LECTURE EN COURS 2019 - 2020

Adam Nevill, je n'ai lu que Appartement 16 de lui. Pas un coup de cœur, mais assez efficace pour tenter à nouveau cet auteur à l'avenir. Préférer Le temple au Rituel, donc, c'est noté !

Nécroscope est super, je confirme !
Le tome 2, j'avoue avoir moins accroché, mais faut pas s'y fier : j'ai une allergie de plus en plus prononcée avec les sagas, je décroche 9 fois sur 10 dès le tome 2.
Par contre, je crois que la saga n'a jamais été traduite entièrement en français :/ Il n'y a que ces 2 tomes justement

En fait, il y a bien trois tomes. Je ne sais pas si l'image sera visible mais voici à quoi il ressemble :

Je savais pas que Bragelonne avait repris le flambeau. C'est une bonne nouvelle ! Peut-être traduiront-ils les tomes suivants tôt ou tard du coup.

Bragelonne a repris le flambeau de fort belle façon. Les bouquins en question sont de superbes objets. J'adore le lettrage du titre bien dans l'esprit des romans de terreur américains des années 80. Les couvertures sont superbes.

C'est sûr, ils font toujours un super job à ce niveau, jusqu'à leurs éditions de poche qui sont superbes aussi ; d'ailleurs, la dernière en date reprend le nom de collection "Terreur". Ça fait plaisir à voir quand on sait comme c'est un genre de niche, souvent mis de côté au profil de la bit-lit et des nouvelles variantes du fantastique.

En effet. Et c'est d'autant plus appréciable que la tendance récente de certains éditeurs consiste à nous concocter des couvertures fades et insipides. C'est la raison pour laquelle j'ai un faible pour les éditions plus anciennes (parfois même les éditions originales), plus colorées, plus criardes mais tellement plus fun.

À titre de comparaison, la couverture de Danse macabre.

L'édition du Livre de Poche que je possède :

   

L'illustration pourrait être sympa si elle était bien mise en valeur, ce qui n'est pas le cas ici. Le nom de l'auteur occupe la moitié de l'espace disponible. C'est moche.

Une édition anglaise (Futura) :





Le nom de l'auteur n'occupe cette fois qu'un tiers de l'ensemble et l'illustration, certes peu originale, me plaît. Le joli serpent, la chauve-souris et la tête de mort.


(J'espère que les images sont visibles.)

Les images sont visibles, oui.
Même avis. La couv récente est fade alors qu'il suffisait d'un meilleur éclairage pour en faire quelque chose qui attire l’œil.

Pour le nom qui prend la moitié de la surface, c'est malheureusement inévitable avec les auteurs célèbres ; les gens achètent plus pour le nom que pour l'histoire en elle-même dans ces cas-là, et les éditeurs l'ont bien compris.
J'avais d'ailleurs vu une photo sur facebook de 5-6 livres d'un auteur (j'ai oublié lequel) où on voit le nom, d'abord tout petit sur le 1er livre, prendre de plus en plus de place, jusqu'à un résultat similaire à la photo que tu as postée sur le dernier livre paru.
Si je comprends la logique marketing derrière, j'ai jamais adhéré au visuel que ça rend au final. D'autant que, personnellement, le nom d'un auteur n'est pas du tout une priorité quand j'achète un livre.

Pour ceux qui apprécient les couvertures des romans de terreur vintage, je recommande la lecture de l'excellent Paperbacks from Hell : The Twisted History of '70s and '80s Horror Fiction de Grady Hendrix et Will Errickson.




Le site Too Much Horror Fiction de Will Errickson est aussi très sympa :

http://toomuchhorrorfiction.blogspot.com/

Il a l'air intéressant ton Paperbacks from hell Blahom. Je suis une quiche en anglais mais la chose me tente bien.
En ce qui me concerne, j'ai terminé le dernier S. King, L'institut, et après un début plutôt laborieux, j'ai bien aimé. Il ne restera pas comme l'un des meilleurs (mon top 3 demeurent : Salem, Dead Zone et Misery) mais c'était un bon moment de lecture et c'est tout ce qui compte.
En revanche je suis très très dubitatif sur Pandémie de Robin Cook. Je viens de le commencer et le moins que l'on puisse dire c'est que j'ai beaucoup de mal. À dire vrai, après une trentaine, quarantaine de pages, je suis pas loin de dire que c'est une putain de daube. L'histoire s'annonce pourtant pas mal : une maladie inconnue se répand à NY. Cool. Du réchauffé, mais cela ne me dérange pas. Mais, Bordel, est-ce que l'auteur ne serait pas en train de nous prendre pour des cons ? Déjà, je n'aime pas les descriptions trop poussées des personnages, surtout lorsqu'il s'agit de décrire le héros. Généralement on nous fait bien comprendre que c'est LE héros parce que, bon, il est grand, il est beau, il est fort, il est très très intelligent, et en plus il est sympa. Là on n'y coupe pas. Le mec, je cite, à les "yeux couleur sirop d'érable" (il est sérieux, lui ?). Il est l'un des médecins-légistes les plus brillants, que dis-je il est le plus brillant, de l'IML. Il a plein d'amis, y compris des noirs, parce qu'il joue au basket (l'auteur précise "de rue") sur un terrain de son quartier (il semble d'après ce que j'ai lu sur Babelio qu'il ait lui-même payé la construction dudit terrain... À vérifier !). En soi, ça fait déjà beaucoup, mais ce n'est que le début ! Le pire, c'est sa vie de famille. Je vous la fais courte. Ce beau médecin légiste a été marié et père de deux enfants autrefois. Oui mais sa femme et ses enfants sont morts... Dans un accident d'avion. Du coup, après plusieurs années, il refait sa vie. Il a de nouveau une femme et deux enfants. Sa femme est son patron à l'IML et ça ne le fait plus trop entre eux. Surtout qu'ils viennent de découvrir que la petite dernière est autiste. Dieu merci, son fils aîné, d'une dizaine d'années, qui se remet tout juste d'un cancer (!), est super avec sa petite soeur qui, donc, ne cesse de "régresser". Et c'est super parce que le fils aîné a vécu des trucs durs, tant à cause de son cancer donc, que du kidnapping dont il a été l'objet...
Là j'ai lâché l'affaire. Le tout exposé dans un dialogue dont la visée n'est qu'informative et dont on se serait bien passé... Pas sûr d'aller au bout de l'histoire.

On dirait le résumé d'un épisode de télénovelas. Le gamin serait pas aussi adopté et à moitié aveugle en réalité, tant qu'à faire ?
Je crois n'avoir jamais lu de Robin Cook. Après cet aperçu, je pense continuer sur cette voie.

Bah, il y en a des bons, de Robin Cook. Mais le thriller médical s'essouffle, comme les séries médicales à profusion et toutes plus niaisardes les unes que les autres... y en a un que j'ai adoré mais la j'ai plus le titre... arf... je le retrouverai.

Pour le coup, c'est plus le background très exagéré que le genre (thriller médical) qui me parait problématique.
Après, effectivement, ça n'empêche pas qu'il ait écrit de bonnes choses avant ou après ce livre précisément. Chez certains auteurs, le niveau est vraiment différent d'une histoire à une autre ; Masterton est toujours le premier qui me vient à l'esprit de ce côté, je le trouve vraiment capable du meilleur comme du pire.

Ah voilà, "Risque mortel" et "Rapt". Ceux là sont vraiment bien. Pour les autres, Cook ne fait pas partie de mes auteurs favoris. J'avoue ne pas connaître Masterton. Mais effectivement, certains auteurs ne sont pas réguliers dans la qualité de leur histoires.

Sérieusement, on sent que l'auteur à énormément bossé l'arrière-plan scientifique. Mais les personnages ne sont pas du tout, mais alors pas du tout crédibles, ni travaillés. Et après 30 pages, qu'on puisse s'en apercevoir, c'est assez problématique. Exemple : le héros discute avec l'un de ses meilleurs amis (ce long dialogue informatif dont je parlais plus haut). Et ledit ami ne cesse de demander au toubib : et ton fils, maintenant, il a quel âge ? Et ta fille, ça lui fait quel âge ? etc. Moi mes meilleurs amis, je connais l'âge de leurs enfants. Et bordel, ce n'est que le début... Pourquoi avoir bâclé le truc à ce point là ? Et franchement si ce que j'ai lu sur Babelio est vrai, si le mec a réellement fait construire sur ses deniers propres, le terrain de basket du quartier, là, je crois que je me flingue. Les personnages Bigger than life, moi, souvent, ça me gonfle.

Oui je suis d'accord. Peu importe l'univers, des personnages attachants et crédibles auxquels on peut s'identifier font parfois la qualité intrinsèque d'un roman... ( de tout récit en fait).