Butcher Forest (texte retiré)

Je démarre le concours avec un bon petit survival à l'atmosphère eighties. Cinq jeunes font une virée au fin fond du Michigan. Leur destination : un chalet isolé dans les bois. Que deviendront Tony, Phil, Sam, Carlee et Shelby ? Surtout qu'ils sont suivis...
La B.O regroupe ACDC, Black Sabbath et Maiden. Le Jack Daniel's offre une présence réconfortante dans le froid mordant de la nuit tombante. Ah les joies d'un bon feu de camp où les ennemis se tapissent dans l'ombre !

Taille du PDF : 15 pages.
Nombre de signes : 39872.
Mot de passe du fichier : Paranoid

Et pour vous mettre dans l'ambiance, ce morceau est à écouter durant votre lecture. Bon voyage et méfiez-vous de ce qui se passera dans votre dos. Si vous avez un flingue, c'est préférable.

Aaaaah ! Un premier texte, ça fait zizir. Et un texte de Zaroff, ça fait encore plus zizir.
Et qui sait ça va peut-être me donner un coup de fouet pour trouver un truc à raconter (et p'têt même que ça en motivera d'autres).
Je lirai ça dès que possible. Aujourd'hui probablement. Surtout que le pitch m'a alléchée.

Ha, si la bitch t'a léchée, alors...

Génial, je lis dès que possible !

Une petite anecdote concernant ce récit. À la base, la première version fait 77000 signes et non achevée. J'ai donc fait d'énormes coupures pour rentrer dans le cadre tout en trouvant une fin plausible. Sauf qu'à la fin , je me suis aperçu que j'avais oublié une femme qui apparaissait dans les 3/4 du récit. J'ai dû tout remanier. Et Ally est sortie du récit. Dommage, c'était la plus belle. Mais les femmes les plus belles ne sont pas forcément les plus intéressantes...

Ah ça y est, les affaires reprennent
Hâte de lire ça, mais je m'en tiens tout de même à ma ligne de conduite : je ne lirais qu'une fois tous les textes en ligne, comme pour les précédents concours. Mais en tous cas, ton pitch donne sacrément envie !

Sympa de voir que c'est toi qui ouvres les hostilités, et avec Paranoid en cadeau, je vais pas cracher dessus ! Je mets ça sur l'ordi et essaie de lire entre deux clients.

Je ne connais rien au style gore et j'avais une légère appréhension avant de lire cette nouvelle... après je me suis souvenu que j'étais fan des nouvelles de Clive Barker, alors ça va

J'ai beaucoup aimé. Les références sont très sympas quand on s'y retrouve ( "un T shirt du Sabbath Tour de '81?? Enculayyyy..."), ce qui est mon cas.

J'ai personnellement bien aimé et bien rigolé. La fin est frustrante car trop précipitée. Visiblement, il y a eu de la coupure. Je n'y connais pratiquement rien à la littérature d'exploitation mais il me semble que j'aurais adoré un développement autour de comment chaque individu meurt. Si je me réfère aux films, c'est ça qui fait le sel du truc... les individualités confrontées à la mort. C'est bien dommage car je trouvais qu'il y avait une caractérisation délicatement ( *tousse*) posée de chaque personnage. Je les visualisais bien, quoi!

Merci à vous. En effet, le final devrait être plus long. Il m'aurait fallu 20 000 signes de plus.

Un texte qui se lit avec plaisir. Un "survival" censé se dérouler en 88 qui dégage pourtant une atmosphère très 70's. On pense à des films comme Délivrance, Massacre...
Pour moi, Black Sabbath, AC/DC et Nugent évoquent autant les seventies que les eighties... (même si Scream Dream date de 1980).
La référence à Evil Dead m'a paru inutile dans la mesure où je pensais justement à ce film en lisant le passage en question.
L'ensemble est un peu déséquilibré en raison d'un début assez lent (mais loin d'être ennuyeux) et une conclusion quelque peu rapide, voire expédiée.
Les dernières lignes s'avèrent trop prévisibles à mon sens (même si je suis le premier à opter pour ce type de conclusion).
Pour finir, un bon texte que j'ai lu avec plaisir (je me répète) auquel on pourrait reprocher une certaine absence de surprise (je ne parlerais pas de manque d'ambition puisqu'il s'agit ici de pure littérature de genre, parfaitement assumée et atteignant pleinement ses objectifs).

P.-S. L'emploi du terme "exotropie" par le narrateur m'a fait sourire : j'imagine mal un pur spécimen de "white trash" l'utiliser...

Merci à toi.

On retrouve ton style sans fioritures, toujours agréable. Cela-dit, il y a une disproportion, on sent que tu as manqué de place, la fin est expédiée alors que le début s'étire, comme si tu avais saqué surtout sur cette fin. Il aurait peut-être fallu raboter plus dans les premières pages. Mais dans le fond, il aurait fallu que tu n'aies pas de limites de signes pour donner à ce récit tout son potentiel.
Du coup, je suis ressortie du texte un peu frustrée. Au moment où ça aurait dû s'emballer, j'ai eu droit à une sorte de résumé avec détails et meurtres survolés.
A part ça, il reste l'une ou l'autre coquille et quelques répétitions.
Donc, un bon texte, mais que tu devrais reprendre pour lui rendre son signage d'origine, voire même pourquoi pas l'allonger en une petite novella. Il y a un vrai potentiel pour que tu y penses.

Merci. J'ai gardé le texte d'origine. En effet, ce récit posté ici me servira pour prolonger l'autre et, pourquoi pas, en faire une novella de 120 000 signes.

Y'a pas de doute : c'est du Zaroff !

Et je constate encore une fois que tes histoires trashs agissent sur moi comme celles de Catherine : alors qu'à priori je ne suis pas trop porté sur ce genre-là, non seulement je les lis avec plaisir, mais encore ça me donne envie de m'y essayer (Pour l'instant, un seul essai "Lola et les bestioles", mais ce en sera pas forcement le dernier, si je me met des coup de pompes au derche)

L'ensemble est très slasher américain, on s'y croit tout à fait, et l'écriture est si fluide et vivante avec tous les petits détails entre le truculent et le sordide, que, même quand il ne se passe pas grand chose, on ne s'ennuie pas. Et quand ça commence à saigner, on ne se dit pas "enfin !" parce qu'on était déjà bien dans l'ambiance. On y est préparé.

C'est vrai que la fin est prévisible, ça fait un peu fin du "salaire de la peur" qui serait tourné par Rob Zombie ! (Ceci dit, tu n'a pas fait le plus classique, où le survivant croit être tiré d'affaire, mais il est pris en stop par un complice des massacreurs) ... J'ai pas trouvé ça trop gênant.

Bon, par contre, il y a un truc qui m'a gêné, du point de vue de la narration : si tu racontes l'histoire à la première personne, tu ne peux décrire que ce que le narrateur connait, bougre d'âne ! Là, mine de rien, tu passes allègrement de la première à la troisième personne à partir de la page 6. Si tu donnes la parole à Sam, tu ne peux pas à d'autres moment dire ce que font et disent Moss et Gary, pas plus que la petite gâterie de Shelbee sur Carlee. Et encore moins la dernière scène, bien sûr !

A part ce truc qui me choque un peu, c'est du bon, du lourd ! Avec Black Sabbath et Iron Maiden en bande-son, et du Jack Daniel's en plus (Ceux qui ont échangé des mails avec moi savent que j'aime le Jack's Daniel )

Oui, une novella, ce serait une bonne idée (Mais tu me la dédicace sans passer par un concours de mes couilles, ce coup-ci ! )

Je dis donc