Après la guerre - Projet Bradbury 2020

Toujours dans le projet Bradbury j'ai voulu essayer une nouvelle qui mèle post-apo et absurde.
C'est un genre d'univers que j'ai jamais exploité mais que je sais populaire par ici alors je suis super impatient d'avoir vos retours !

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C'est un peu bizarre sur la fin mais assez original. Un bon moment de lecture mais je n'ai pas compris le lien avec l'histoire precedente.

Perroccina a écrit:C'est un peu bizarre sur la fin mais assez original.  Un bon moment de lecture mais je n'ai pas compris le lien avec l'histoire precedente.

Il n'y en a pas en fait, j'ai juste numéroté ces textes ensemble parce que je les écrit dans le cadre d'un projet Bradbury, il n'y a pas de continuité ou quoi que ce soit.

Merci pour ta lecture en tout cas ! Je peux te demander ce qui t'as semblé étrange ?

C'est un bon univers, qui pourrait s'étoffer. J'ai noté des passages bizarres comme celui ou ils mangent une soupe (j'ai relu plusieurs fois le passage et... c'est assez absurde... volontaire ?) Quelques descriptions qui pourraient êtres approfondies peut-être aussi un travail sur le rythme. Mais l'idée est bonne. A++

L'atmosphère que créent les deux personnages avec le cynisme qui devient presque un personnage à lui seul. Une histoire qui semble sortir de nulle part et n'aller nulle part dans une sorte de boucle temporelle infinie. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. Cela rend bizarre, destabilisant, mais sans doute était-ce ce que tu voulais produire.

Disons que j'avais envie de créer une certaine ambiance mais ça doit manquer de finesse, sans doute...
L'idée c'était de proposer un mélange d'absurde et d'humour noir, quelque chose qui s'inspire un peu de Brecht et de Buzzati dans l'idée.
En fait j'ai pas mal relu Buzzati dernièrement et j'avais envie de me projeter un peu dans ces univers un peu dénués de sens mais je ne voulais non plus que ça se voie trop...

Enfin c'est vraiment un essai, j'en suis pas complètement mécontent.

Cela dit, comme l'a soulevé Endymion, peut-être qu'étoffer le format et proposer quelque chose de plus consistant serait une bonne idée.
Surtout que j'ai bien envie de reprendre cet univers d'apocalypse un peu idiote.

Je viens de terminer la lecture de ton texte. Il n'y a qu'une chose que je n'ai pas comprise. La finalité de l'histoire de la soupe.

spoiler:

L'histoire n'est absurde que dans certaines situations mais sinon elle se lit très bien. Je suis très mauvais juge concernant la qualité des écrits des autres, étant très voir trop critique envers les miens. Le fait de poster des texte sur le forum est déjà positif car tu les laisse a l’appréciation positive ou négative des autres membres du forum.

Personnellement, j'ai apprécié cette histoire au même titre que la précédente. Ton style et ton écriture sont agréable et facilite la lecture...en tout cas la mienne

Hello Kalcidian ! Merci de m'avoir encore lu !

kalcidian a écrit:Je viens de terminer la lecture de ton texte. Il n'y a qu'une chose que je n'ai pas comprise. La finalité de l'histoire de la soupe.

spoiler:

C'est plus ou moins ça, la guerre que les personnages mènent est juste absurde. Dans l'idée ils ont même oublié les raisons de ces combats, ils s'en foutent, d'ailleurs. Ils se battent parce qu'il y a une guerre, c'est surtout ça.

J'ai pas écrit ce texte avec la volonté de lui donner une morale ou un sens spécifiques, je voulais juste quelque chose qui s'inscrive dans le genre de l'absurde que j'aime énormément lire en ce moment.

Ha ! Et la soupe elle a pas plus de sens que le reste. C'est juste que ces deux soldats sont tellement déboussolés que finalement ils s'inquiètent plus de si leur soupe est comestible que de la valeur des documents qu'ils ont trouvé.

Du coup ça marche. merci pour tes texte très agréable à lire au demeurant.

Merci à toi pour tes lectures et tes retours toujours très enrichissants !

J'essais dans la mesure de mon ressenti. Je ne détiens pas toutes les réponse mais ton style me parle contrairement a certains auteurs (amateur comme pro) dont le style ne me convient pas.

Dit toi que même mon style ne me convient pas après relecture de mes textes d'ou mon peu de texte sur le forum. Je pense que je suis un éternel insatisfait.

Hello, Martin !

Déjà, la bonne surprise de trouver ici une nouvelle de ta part, toi qui es plutôt habitué au format prose poétique. Mais tu sais quoi ? Ca marche super bien !
C'est très bien écrit, rythmé, c'est vivant et tu arrives vraiment à donner de la couleur et de la singularité à tes personnages, avec pourtant pas grand-chose d'autre que des dialogues et quelques détails ici ou là. Si ton but était d'écrire un récit absurde sur les affres de la guerre, eh ben je trouve ça tout à fait réussi ! Après, peut-être que le trait est un peu trop forcé par moments (je pense notamment au passage avec les gars de la secte qui leur barrent la route ou le gag du bouton "on" sur l'appareil de communication), mais ça reste bien dans le ton de ton récit. Peut-être juste essayer d'un peu doser ces effets, mais je le répète : dans l'ensemble, ça fonctionne très bien.
Ceci dit, peut-être étais-tu un peu pris par le temps ou peut-être parce que c'est un format moins habituel pour toi, mais j'ai vu passer pas mal de petites bourdes (enfin surtout des coquilles d'accord ou d'inattention, rien de grave) :

P.4 : "Le deux hommes"
P.5 : "Les deux autre se regarèrent"
"ce sera toujours ça de fait, non" (manque le point d'interrogation)
"Jacob et Florian furent reçu dans une boutique"
P.6 : "ils allaient délivrer les documents centre de commandes." (mot manquant, "au centre de commandes", j'imagine ? )
P.7 : J'ai remarqué sur cette page et un passage à la suivante où ton texte passe étrangement du passé (imparfait ou p. simple) au présent...
"et le plaça avec précautions à l’arrière de la jeep"
" - Je tire, doc ? interrogea une nouvelle fois, Florian." (virgule en trop)
P.9 : "- Pourquoi quelle raison fais-tu cette guerre, Doc ?" (l'un ou l'autre, choisis ton camp, camarade)
"et désigna la ville délabrée en en contrebas."
"- Et toi ? Pourquoi tu participe à cette guerre ?"
P.10 : "de la faction aux brassard blanc et bleu."
"La vie dans ce monde tenait parfois à des choses surprenante et dérisoires,"
P.11 : "Le commandant traversa le parvis de l’église, une pipe et une tabatière." (..."à la main" ou autre, mais manque une indication en tous cas)

Ah et le coup du brassard retourné lol j'ai beaucoup aimé, encore un point qui souligne par ce détail quasi insignifiant toute la bêtise et l'absurdité de cette guerre sans ligne directrice, où chacun a oublié pourquoi il se battait.
Une bonne surprise donc, heureux d'avoir loupé ce texte à l'époque pour pouvoir me rattraper aujourd'hui !

Au plaisir de te relire sur le format nouvelle Martin, ça te réussis plutôt bien

Hello Tak !
Comme tu le dis, la nouvelle c'est pas du tout le gros de ma production, généralement j'ai des idées qui finissent en synopsis partiellement achevés qui prennent la poussière dans un grand cahier.
Mais c'est vrai que celui-ci avait été mené à son terme.

Comme tu l'as bien souligné, ça s'inscrit dans l'esprit de la littérature de l'absurde. Il faudrait que je prenne le temps de le relire vu qu'il croule vraisemblablement sous les coquilles. Je me rappelle que j'ai réécrit plusieurs versions du passage avec la secte qui est (de mémoire) stéréotypée au-delà du raisonnable, ça ne m'étonne pas que le dosage sonne un peu bancal.
Contrairement au Petit Chaperon Rouge, celui-ci, j'ai plus envie de le reprendre parce que je m'étais bien fendu la gueule en le concevant. En fait je l'avais même envisagé comme une mini-série ; j'avais d'autres idées pour cet univers post-apo un peu stupide, elles doivent être dans ce fameux cahier.

Merci beaucoup pour ta lecture et tes compliments, je pense que je m'attèlerai à une version plus raffinée dans les mois à venir !
Dans tous les cas maintenant que ce foutu recueil de poésie est parti se faire imprimer la tronche, je vais avoir du temps pour me pencher sur la nouvelle ; un genre que j'adore profondément mais dans lequel je me sens terriblement maladroit.
T'façons, c'est en forgeant qu'on devient forgeron.