Butcher Forest (texte retiré)

Ben oui, Amaranth. Un film de série B où une fille ne montre pas ses nibards au moins une fois (même si ça ne correspond pas à une scène précise) n'est pas un film de série B. Même si la gonzesse doit couper du bois pour se chauffer, elle va finir par avoir trop chaud. Et donc, elle retirera son pull. Ou alors, elle se plantera une écharde dans le doigt. Et devra retirer son soutif pour éponger le sang. Tu as encore beaucoup à apprendre.

Salut Zaroff,
J'ai lu ton texte hier et me suis laissé le temps de la réflexion pour savoir ce que j'en avais pensé réellement. Sur le fond, j'ai vu beaucoup de bonnes choses ; des trucs qui me parlent. Comme cette référence au cinéma d'horreur des années 80. Tu parles d'Evil dead dans ton texte. Forcément, on y pense. Mais j'ai également pensé à Vendredi 13 (Ah ! le camp de Crystal Lake) ou à Délivrance de John Boorman et j'en passe (si tu veux tout savoir j'ai également pensé à Duel et à Hitcher). Autant dire qu'avec de pareilles fées penchées sur le berceau de Butcher Forest, je ne pouvais que trépigner d'excitation, piaffer d'impatience ! D'autant que la forme... Ben c'est la forme quoi de (pour?) Zaroff. On plonge directement dans l'ambiance, les dialogues sont ultra chiadés ainsi d'ailleurs que les comparaisons ou les métaphores. Bref, tout se passait pour le mieux jusqu'au quatre dernières pages, je dirais. S'agit-il de dire que l'action se précipite ou est précipitée ? Sans doute. Mais tu t'es déjà expliqué à ce sujet. Je crois que mon souci vient du fait que la fin s'inscrit dans une sorte de débauche sanglante. Je n'ai pas de problème sur le côté sanglant. Mais, au-delà du caractère extrêmement rapide de ce dénouement, je pense que ce qui "pêche" à mes yeux se tient dans le déséquilibre que cela fait naître à ton histoire. C'est presque paradoxal en fait : car je pense que pour donner plus d'équilibre à la chose tu devrais mettre plus de morts et notamment un ou deux au début. Je ne sais : j'imagine bien la bande de potes partant au vert pour oublier un crime atroce (un truc qu'ils auraient vu ou, pire, qu'ils auraient commis), peut-être la disparition au milieu du récit de l'un des membres du groupe en prime... Je ne sais pas. On prend tellement de plaisir à te lire dans cette histoire qu'on en demande plus encore. C'est j'imagine une question de longueur de texte... Et/Ou d'équilibre des parties (plaisir... longueur... équilibre des parties... N'est-ce pas un brin équivoque tout cela ?). Merci à toi Zaroff.

Merci à toi. Comme tu le signales, il m'a manqué de la place pour élargir le fond de ma pensée. Mais ce n'est que partie remise.

Et comme Zaroff n'aime pas remiser ses parties....
Poussez pas, je connais la sortie

Zaroff a écrit:Merci à toi. Comme tu le signales, il m'a manqué de la place pour élargir le fond de ma pensée. Mais ce n'est que partie remise.

J'espère, parce que sinon, c'est un vrai plaisir de lecture que tu nous proposes là !

Un très bon récit, complet et détaillé, qui effectivement donne des allure de mini-roman, voire de roman complet.

On comprend assez aisément qu'il y a eu des coupes car toute la fin est plutôt rapide et irrémédiable, par rapport au début, sans laisser de chance aux divers protagonistes. Je ne suis pas certain que le personnage ne remarque pas des phares en pleine nuit, mais ce n'est qu'un petit point de détail.

Vraiment un très bon texte... surtout par la qualité d'écriture et le temps mis à présenter les personnages, les situations, par les dialogues et les anecdotes sur les chansons. Bien réussi !

Merci Paulux.

Impression mitigée. Le style y est, pas de problème, mais le côté abattage mécanique me gêne un peu. Les personnages (cinq paumés et deux tarés) ressemblent trop à ce qu'ils sont : des figurants de film d'horreur de série B. Il manque une vedette à mon sens, quelqu'un à qui s'attacher, qu'on aurait envie de sauver. Du coup, on ne frémit pas vraiment et on suit le massacre en comptant les points jusqu'à l'extermination finale.
Il est clair que tu t'es bien amusé à jongler avec les références du genre, ce qui aurait été parfait pour une parodie, mais pour un récit au premier degré, je crains que ça ne fasse que renforcer l'impression de déja-vu. (Jusqu'au routier de la fin qui rappelle celui de "Duel".)
Un récit qui se laisse lire mais que je ne qualifierai pas de prenant.
Pour ce qui me concerne.

Lu, bon, j'ai kiffé une bonne partie du récit, on a plus ou moins les ingrédients d'un « Délivrance », noyé dans un verre d' « Evil Dead ». Bien que l'on connaisse la fin assez rapidement (suis pas un fan de films d'horreur pour rien), ça ne gêne absolument pas. J'ai aimé le descriptif des personnages, très soignés, on nageait en plein dans le genre « films d'horreur pour ados américains », avec des jeunes buveur d'alcool, torturés par leurs manches et leurs couilles. Les diverses références m'ont plu, que ce soit musical ou cinématographique (Killers putain d'album !!). La scène de sexe entre les meufs paraît débarquer de nulle part, mais je m'en branle en fait, parce que ça m'a plu, mouahahahah !! Sinon, c'est ultra gore, et ça faisait longtemps que j'avais pas lu un truc comme ça. J'avoue que ce genre là, j'ai un peu laissé tombé, pourtant j'étais en plein avec certains de mes textes. Bref, c'est du Zaroff, et j'ai beaucoup aimé.

Merci à vous deux.

Je ne sais pas quoi vous dire... c'est impressionant et imposant mais je ne comprends pas pourquoi les jeunes se font attaquer. Donc je reste un peu de marbre. J'espère que cela ne vous vexe pas. Encore une fois, je serais incapable de faire un texte pareille, alors je me vois mal donner des leçons. Je suis vraiment confus de ne pas être arrivé à entrer dans votre univers.

C'est pas grave. Il arrive que certains ne rentrent pas dans mon univers. Ils meurent dans d'atroces souffrances après. D'une manière inexplicable. On évoque le vaudou...

Question rentrer dedans, faut demander à Paladin... il aime tout ce qui rentre et qui sort.

Lestat, toujours dans la finesse...

Pour ça qu'il aime Zaroff d'ailleurs, tout est fin chez lui.