème pour toi. Ah et puis aussi, page deux, je crois, j'ai aimé ce passage :
SILENCE ! SILENCE ! SILENCE !
Je ne sais pas pourquoi...

SILENCE a écrit: Je ne sais pas comment tu fais pour nous abreuver de textes, on dirait que l'inspiration n'est pas un problème pour toi.

Je me rends compte que ma conception de cette notion a beaucoup évolué, au fil du temps.
Au départ, quand je n'écrivais que par plaisir ou par loisir (avant que l'écriture ne devienne une réelle passion), je pensais que l'inspiration n'était qu'une histoire de cycles, liée à mes propres compulsions. Parfois il m'arrivait d'écrire avidement pendant 2-3 mois avant de passer au silence radio pendant six mois. Ca fonctionnait par cycles et je me disais "bon d'accord, c'est comme ça, faut pas chercher à forcer". Mais depuis que j'écris de façon (beaucoup) plus régulière et "cadrée", je me rends compte que l'inspiration se révèle plus comme un moteur ou un muscle.
Il faut enclencher la machine, mais une fois qu'elle est partie et qu'on l'entretient, elle ne s'arrête jamais - au pire, ça cahote un peu par moments.
Après je dis ça, peut-être que dans un an je tiendrais un tout autre discours. Mais je réalise tout de même que la pratique quotidienne aide grandement à trier et compartimenter ses idées, de sorte à pouvoir y piocher et les utiliser comme en faisant nos courses au magasin : "ah ben nan, là trop de tomates cette semaine, je vais prendre un peu de fenouil !", "yes, ça c'est pas du mal, je le garde pour samedi soir !"
Voilà comment ça marche dans ma tête et pour l'instant, le moteur tourne au poil

En ce qui concerne cette petite mignardise vampirique, je l'ai vraiment écrit pour le fun et sans me prendre la tête. Mais là encore, j'ai un peu du mal à revenir dessus, ça date tellement... (de mémoire, ça devait être de l'époque manoir, circa 2007-2008). Pour dire vrai, je n'ai même pas osé rouvrir le fichier de peur de me faire mal aux yeux en relisant cet atelier
Donc, ravi si ça t'as plu, mais je suis conscient que c'est c'est plus que perfectible. Même si l'idée était plutôt rigolote, en effet !
Merci pour ta lecture, Silence.

(ah "petites quenottes", j'avais même oublié le nom lol)