Vivre de sa plume ?
+6
Naëlle
Lestat
Didier Fédou
Paracelse
Catherine Robert
Zaroff
10 participants
Page 1 sur 2
Page 1 sur 2 • 1, 2
Vivre de sa plume ?
Je relance un topic aperçu chez les Alchimistes et qui me semble intéressant. Pensez-vous vivre de votre plume un jour ? Est-ce le but principal de vos écrits ? Est-ce vital pour votre motivation ? Moi je deviens comme Lestat. J'écris si j'ai envie sans plan pré-conçu.
Je me dis souvent que passer du temps sur un roman est, à l'heure actuelle, inefficace. Être publié chez un petit éditeur qui sortira 200 exemplaires peut sembler jouissif mais, faut pas se leurrer, ça ne sert pas à grand chose. C'est surtout le ratio temps passé/ventes effectives qui me semble dérisoire.
Donc je préfère écrire ce qui me plait, attendre l'idée et écrire sans format spécifique. Si une nouvelle doit devenir un roman, ce sera purement aléatoire. Mais écrire tous les soirs pour publier dans un thème précis pour vendre, très peu pour moi !
À quel niveau vous situez-vous ? Grosse feignasse comme Lestat et moi ou un forçat comme Didier ?
Je me dis souvent que passer du temps sur un roman est, à l'heure actuelle, inefficace. Être publié chez un petit éditeur qui sortira 200 exemplaires peut sembler jouissif mais, faut pas se leurrer, ça ne sert pas à grand chose. C'est surtout le ratio temps passé/ventes effectives qui me semble dérisoire.
Donc je préfère écrire ce qui me plait, attendre l'idée et écrire sans format spécifique. Si une nouvelle doit devenir un roman, ce sera purement aléatoire. Mais écrire tous les soirs pour publier dans un thème précis pour vendre, très peu pour moi !
À quel niveau vous situez-vous ? Grosse feignasse comme Lestat et moi ou un forçat comme Didier ?
Re: Vivre de sa plume ?
Grosse feignasse ! Présente !
Si gamine, je rêvais de publication, l'idée m'est un peu passée. Un peu parce que bien sûr, je crois qu'il est normal que ça reste un de nos rêves. Mais ce n'est pas un rêve après lequel je cours. D'abord parce que je ne pense pas avoir le niveau pour être publiée et puis parce que le domaine où je suis peut-être un peu plus performante (la poésie classique) n'est pas un domaine recherché et encore moins vendable.
Alors, je pense que je tenterai ma chance avec un recueil de poèmes lorsque j'aurai la matière suffisante (enfin, surtout lorsque j'aurai le nombre de poèmes que je veux en suffisamment abouti), mais c'est surtout pour ne pas un jour me dire : "j'aurais du". Ça ne sera pas un regret parce que j'aurai essayé.
Par contre, en vivre, je n'en rêve plus depuis longtemps. La seule motivation qui me poussera à essayer finalement, c'est tout bêtement un plaisir personnel, une satisfaction de l'égo. Et si ça ne marche pas, je n'en ferai pas une maladie non plus puisque j'écris essentiellement pour moi sans idée de plaire à un éditeur.
Si gamine, je rêvais de publication, l'idée m'est un peu passée. Un peu parce que bien sûr, je crois qu'il est normal que ça reste un de nos rêves. Mais ce n'est pas un rêve après lequel je cours. D'abord parce que je ne pense pas avoir le niveau pour être publiée et puis parce que le domaine où je suis peut-être un peu plus performante (la poésie classique) n'est pas un domaine recherché et encore moins vendable.
Alors, je pense que je tenterai ma chance avec un recueil de poèmes lorsque j'aurai la matière suffisante (enfin, surtout lorsque j'aurai le nombre de poèmes que je veux en suffisamment abouti), mais c'est surtout pour ne pas un jour me dire : "j'aurais du". Ça ne sera pas un regret parce que j'aurai essayé.
Par contre, en vivre, je n'en rêve plus depuis longtemps. La seule motivation qui me poussera à essayer finalement, c'est tout bêtement un plaisir personnel, une satisfaction de l'égo. Et si ça ne marche pas, je n'en ferai pas une maladie non plus puisque j'écris essentiellement pour moi sans idée de plaire à un éditeur.
Re: Vivre de sa plume ?
La question est mal posée.
Ai-je suffisamment de talent pour qu'une maison d'édition conséquente table sur moi ? Pour qu’elle lâche le pactole en publicité et promotion ?
Vivre de sa plume, c'est avoir un talent mature (et il est si facile de se leurrer dans un domaine artistique, pratique vaniteuse par excellence où l'orgueil est à nu) qu'un éditeur repère comme une aiguille dans une botte de foin (foule d'auteurs qui se croient trop forts) qui retravaillera le manuscrit de l'auteur pour qu'il colle au marché (selon les désirs des lecteurs à un moment T (désirs changeants + désirs immuables (sexe ; violence) + profils des lecteurs (plus de femmes que d'hommes, désormais). Si tout le monde a bien fait son boulot, le roman se vendra à un seuil minimum (la fameuse série noire vend au minimum 10000 copies d'un bouquin, même pour un premier roman d'un auteur inconnu, grâce à son prestige).
Ai-je suffisamment de talent pour qu'une maison d'édition conséquente table sur moi ? Pour qu’elle lâche le pactole en publicité et promotion ?
Vivre de sa plume, c'est avoir un talent mature (et il est si facile de se leurrer dans un domaine artistique, pratique vaniteuse par excellence où l'orgueil est à nu) qu'un éditeur repère comme une aiguille dans une botte de foin (foule d'auteurs qui se croient trop forts) qui retravaillera le manuscrit de l'auteur pour qu'il colle au marché (selon les désirs des lecteurs à un moment T (désirs changeants + désirs immuables (sexe ; violence) + profils des lecteurs (plus de femmes que d'hommes, désormais). Si tout le monde a bien fait son boulot, le roman se vendra à un seuil minimum (la fameuse série noire vend au minimum 10000 copies d'un bouquin, même pour un premier roman d'un auteur inconnu, grâce à son prestige).
Paracelse- Éventreur titulaire
- Messages : 468
Date d'inscription : 19/10/2012
Age : 50
Re: Vivre de sa plume ?
Pense-je vivre un jour de ma plume ?
Non, je ne pense pas. Sortir un voire plusieurs romans, c'est un vieux rêve, un fantasme, la cerise, et j'essaie de le faire parce que je suis fou. Bah ouais, faut être un peu taré quand même pour passer autant de temps à gratter du papier, à se prendre la tête sur l'emplacement d'une virgule ou une métaphore.
Cependant, on récolte ce qu'on sème. Depuis deux ou trois ans, je commence à publier un petit peu, chose sur laquelle je fantasmais avant. Autant continuer et alimenter ma folie. Quand je serais trop vieux pour continuer, j'aurais au moins essayé. L'Ecriture, c'est une belle salope, et moi il y a longtemps qu'elle me tient.
La grande erreur, à mon idée, c'est de se lancer dans l'écriture en cherchant le pognon et la gloire, parce que la réalité, c'est la vache folle et beaucoup beaucoup beaucoup de manuscrits qui resteront dans la poussière.
Non, je ne pense pas. Sortir un voire plusieurs romans, c'est un vieux rêve, un fantasme, la cerise, et j'essaie de le faire parce que je suis fou. Bah ouais, faut être un peu taré quand même pour passer autant de temps à gratter du papier, à se prendre la tête sur l'emplacement d'une virgule ou une métaphore.
Cependant, on récolte ce qu'on sème. Depuis deux ou trois ans, je commence à publier un petit peu, chose sur laquelle je fantasmais avant. Autant continuer et alimenter ma folie. Quand je serais trop vieux pour continuer, j'aurais au moins essayé. L'Ecriture, c'est une belle salope, et moi il y a longtemps qu'elle me tient.
La grande erreur, à mon idée, c'est de se lancer dans l'écriture en cherchant le pognon et la gloire, parce que la réalité, c'est la vache folle et beaucoup beaucoup beaucoup de manuscrits qui resteront dans la poussière.
Re: Vivre de sa plume ?
Grosse feignasse puissance 1000. C'est-à-dire que même quand j'ai envie d'écrire, je trouve toujours le moyen de repousser le moment, parce qu'écrire ça demande beaucoup plus de concentration que lire ou regarder la télé: on se prend la tête parce qu'on trouve pas ses mots, parce qu'on écrit "être perdu comme dans une botte de foin" au lieu de "c'est comme chercher une aiguille dans une botte de foin" - une expression qui viendrait naturellement à l'esprit en temps normal -, parce qu'on se demande s'il faut écrire profiter que, profiter du fait que ou profiter de ce que. Écrire, ça me gave, mais j'y reviens toujours parce que j'ai des choses à exprimer.
Maintenant, je sais parfaitement que j'ai pas ce qu'il faut pour être publiée, et c'est de toute façon pas mon objectif. Alors j'écris quand j'en ai envie, mes amies me tapent sur les doigts parce que j'ai jamais rien de nouveau à leur montrer, et puis c'est tout.
Et puis, je me dis que pour vivre de sa plume (au sens publier des romans, et non écrire des articles pour des journaux à droite à gauche), faut soit écrire de la merde, soit être un sacré génie. Comme je ne veux pas faire l'un et que je ne suis pas l'autre, ça règle la question.
Maintenant, je sais parfaitement que j'ai pas ce qu'il faut pour être publiée, et c'est de toute façon pas mon objectif. Alors j'écris quand j'en ai envie, mes amies me tapent sur les doigts parce que j'ai jamais rien de nouveau à leur montrer, et puis c'est tout.
Et puis, je me dis que pour vivre de sa plume (au sens publier des romans, et non écrire des articles pour des journaux à droite à gauche), faut soit écrire de la merde, soit être un sacré génie. Comme je ne veux pas faire l'un et que je ne suis pas l'autre, ça règle la question.
Naëlle- — — Madone des Ombres — — Disciple de la Discipline
- Messages : 3668
Date d'inscription : 29/11/2012
Age : 33
Localisation : Sur la Lune
Re: Vivre de sa plume ?
Peut-on vivre de sa plume sans talent particulier ? Cela peut s'avérer vrai si l'auteur a du métier et qu'il utilise des ficelles encensées par son lectorat ! M.H Clark, Danielle Steel sont des exemples. Cela peut remettre en cause la remarque judicieuse de Paracelse. Qu'en pensez-vous ?
Re: Vivre de sa plume ?
Peut-on réussir sans talent?
Marc Levy et Guillaume Musso, Amélie Nothomb aussi sont de bons exemples. Romans court, aucune trace de style, s'ils ont du talent, ils l'ont mis au placard depuis un bout de temps.
Ils réussissent parce qu'ils sont prolixes (un livre par an). Bougez-vous le cul les feignasses.
Marc Levy et Guillaume Musso, Amélie Nothomb aussi sont de bons exemples. Romans court, aucune trace de style, s'ils ont du talent, ils l'ont mis au placard depuis un bout de temps.
Ils réussissent parce qu'ils sont prolixes (un livre par an). Bougez-vous le cul les feignasses.
Re: Vivre de sa plume ?
Ils sont prolixes car ils vendent.
[MODE GENIUS-ADMIN ON]
Cela me fait penser au paradoxe décrit par Knut Hamsun dans "Faim". Le narrateur doit manger pour écrire mais il doit écrire pour pouvoir manger.
[MODE GENIUS-ADMIN OFF]
Doit-on vendre pour pouvoir écrire ou écrire pour vendre ?
[MODE GENIUS-ADMIN ON]
Cela me fait penser au paradoxe décrit par Knut Hamsun dans "Faim". Le narrateur doit manger pour écrire mais il doit écrire pour pouvoir manger.
[MODE GENIUS-ADMIN OFF]
Doit-on vendre pour pouvoir écrire ou écrire pour vendre ?
Re: Vivre de sa plume ?
Bin faut déjà commencer par écrire pour vendre. Au moins, on a le début du cercle.
Par contre, il n'est nullement besoin de vendre pour écrire. Je pense que si on veut écrire, on écrira qu'on vende ou qu'on ne vende pas.
Et puis, il n'est point besoin d'écrire pour manger. On a tous nos rentrées d'argent et je ne pense pas que ce soit nos écrits qui nous fassent manger.
Alors si un jour, on arrive à vendre un truc qui nous fait manger quelques temps et que dans notre grande inconscience, on arrête le boulot, alors oui peut-être, il y aura plus de pression à pondre un autre texte. Mais rien n'empêchera de reprendre un boulot ou même d'aller toucher des alloc.
Et bien évidemment, il est sûr que l'on doit manger pour écrire. Quoique la privation pourrait donner des textes intéressants. Enfin, au début parce qu'à la fin bin c'est la fin ou à la faim c'est la fin.
Par contre, il n'est nullement besoin de vendre pour écrire. Je pense que si on veut écrire, on écrira qu'on vende ou qu'on ne vende pas.
Et puis, il n'est point besoin d'écrire pour manger. On a tous nos rentrées d'argent et je ne pense pas que ce soit nos écrits qui nous fassent manger.
Alors si un jour, on arrive à vendre un truc qui nous fait manger quelques temps et que dans notre grande inconscience, on arrête le boulot, alors oui peut-être, il y aura plus de pression à pondre un autre texte. Mais rien n'empêchera de reprendre un boulot ou même d'aller toucher des alloc.
Et bien évidemment, il est sûr que l'on doit manger pour écrire. Quoique la privation pourrait donner des textes intéressants. Enfin, au début parce qu'à la fin bin c'est la fin ou à la faim c'est la fin.
Re: Vivre de sa plume ?
m.roch a écrit:Peut-on réussir sans talent?
Marc Levy et Guillaume Musso, Amélie Nothomb aussi sont de bons exemples. Romans court, aucune trace de style, s'ils ont du talent, ils l'ont mis au placard depuis un bout de temps.
Ils réussissent parce qu'ils sont prolixes (un livre par an). Bougez-vous le cul les feignasses.
Ce sont des romanciers mainstream. C'est-à-dire qu'ils sont pile-poil dans la culture globale grand public (mondialisation). C'est l'équivalent en littérature de la musique pop et c'est saturé d'idéologie à gros concepts (liberté, égalité, vivre ensemble, humanisme, etc.) comme prédicat inconditionnel. Ils écrivent pour les femmes et les bobos.
Cependant, il n'y a pas que ça qui vend.
Paracelse- Éventreur titulaire
- Messages : 468
Date d'inscription : 19/10/2012
Age : 50
Re: Vivre de sa plume ?
Je me retrouve parfaitement dans le premier message de Cathy sur ce topic : j'écris pour mon plaisir perso, parce que j'aime voir des trucs pas possibles sortir de ma tête puis couchés sur le papier ET si jamais ça peut plaire à des gens, cool. Si, en plus, je peux être publié un jour, cerise sur le gateau!
Mais je cours pas derrière ça et je ne suis de toutes façons pas assez méthodique pour vivre de ce qui n'est de toutes façons pour moi qu'un loisir. Par moments je peux pratiquer ce loisir avec passion, mais je ne suis pas assez assidu à sa cause pour en faire un gagne-pain. Mais bon on sait jamais, peut-être un jour je n'aurais plus de vie de famille ni plus de taf et que ce jour-là, je me mettrais à écrire nuit et jour pour me perfectionner et devenir l'un des plus grands auteurs de l'imaginaire de l'Hexagone lol En tous cas, non, c'est loin d'être mon objectif ultime!
Mais je cours pas derrière ça et je ne suis de toutes façons pas assez méthodique pour vivre de ce qui n'est de toutes façons pour moi qu'un loisir. Par moments je peux pratiquer ce loisir avec passion, mais je ne suis pas assez assidu à sa cause pour en faire un gagne-pain. Mais bon on sait jamais, peut-être un jour je n'aurais plus de vie de famille ni plus de taf et que ce jour-là, je me mettrais à écrire nuit et jour pour me perfectionner et devenir l'un des plus grands auteurs de l'imaginaire de l'Hexagone lol En tous cas, non, c'est loin d'être mon objectif ultime!
Tak- Mélomane des Ondes Noires
Disciple des Livres de Sang - Messages : 6299
Date d'inscription : 01/12/2012
Age : 42
Localisation : Briançon, Hautes-Alpes
Re: Vivre de sa plume ?
C'est mon objectif de vivre de ma plume, mais ce n'est pas le but. J'écris ce que j'aime, du coup je multiplie les ouvrages, à la fois papier et numérique. J'ai la naïveté de croire qu'il est possible de trouver son public sans passer par une grande et grosse maison d'édition, sans doute parce que le bouche à oreille est tout aussi efficace avec Internet que la pub sur une radio.
Le temps passé à écrire face aux ventes dérisoires n'est pas un frein. C'est la même chose que quelqu'un qui aime courir et qui espère un jour participer au marathon de NY, il ne le fera peut-être jamais mais ça ne l'empêche pas d'y penser.
Après talent ou pas, c'est discutable. C'est plutôt la rencontre entre un auteur et son public, c'est après cette rencontre que l'auteur peut (ou doit) rester sur la même ligne pour conserver son public. Mais tant qu'il n'est pas connu, l'auteur est libre d'écrire ce qu'il veut.
Quand à en vivre, cela veut dire quoi? Un salaire mensuel équivalent au smic? ça me convient. Un best-seller? Non sinon on devient esclave de son public!
Le temps passé à écrire face aux ventes dérisoires n'est pas un frein. C'est la même chose que quelqu'un qui aime courir et qui espère un jour participer au marathon de NY, il ne le fera peut-être jamais mais ça ne l'empêche pas d'y penser.
Après talent ou pas, c'est discutable. C'est plutôt la rencontre entre un auteur et son public, c'est après cette rencontre que l'auteur peut (ou doit) rester sur la même ligne pour conserver son public. Mais tant qu'il n'est pas connu, l'auteur est libre d'écrire ce qu'il veut.
Quand à en vivre, cela veut dire quoi? Un salaire mensuel équivalent au smic? ça me convient. Un best-seller? Non sinon on devient esclave de son public!
Invité- Invité
Re: Vivre de sa plume ?
A l'écriture de mes premières lignes pour mon premier roman, "je m'voyais déjà en haut de l'affiche" J'avais même comme ambition de payer une Harley à mon chéri. Raté !
Maintenant, je me fais plaisir. C'est déjà une bonne chose si ce que j'écris est édité, certes je préfèrerais vendre un peu plus, mais pour chaque nouvelle ou novella, je fais de mon mieux. Ecrire est avant tout un plaisir personnel et égoïste, j'y consacre du temps et de l'énergie. En revanche là où mon énorme poil dans la main me gêne c'est pour tout ce qui a trait à la promotion. Alors je me consacre aussi à mon taf, même s'il n'est pas tous les jours passionnant (genre compter les rouleaux de PQ). Je ne suis bonne à rien quand mon ventre crie famine.
Pour conclure je me contente de ce que j'ai et s'il y a du bonus tant mieux, sinon ce n'est pas important.
Maintenant, je me fais plaisir. C'est déjà une bonne chose si ce que j'écris est édité, certes je préfèrerais vendre un peu plus, mais pour chaque nouvelle ou novella, je fais de mon mieux. Ecrire est avant tout un plaisir personnel et égoïste, j'y consacre du temps et de l'énergie. En revanche là où mon énorme poil dans la main me gêne c'est pour tout ce qui a trait à la promotion. Alors je me consacre aussi à mon taf, même s'il n'est pas tous les jours passionnant (genre compter les rouleaux de PQ). Je ne suis bonne à rien quand mon ventre crie famine.
Pour conclure je me contente de ce que j'ai et s'il y a du bonus tant mieux, sinon ce n'est pas important.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
- Messages : 4109
Date d'inscription : 26/12/2012
Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Vivre de sa plume ?
Ni feignasse, ni forçat : je ne fais aucun plan sur la comète, je me laisse porter par les évènements, s'il y a !
Je ne crois pas, non, vivre un jour de ma plume, m'envoler avec, ça oui ! ( éviter les allusions grivoises, merci ).
Trève de plaisanteries, si un jour cela me prend, ma famille saura bien me ramener sur Terre ! En tous cas, ce serait possible lors de ma retraite car ce boulot d'instit me prend tout mon temps et même mon âme, c'est dire ! J'essaierai bien de proposer des textes à Bayard Presse, Milan, L'école des loisirs, des revues qui circulent dans les bibliothèques, les CDDP et les Écoles car il y a de la visibilité, sinon, les éditeurs traditionnels me dégoûtent !
Mu, te voilà démasquée : Muriel Essling de St Lo ...
Je ne crois pas, non, vivre un jour de ma plume, m'envoler avec, ça oui ! ( éviter les allusions grivoises, merci ).
Trève de plaisanteries, si un jour cela me prend, ma famille saura bien me ramener sur Terre ! En tous cas, ce serait possible lors de ma retraite car ce boulot d'instit me prend tout mon temps et même mon âme, c'est dire ! J'essaierai bien de proposer des textes à Bayard Presse, Milan, L'école des loisirs, des revues qui circulent dans les bibliothèques, les CDDP et les Écoles car il y a de la visibilité, sinon, les éditeurs traditionnels me dégoûtent !
Mu, te voilà démasquée : Muriel Essling de St Lo ...
Page 1 sur 2 • 1, 2
Page 1 sur 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum