"De chair et d'encre" (Dola Rosselet)

Je ne sais plus quoi dire , si ce n'est merci Zaroff. Mille fois

Mais de rien ma chère. Quand j'aime un livre, je le fais savoir à nos millions milliers centaines de visiteurs.

Très belle chronique, Zaroff.
J'aimerais bien pouvoir le lire pour vérifier l'exactitude de tes propos, mais je vais devoir attendre encore un peu que mes comptes se remettent dans le vert... En tous cas, ça donne franchement envie de s'y pencher !

Cerise sur le gâteau : une interview de Dola Rosselet sera en ligne le lundi 15 janvier. Moment très particulier pour moi tant nos échanges furent passionnants et de haute volée. De quoi argumenter durant des heures car la culture de Dola est très riche. Une belle rencontre.

Au mois de mars, je pense m'attaquer à une certaine Catherine Robert qui, je crois, sort un bouquin chez Rivière Blanche.

@ Zaroff : plaisir partagé, vraiment. C'était passionnant et enrichissant.

@ Catherine : prépare-toi , Zaroff est un lecteur qui dissèque  les textes et les auteurs !

J'ai hâte... ou la trouille... ou les deux.
En tout cas, pour ne pas être totalement HS, je profiterai de la sortie de Thanatéros pour me procurer ton bouquin en même temps (bon, j'aurai pas de dédicace, je râle, mais je pourrai enfin te lire, ça compense).

Après la - superbe - chronique, l'interview :

http://gorezaroff.over-blog.com/-2

Un très grand merci, Zaroff. Pour tout.

Interview bien sympathique. Moi, j'aime toujours quand vous nous proposez ce genre d'articles qui changent du menu habituel. Menu habituel dont je ne me lasse pas, je tiens à le préciser, même si je lis par à-coups.

Belle interview, très instructive. Les questions sont pertinentes, et les réponses bien pensées.

En effet le résultat vaut la peine. Mais avec le talent de Dola, c'était évident. Couru d'avance.

Certes, mais ce n'est jamais facile de parler de la genèse de ses propres histoires, et là, elle réussit avec talent et élégance. Merci pour ce papier très intéressant.

Contente que cela vous plaise ! L'exercice n'est pas facile mais oh combien passionnant.

Merci Zaroff , c'était un plaisir !

Très belle interview, je confirme

À mon tour de donner un avis de lecture sur "de Chair et d'Encre" :

Même –et surtout- sans tenir compte du foisonnement des sous-genres artificiels qui encombrent les librairies, (bit-lit, urban, dark, high fantasy…) je suis convaincu qu’il existe plusieurs catégories de fantastique, ce genre inclassable que la critique méprise et que le public comprend mal. On y trouve les récits qui lorgnent vers l’épouvante, ceux qui rendent hommage aux grands maîtres, les nouvellistes aux préoccupations sociales, les commerciaux qui surfent sur les modes, et que sais-je encore. Il existe aussi une marge de textes qui résistent à tout classement, ce qui énerve sans doute les maniaques pontifiants de la mise sous étiquette. Et je pense que le recueil de Dola Rosselet fait partie de ces derniers, tant la variété des thèmes abordés a tout pour désorienter les taxonomistes du surnaturel. Science-fiction, heroic-fantasy, thriller, horreur, Dola Rosselet n’hésite pas à nous proposer des nouvelles dans tous les genres, avec toujours autant d’originalité. Ses univers, aussi divers soient-ils, portent la marque de fabrique de son talent particulier : esquissés à petites touches, ils donnent toute latitude à leur lecteur d’imaginer des suites possibles grâce à des fins souvent ouvertes, qui laissent le champ libre à l’imaginaire.
Je ne décortiquerai pas chaque nouvelle, je préfère laisser aux chanceux qui vont découvrir « De Chair et d’Encre » le plaisir de la nouveauté, mais ce recueil plein de diversité présente néanmoins une belle unité grâce à un style qui ne se relâche jamais. L’écriture de Dola Rosselet, sous des dehors de simplicité, ne laisse rien au hasard : les termes choisis sont évocateurs, et contribuent à distiller une ambiance particulière à chaque histoire. Distiller… Sans doute le mot est bien adapté, car les parfums et les odeurs occupent une place particulière dans cet ensemble : une fragrance récurrente d’eau de Cologne suffit à susciter l’inquiétude dans « À la Vie, à la Mort », bien mieux que les accessoires trop utilisés des récits de maisons hantées. De même, dans « Comme un Parfum de Deuil », la bien aimée trop tôt disparue est personnifiée par son parfum, comme si chaque être, en plus de son âme propre, se définissait par son empreinte olfactive. Que ce soit sur les champs de bataille de la Grande Guerre ou dans un ascenseur, à la toute fin du monde en compagnie du dernier homme ou dans une arche spatiale désemparée, cette sensualité dans le style de Dola Rosselet, cette attention portée à leur ressenti intime est la marque d’un auteur unique.
Si vous aimez sortir des sentiers battus avec des récits originaux et pleins de sensibilité, si les poncifs actuels d’un fantastique commercial vous écœurent, allez faire un tour sur les berges de la Rivière Blanche, et laissez-vous porter par les nouvelles « De Chair et d’Encre », vous ne reviendrez pas indemnes du voyage…

Mon avis sur De chair et d'encre. Spoiler alert : j'ai aimé.

http://amaranth-chroniques.blogspot.com/2018/07/de-chair-et-dencre-de-dola-rosselet.html