Strangers Things

La scène de l'HP, comme me l'a fait remarquer Mélanie Fazzi sur Facebook, est sans doute une allusion au Silence des Agneaux, mais qui n'est sorti qu'en 91, quand même.

Pour répondre à ta question, tout dépend du cas, de l'avis du médecin. Savoir aussi si, des années après, le patient est toujours hospitalisé sous contrainte, même s'il n'a pas eu de signe de violence depuis. C'est possible, si le médecin craint qu'en levant la contrainte ça lève aussi le cadre thérapeutique dans sa tête. Parce qu'il peut même avoir des permissions en étant hospitalisé sous contraintes, voire maintenant être dehors avec une contrainte de soins.

En tout cas, c'est du cas par cas. Les visites, oui, si le passage à l'acte s'est produit il y a des années, que le patient semble stabilisé, il aura sans doute un statut de patient ordinaire. Si ses aller et venues sont limitées, la visite se fera dans le service. Mais un HP n'est pas une prison, y'a pas de parloir, ni de "gardiens". Mais il faudrait que je connaisse un peu plus le contexte de ton histoire.

Mnémosyne a écrit:
Je ne suis pas sûr que dans un tel cas il serait interné, mais il purgerait plutôt une peine de prison pour meurtre sans préméditation, sous le coup d'une folie passagère, non ?

Non, soit il est reconnu responsable de ses actes et il est jugé comme meurtrier, soit l'expertise le reconnait irresponsable et il n'y a pas de poursuite mais des soins.

D'accord, merci Pala : )

Merci pour ces explications !
Ça me rassure parce que la scène en 1er jet le montre "libre" dans l'établissement, comme un patient non criminel le serait. On lui rend tranquillement visite dans la chambre qui lui est allouée. Je n'ai pensé qu'après coup que ce n'était pas forcément logique avec son passif.

Pour le contexte rapide, pendant une nuit, des années plus tôt, il a sonné chez son voisin de pallier pour le tuer à coups de couteau (j'ai repris le texte "La voix dans les murs" que j'avais posté ici il y a quelques années).

La raison réelle de ce meurtre est que des phénomènes paranormaux dans l'immeuble ont poussé le personnage à bout (des voix qui le harcelaient, de longs trous de mémoire, etc.).
Ce qui passe d'un point de vue extérieur pour un coup de folie. Folie qui cesse dès qu'il quitte définitivement l'immeuble puisqu'il n'est alors plus sous l'influence des lieux. Il est complétement remis après quelques mois et ne montre plus aucun signe de démence, sinon qu'il s'en tient toujours au même récit quand il est question de l'immeuble qu'il dit hanté.

On conclut donc à une folie passagère, qui apparait comme un épisode isolé : pas d'antécédents du genre, ni de rechute par la suite. D'où l'hôpital plutôt que la prison, mais c'est peut-être une erreur d'avoir choisi cette option ?

En France, l'article 122-1 du code pénal énonce : « N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. »

Si quelqu'un commet un meurtre en paraissant dans un état de délire, il sera vu par un expert qui déterminera s'il était responsable ou non de son acte au moment des faits. S'il lui dit, comme c'est classique, que des voix l'ont obligé à commettre cet acte et que ça ne semble pas être du pipeau, il ne sera pas incarcéré ni jugé mais hospitalisé.
J'ai connu des patients qui avaient, a un moment donné, commis des passages à l'acte meurtriers, mais des années plus tard ils vivaient dehors, avec un suivi bien sûr.

Super alors ! Ça colle donc avec ce qui est déjà écrit (ça sera ça de moins à reprendre en post prod !). Encore merci

Pour revenir au topic, j'ai vu les épisodes 5 et 6 de Stanger things 4. J'en reste à mon avis mitigé : il y a de bonnes choses, on sent les efforts pour revenir aux sources, mais il y a trop de longueurs et d'arcs secondaires qui dispersent le tout. Sans être une déception comme l'a été la saison 2 pour moi, ce n'est pas une saison que je reverrai (là où je n'écarte pas cette idée pour la saison 3, qui était imparfaite mais qui avait un certain sens du rythme et qui relevait un peu le niveau après la saison 2 à mon sens).

Je viens de voir l'épisode 6, mais pour le 7 j'attendrai parce que mine de rien il dure 1h40, donc un vrai film, et que ce soir je suis un peu fatigué et que demain on part à Paris, donc je verrai la fin de cette première partie de la saison 4 au retour, ou peut-être chez ma fille mais en général, à nous occuper du petit-fils dans la journée, on traine pas trop le soir !  

Bon, fini Strangers Things saison 4 : avec quelques longueurs (le dernier épisode est un long film de 2h19 !) mais au final pas mal du tout. Loin quand même de l'ambiance, assez légère, des premières saisons : très sombre et je vous dirais, sans trop spoilier, que des personnages importants meurent comme dans Game of Thrones ! (mais moins, quand même !)

Exit Spielberg et X-files, je vois encore plus dans cette saison que dans celles d'avant une influence de Ca de Stephen King. Quelque part, Vecna me rappelle le clown Pennywise, la sinistre maison qui donne sur son monde celle où entre les enfant dans le roman de King, le groupe de pré-ado (devenu franchement des ados dans cette saison 4) fait beaucoup penser au club des ratés et même la façon dont ils combattent Vecna ressemble au rituel de Chüd !

Et bien sûr, quand tout semble terminé, on apprend dans les dernières images que c'est pas fini...

... Et, après Kate Bush, c'est Metallica qui grimpe dans les charts grâce à Stranger Things. Alors, une série qui remet à la mode Kate Bush et Metallica ne saurait être mauvaise !

Globalement assez d'accord avec toi Pala pour cette fin de saison : du bon spectacle, quelques longueurs, certes, mais aussi un paquet de bons moments. J'ai adoré le passage sur Master of Puppets, même s'il m'a semblé manquer un petit truc pour rendre la séquence encore plus épique.
Le méchant était plutôt réussi et j'ai apprécié le fait qu'un épisode soit plus ou moins centré sur lui pour nous montrer ses origines, tout en le reliant habilement au passé de Eleven et de l'Upside Down, ce qui est généralement peu commun dans ce genre de récits (la plupart du temps, les flashbacks servent à raconter les origin-story des héros et non des bad guys). Après, on retrouve quand même paquet de ficelles habituelles de la série et certaines sous-intrigues sont moins intéressantes que d'autres, comme la partie en Russie, qui finalement n'amène pas grand-chose à l'intrigue générale (même si pas déplaisant à suivre en soi).
Concernant les persos et leurs arcs narratifs respectifs, c'est du tout bon, même si encore une fois certains restent avantagés par rapport à d'autres (Eleven reste toujours le moteur principal de la bande, même si finalement elle n'a pas tant d'évolution que ça par rapport aux précédentes saisons).

Donc voilà, les habituels défauts et qualités de la série, mais avec un niveau légèrement au-dessus tout de même des précédentes saisons. J'espère juste qu'ils mettront le paquet pour la future et ultime saison, histoire de terminer tout ça sur un joli feu d'artifice creepy/pop et régressif

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