Katarina

Voici ma petite contribution pour ce concours. Le texte fait 32.218 sec.

https://drive.google.com/file/d/1qOKr1Dwm10g8rCKwONrVNPuXVBpxdvHx/view?usp=sharing

Une petite contribution fort bien tournée, Sacripan!

Le thème de la poupée a été mille fois raconté et, sur ce point, tu n'a pas cherché à bousculer le genre. Tu nous nous l'as servi avec tous les ingrédients qu'on y attend, mais avec quel brio!
Un style qui réunit richesse et légèreté, dont n'arrive pas à lever les yeux, un personnage crédible et attachant, un monde qui vous emporte, c'est pas donné à tout le monde.

Bravo!

Le style est fluide et accrocheur.

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J'ai apprécié la qualité et la précision des descriptions.
En ce qui concerne le respect du thème, c'est un peu limite, le coffre relevant davantage du Mac Guffin que de l'élément central.
Il n'empêche que j'ai lu ce texte avec beaucoup de plaisir, malgré une fin un peu trop grand-guignolesque à mon goût

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Merci Trantor, je suis content si le texte t’a plu !

Cette histoire est en partie basée sur des éléments réels.

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(Je profite du non anonymat du concours pour raconter ma vie et donner du contexte et des explications sur le texte, vu que c’est ça l’intérêt de la chose eheh)

L’intention du texte - et c’est une gageure, je sais - est d’essayer de susciter, tant que faire se peut (sans doute très laborieusement), un semblant de sentiment de peur, d’horreur… Même si le texte m’a fait frissonner par moments lorsque je l’écrivais, je doute qu’il y parvienne. D’ailleurs, comment susciter ce genre de choses chez le lecteur ? Pour celles et ceux qui écrivent  dans le genre, vous avez des techniques, des procédés ? Il me semble que c’est une des choses les plus difficiles à faire : susciter l’effroi avec un texte de fiction…

Merci pour ton retour Blahom.

Concernant la fin,

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J’avoue que si celle actuelle fait grand-guignolesque, c’est complètement raté, mais bon, je comprends qu’elle puisse être perçue comme telle. J’ai rajouté certains détails dans ma dernière repasse

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qui n’apportent sans doute pas grand chose, si ce n’est peut-être une touche de too-much

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. Bon, après le ressenti varie toujours avec chaque lecteur, la fin plaira peut-être à d’autres…  

Tout d'abord, mes petites réserves n'ôtent rien au plaisir que j'ai éprouvé à la lecture de ton texte.
J'estime cependant que le clin d'œil à un illustre film n'apporte rien à ton récit, si ce n'est, comme tu l'écris, de tenter de "taper dans son capital d’effroi". Tu es suffisamment talentueux pour ne pas avoir à recourir à ce genre de "béquille".
Quant à la fin, peut-être une fin moins explicite aurait-elle mieux fonctionné.

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Blahom a écrit:Tout d'abord, mes petites réserves n'ôtent rien au plaisir que j'ai éprouvé à la lecture de ton texte.
J'estime cependant que le clin d'œil à un illustre film n'apporte rien à ton récit, si ce n'est, comme tu l'écris, de tenter de "taper dans son capital d’effroi".

Oui, avec le recul je pense que ce n'était pas nécessaire… Le mieux est l'ennemi du bien. Si je retravaille le texte pour un AT, je couperai sans doute ce passage. Ça me permettait ceci dit de faire une transition "sonore" avec le retour dans le salon, pour éviter que ce soit trop brut de décoffrage.

Blahom a écrit:Quant à la fin, peut-être une fin moins explicite aurait-elle mieux fonctionné.

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Oui, c'était exactement mon idée de départ :

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Ce serait peut-être à reprendre dans ce sens dans une version future. Il bénéficierait de quelques repasses en plus quoi qu'il en soit !

Quel texte plein de surprises ! Moi j'ai bien aimé cette fin qui va dans le sens de la perversité de la poupée. Ç'aurait été trop simple s'il y avait eu la chute et la mort de Jo dès la découverte de Katarina dans le coffre. J'ai vraiment savouré cette fin.
Ne change rien !
Pour moi, tout est O.K.

Merci de ta lecture Françoise !

FRançoise GRDR a écrit:Ne change rien !

Y a-t-il une phrase plus douce aux oreilles d’un auteur ? Je suis content si le texte t’a plu.

Hello, Sacripan !

Un texte efficace, qui même s'il ne mise pas sur l'originalité, tient parfaitement ses promesses du début à la fin. Je me suis laissé entraîner sans problème, la plume est fluide et parfaitement rythmée, rendant la lecture des plus agréables.
Peut-être quelques longueurs ici et là concernant l'intrigue à proprement parler, mais dans les grandes lignes, on se laisse quand même embarquer. Et pour répondre à l'une de tes questions : non, je ne pense pas qu'il y aie de recette miracle ou de techniques particulières pour susciter l'effroi ou autre. En général, je pense qu'on est dans la subjectivité totale en projetant nos propres terreurs sur la page, même si au final ce qui nous fera flipper nous-même ne fera peut-être pas cligner un œil au lecteur.
Mais perso, je pars de cette base et j'essaie de construire autour une atmosphère qui pourra souligner les effets et le climat sinistre de l'ensemble. Parfois ça marche, parfois ça marche moins bien, l'essentiel étant avant tout de se faire plaisir

Pour revenir à ton texte, j'ai passé dans tous les cas un très bon moment, même si niveau thème on est plus

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Peu importe, ça fonctionne quand même et j'ai trouvé l'ensemble assez propre et très bien maîtrisé. Du joli travail, en somme !

Bon, le coffre me semble totalement secondaire dans ce récit. Un prétexte.
Le vrai thème, c'est la poupée. Ok. Admettons.
Je ne suis jamais parvenu à oublier le faciès ridicule de Annabelle, qu'aucun enfant "normal" n'aurait jamais voulu approcher à moins de dix mètres, contrairement à ce que montre le film... c'est très drôle, en fait !
Ton récit l'est beaucoup moins.
Il est très progressif, et j'avoue, je me suis laissé porter. Tu développes ton univers, tu prends ton temps, et c'est bien. Pas de problème pour moi.
Le final enflammé est bien vu.
Très bonne proposition.

Merci pour vos retours Tak et Cancereugène.

J’avoue que le coffre est assez secondaire… et qu’on est plus dans le thème du jouet maléfique, en effet.

En vérité, j’ai très peu écrit ces derniers mois et j’ai voulu faire d’une pierre deux coups : écrire un texte pour le récent AT de Luciférines (« retour en enfance ») et pour le concours en même temps. Au final, je pense que ça ne conviendra vraiment ni pour l’un ni pour l’autre. (Le thème de l’AT est certes mieux respecté, mais le texte aurait nécessité plusieurs repasses supplémentaires, ce que je n’ai pas fait par manque de temps et à cause d’une sévère baisse de motivation…).

Cancereugène a écrit:Je ne suis jamais parvenu à oublier le faciès ridicule de Annabelle, qu'aucun enfant "normal" n'aurait jamais voulu approcher à moins de dix mètres, contrairement à ce que montre le film... c'est très drôle, en fait !

Je suis bien d’accord avec toi.

Il est vrai que ce texte est très bien écrit, sa progression est bonne, on est dedans jusqu'au bout, tu installes très bien ton ambiance.
Les bémols étant le petit manque d'originalité par rapport à d'autres textes et le thème non traité. Le coffre pouvait être n'importe quoi d'autres (un fauteuil, un bureau, une étagère...), il n'a aucune importance puisque ton thème est celui de la poupée. Je devrai en tenir compte dans mon classement, mais ça ne joue pas sur la qualité du texte en lui-même.
La fin que propose Blahom est sympa aussi, mais la tienne ne m'a pas dérangée. Celle de Blahom a l'avantage d'être plus mystérieuse, plus dans l'ambiance, la tienne d'être plus visuelle. Donc, ce n'est qu'une question de choix de l'auteur.

Merci Catherine, je suis content si tu as été prise par le texte. En même temps, c’est vrai qu’il est un peu hors sujet. Et pour tout dire, je l’ai écrit dans une période de doute et de creux… Je ne m’attends pas à ce qu’il finisse bien classé, mais c’est tout j’assume. (La version que j’ai envoyée à l’AT Luciférines me satisfait encore moins… À vouloir faire d’une pierre deux coups, j’ai sans doute juste donné un grand coup d’épée dans l’eau ! Après, pour des raisons personnelles, c’est une histoire qui me tient à cœur… Je la réécrirai peut-être un de ces jours, avec un peu plus de hargne / conviction !)

De toute façon, malgré mes bémols, je trouve ce texte très plaisant à lire. Il manque juste d'un poil de surprise. Et ce n'est pas bien grave, comme diraient certains, tout a déjà été écrit, on ne peut donc pas toujours trouver le ch'ti truc qui démarque de ce qui a déjà été fait. Ça n'empêche pas pour autant un récit d'être agréable.
Rien à voir, mais j'ai aussi tenté l'AT Luciférines, mais pas avec mon texte sur ce concours.

Je reprendrais sans y ajouter grand chose ce qu'on dit les autres avant moi : les moins de ton texte c'est le thème n'est pas original, et que le coffre y est vraiment très secondaire. Mais le gros plus est le style très vivant et fluide, bien raconté.

Je dirais que ton histoire est comme un film d'horreur anglo-saxon des années 60/70, par exemple ceux de la Hammer, qui suivent certains codes assez communs qui font qu'on sait à peu près d'avance ce qui va arriver, mais, quand ils sont bien menés, on prend quand même du plaisir à les regarder. Je préfère moi aussi la fin avec le feu, plus visuelle, cinématographique aussi : bien des vieux films d'horreurs se terminent par un incendie, mais c'est souvent un feu purificateur qui détruit la demeure maudite, alors que là c'est plutôt le feu de l'enfer ! Bonne chute aussi avec le message d'Estelle.

Je croise les doigts pour toi pour Luciférines : je ne sais pas quels seront leurs critères de sélections, mais je sais qu'ils aiment les histoires bien noires, comme la tienne.