Siphon

Désolé Paulux de dire a même chose que les autres, mais je n'ai rien compris non plus !
Ton spoiler m'explique des choses que je n'avais pas du tout saisi en lisant. C'est malheureusement un peu le cas des textes de toi que j'ai déjà lu : comme le dit Françoise, un style haché, sans fluidité, et une narration très confuse qui le rend peu compréhensible. C'est dommage, parce qu'à côté de ça, il y a généralement de bonnes idées. Ton style serait à travailler !

Merci de tes retours Paladin, je garde tout ça à l'esprit, en espérant réussir à améliorer les choses !

Il y a dans ce texte une bonne atmosphère de terreur mais je m’y suis perdu et j’aurais du mal à résumer l’histoire.

Spoiler:

Merci Tobermory, tu résumes assez bien l'histoire. Mais je la reprendrai avec plaisir pour l'améliorer. Merci de ton retour !

Mitigée aussi. Le début est très bon, mais il ne sert à rien. Quand on arrive à la fin de l'histoire on s'attend à voir réapparaître la nouvelle famille de l'endroit, et encore plus l'employé des eaux qui est annoncé très mystérieux et même inquiétant. Mais non, ce n'est pas le cas, du coup c'est très frustrant.
La deuxième partie, le vrai récit donc, n'est pas trop mal au niveau de l'idée, même si elle n'est pas très originale, l'enfant est plutôt attachant, mais l'intrigue est un peu embrouillée et un peu longue aussi. Si j'ai bien compris ce que tu voulais raconter, je comprends que ce ne fut pas le cas pour tous, ça manque de structure formelle pour bien dégager les étapes. De plus, il y a peut-être trop d'idées pour la longueur du texte, ce qui t'a amené à survoler la fin. Si on peut comprendre que le guetteur a agressé la famille d'Olivier, c'est totalement survolé et on ne sait pas pourquoi il a fait ça, si c'était son but premier, si ce n'était qu'un acte banal pour lui, un de plus, si ça avait un but précis. Olivier participe à la mort d'une jeune fille (un bon passage), mais il la retrouve, avec son chien, dans l’antichambre des enfers. On peut se demander comment c'est possible puisque les deux sont bien morts. Peut-être qu'ils n'ont pas terminé leur trajet, mais ça mériterait d'être évoqué surtout qu'Olivier ne parvient pas à trouver son frère mort également. J'ai compris que le guetteur voulait la clé parce qu'il a peur de l'eau, mais bon, ça m'a paru bizarre (va-t-en savoir pourquoi).
Il y a aussi que l'environnement m'a un peu sortie de ma lecture. Par moment, il est bien décrit, à d'autres, on ne le comprend plus trop, on s'y perd.
Niveau formel, pas mal d'étourderies et de petites fautes diverses, un style qui atteint son but parfois, et à d'autres moments va dans l'excès.

Merci de ton retour Catherine, et pour cette analyse très complète. Effectivement, vu la quantité d'idées et de concepts que dégageait cette histoire, on partait presque pour une novella. Avec toutes vos remarques, je devrais pouvoir affiner tout ça, et en tirer quelque chose de plus abouti !

Salut paulux !

Comme certains de mes camarades, je n'ai pas tout compris dans cette histoire.
C'est dommage, car il y a une foultitude d'idées, souvent très bonnes, qui donnent un cachet certain à ton récit. Certaines descriptions sont très réussies également (la nature, le caractère oppressant et écrasant de l'été, les différentes scènes de "chute" ou de noyade dans l'eau). Il y a donc des très bons points dans ce texte. Mais outre le style à parfaire par endroits, j'ai trouvé que certaines péripéties manquaient de cohérence entre elles et de "liant" par rapport à l'ensemble. Il y a des passages où on passe presque du coq à l'âne sans transition, où on ne sait plus vraiment où l'on est, s'il s'agit bien de la "réalité" ou "ailleurs", ni vraiment ce qu'il se passe. Certaines images évoquent plus le cauchemar et je me suis demandé à certains moments si on ne partait pas dans la fantasmagorie pure (ce qui collerait bien à l'impact émotionnel que toutes ces épreuves/horreurs auraient pu avoir sur le gosse).
Mais en fait non, pas vraiment, et ça m'a plus déboussolé qu'autre chose en fait...

C'est dommage, car on sent bien le potentiel énorme d'un tel récit, qui pourrait être celui d'un conte sinistre sur fond de passage des âmes d'un monde à l'autre. Les possibilités sont en effet nombreuses et passionnantes. Mais les différentes parties s'imbriquent de façon un peu maladroite et la dernière page est un poil confuse (sans compter qu'il manque une réelle conclusion).
Mais je te donnes quand même quelques bons points pour le cadre, au top, certaines descriptions réellement étourdissantes et une belle note d'intention. A mon avis, tu avais là trop d'idées pour un texte aussi court : avec deux ou trois pages supplémentaires (et peut-être en supprimant cette introduction pas vraiment indispensable), ton texte s'enrichirait considérablement.

Bref, une participation intéressante, mais qui manque un peu de structure et de fluidité à mon goût. Je serais en revanche curieux de lire une 2e version plus aboutie !

J'ai laissé reposer ma lecture car ma première impression était un peu confuse, à l'image de ce tourbillon d'eau qui nous entraîne du début à la fin de ton texte. Pour ça, d'ailleurs, tu fais vraiment bien le job : on a cette impression d'immersion, de noyade étouffante, le lecteur suit malgré lui le courant infernal à un rythme également infernal, sans pouvoir reprendre sa respiration, jusqu'à se retrouver échoué sur le mot "fin". C'est en tout cas le sentiment que j'ai eu : j'avoue ne pas être sûre d'avoir compris exactement la fin, mais il n'en demeure pas moins que les sensations de lecture collent au texte. D'ailleurs, c'est un point où tu es très fort, si je considère les autres textes de toi que j'ai lus : quand l'action est oppressante, l'écriture le devient aussi.

Malgré une nuit de repos, j'ai toujours une impression un peu fouillis de ma lecture : j'ai pas mal de suppositions, de parallèles, sans parvenir à trancher, alors je vais faire une petite liste en vrac :
- tout d'abord, le début : nickel, j'ai adoré. Les descriptions estivales sont savoureuses et pour moi, sudiste qui ne supporte pas la chaleur, c'est criant de réalisme avec ce côté accablant des jours de canicule. Le point plus faible, c'est que le personnage de Sauveur (avec un nom comme ça, on aurait pu s'attendre à un rôle plus grand) ne réapparaît pas. Donc, en fait, l'histoire qu'on pensait avoir (avec un simple flashback deux mois auparavant) n'est en fait qu'une petite introduction sans rôle particulier. On suppose que la tragédie va se reproduire mais comme tu ne reviens plus sur le temps présent, on oublie vite ce début et tout ce qu'il annonce de funeste.
- l'idée de la perte du frère, de la quête façon Orphée pour le ramener est très bien vue. Il y a de superbes images dans ce siphon-antichambre des Enfers. Mais, un peu comme aux enfers, d'ailleurs, j'ai trouvé par moments les descriptions trop longues et confuses : les tours et détours de l'eau, notamment. Elles sont pourtant bien faites, mais à l'échelle du texte ça m'a paru trop, ce qui rend l'ensemble étouffant (paradoxalement, ça colle super bien avec le propos, mais ça m'a un peu éjectée, ça et quelques expressions approximatives)
- je ne sais pas ce qui est vrai ou fantasmé, même si tout l'ensemble paraît réel, je reste dans l'idée que ça pourrait tout aussi bien être un fantasme d'enfant : sous le choc de la mort de son frère, le petit va projeter son impuissance sur un mec un peu inquiétant et voir en lui la cause de tous leurs malheurs. Puis, tel un chevalier, s'imaginer qu'il peut encore sauver son frère s'il s'empare du talisman (la clef) et accomplit certains exploits, comme plonger dans l'eau et en revenir sain et sauf (et il pourrait mourir d'avoir voulu croire qu'il pouvait sauver son frère, ce qui serait une tragédie ignoble pour les parents et un fait divers tragique). Je sais que ce n'est pas ton idée de base, mais je me demande si le texte n'y gagnerait pas en intensité dramatique si en fait tout n'était qu'une quête de petit garçon au désarroi, qui s'impose des épreuves en s'imaginant que s'il les surmonte son frère reviendra. Un peu comme quand on est gosse et qu'on se dit des trucs genre "si j'arrive à rentrer à cloche-pied à la maison alors mon papa trouvera du travail", tu vois où je veux en venir ? Ça pourrait l'amener à faire des choses horribles comme pousser la fille ou le chien dans l'eau en s'imaginant que ça peut payer le prix de retour pour son frère.
- il y a un passage en "tu" où tu interpelles le lecteur qui m'a dérangée, ça casse avec le style du reste
- ce texte m'a rappelé Le Château de ma mère : le sud, le canal, la clef-talisman qui ouvre le passage, le gardien qui fait peur et en qui des gamins peuvent voir un ennemi, deux frères, le père impuissant et la mère fragile...

Bref, un texte qui m'a semblé un peu long dans les descriptions avec une fin confuse, ou expédiée, et un début accrocheur mais malheureusement peu utile à l'histoire. Un art certain pour les ambiances et de la minutie dans les descriptions (bravo pour le passage avec les carcasses d'animaux).