Riposte

Hey !
Voici ma 1ère proposition pour le concours "Miroirs", sans doute trop emplie de bonne volonté.

https://drive.google.com/file/d/1axysKRTQOvVArVwQldm-myx2Gf1TaMzQ/view?usp=sharing

Salut, Cancer !

Un texte assez immersif et puissant dans son genre (qui me rappelle d'ailleurs un texte court que j'avais écrit il y a quelques années, dans un contexte assez similaire), qui m'a bien plu, même s'il lui manque un petit quelque chose, à mon sens. Je ne saurais dire quoi. Mais pour le thème, c'est plutôt bien, même si je préfère celui que tu avais retenu pour le concours.
Cependant, sur un format aussi court, tu t'en sors honorablement, avec un récit vif et percutant qui ne laisse pas insensible.

Chouette essai !

Je suis plus mitigé pour ce texte-ci que pour les 2 autres que tu avais écrits pour le concours Miroir et qui m’ont tous les 2 beaucoup plu, chacun dans son genre.

Ici, dans la forme, pas de souci, on retrouve ton style, efficace, et tes idées horrifiques, impitoyables et crédibles. Comme dit Tak, c'est puissant et percutant.

Ce qui m’a gêné, c’est que le miroir m’a paru sortir de nulle part. Je n’ai pas saisi d’où il venait, pourquoi, comment, en bref, son rapport avec le reste de l’histoire. Peut-être que j’ai loupé une info quelque part, mais j’ai eu l’impression d’une cassure nette au moment de son apparition, comme si tu l’avais ajouté à une idée préexistante, par « obligation » pour le concours, plutôt que parce que c’était dans la continuité de ton histoire initiale. C’est évidemment une simple impression, je pense bien que tu savais où tu allais et c’est sûrement seulement moi qui ait manqué quelque chose pour raccorder ce miroir au reste du texte.

Reste que la description de l’explosion est excellente. On saisit facilement le contexte, sans que le texte ne force l’information, tout parait fluide et logique. On sent aussi très bien la panique et la détresse du personnage, on visualise d'emblée l'état des dégâts. Bref, on s'y croirait vraiment. Pour un texte de 2 pages seulement, une telle immersion en est même bluffante.

Côté coquille, j’en ai repéré une seule : il manque un point à la fin du 1er paragraphe (à 4 lignes de la fin de la 1ere page).

Merci pour vos lectures, Tak et Murphy. Et en effet, je le reconnais, ce miroir tombe de nulle part. Je voulais en faire une métaphore, je voulais juste montrer que ce sont des identiques qui s'opposent, le modèle et le reflet ont pratiquement la même tête. J'aurais pu faire la même chose avec les Russes et les Ukrainiens. Mais dans le contexte, étant donné que le miroir est physique, ça marche moyen. Cela aurait peut-être mieux fonctionné avec un argument fantastique, une sorte de vortex qui apparaît, même sans raison.

Texte saisissant qui m'a fait entrevoir les images horribles de destructions à cause de guerres perpétuées sans fin !
J'ai compris qu'une brisure de miroir s'est invitée dans le premier appartement explosé d'un pays comme la Syrie ou la Palestine. Une idée que je trouve maligne avec le renversement vers un salon préservé, situé ailleurs (pays européen ou étatsunien) et bien évidemment à l'abri de ce genre de guerre (quoique depuis fin février, rien n'est moins sûr).
Enfance bafouée, terrorisée. Tiens ça pourrait coller pour notre nouveau concours.

Merci Françoise de ta visite. En effet, l'enfance est au coeur de ce récit. Mais c'est surtout la guerre, l'opposition de peuples frères, seulement confrontés à des considération territoriales ou religieuses.

Ce texte se lit vite, pas tellement à cause de son format mais parce qu'il est bien captivant. Les descriptions sont très parlantes et permettent de bien s'immerger dans l'histoire... et on y croit à l'espoir du petit Ali, comme si on y était. Mais il ne se fait pas avoir deux fois, le troisième explosion pourrait être pire, c'est bien ça ? Une illustration de l'expression "miroir aux alouettes" ?
En ce qui concerne le miroir qui arrive de nulle part, cela ne m'a pas choquée, en revanche, je veux bien que tu m'expliques le choix du titre.
Un texte bien sympathique en ce qui me concerne.