J'ai acheté un malheur
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J'ai acheté un malheur
Je tente une nouvelle sorte de poèmes dernièrement.
Pour le petit contexte, ce sont à l'origine des idées d'histoires que je n'ai jamais écrites et qui se voulaient être des contes noirs. Ça a finit en poème, au cas où ça me motive à les écrire un jour.
Ce poème, en l'occurrence, était pour une sorte d'Alice au pays des merveilles sur un gamin qui cherche son malheur (qui est une race d'animal dans son monde fantaisiste).
Mais je sais pas trop quoi en penser. Comme prévu, ça m'a l'air très enfantin dans sa forme et ses rimes. Mais je sais pas, peut-être que ça l'est trop justement, et trop fade du coup... Ou alors le côté enfantin est trop présent et les idées glauques pas assez du tout...
Pour le petit contexte, ce sont à l'origine des idées d'histoires que je n'ai jamais écrites et qui se voulaient être des contes noirs. Ça a finit en poème, au cas où ça me motive à les écrire un jour.
Ce poème, en l'occurrence, était pour une sorte d'Alice au pays des merveilles sur un gamin qui cherche son malheur (qui est une race d'animal dans son monde fantaisiste).
Mais je sais pas trop quoi en penser. Comme prévu, ça m'a l'air très enfantin dans sa forme et ses rimes. Mais je sais pas, peut-être que ça l'est trop justement, et trop fade du coup... Ou alors le côté enfantin est trop présent et les idées glauques pas assez du tout...
"J’ai un jour adopté un malheur
Des poils sombres, des épines aiguisées
L’animal hurlait à toute heure
Et tuait le sommeil, rongeait les pensées
J’ai un jour apprivoisé mon malheur
Ainsi, jamais n’étais-je esseulé
Je prenais goûts aux heurts et aux pleurs
Du haut de ma tour sans clés
J’ai un jour perdu mon malheur
J’étais seul et perdu et dévasté
Sans lui, me dis-je, lentement je meurs
Alors je suis parti en racheter
J’ai un jour adopté un malheur
Des poils sombres, des épines aiguisées
L’animal hurlait à toute heure
Et tuait le sommeil, rongeait les pensées "
Des poils sombres, des épines aiguisées
L’animal hurlait à toute heure
Et tuait le sommeil, rongeait les pensées
J’ai un jour apprivoisé mon malheur
Ainsi, jamais n’étais-je esseulé
Je prenais goûts aux heurts et aux pleurs
Du haut de ma tour sans clés
J’ai un jour perdu mon malheur
J’étais seul et perdu et dévasté
Sans lui, me dis-je, lentement je meurs
Alors je suis parti en racheter
J’ai un jour adopté un malheur
Des poils sombres, des épines aiguisées
L’animal hurlait à toute heure
Et tuait le sommeil, rongeait les pensées "
Re: J'ai acheté un malheur
J'ai pas trop fait attention aux règles classiques, je ne pense pas que c'était ton but.
Par contre, j'ai vu une répétition dans le troisième quatrain ("perdu").
Autrement, sur le fond, je sais pas trop quoi dire. C'est sympa, mais ça ne m'accroche pas spécialement.
Par contre, j'ai vu une répétition dans le troisième quatrain ("perdu").
Autrement, sur le fond, je sais pas trop quoi dire. C'est sympa, mais ça ne m'accroche pas spécialement.
Re: J'ai acheté un malheur
Merci pour ton avis !
Bien vu pour la répétition, faudra que je change ça.
C'est ce que je me disais, ça manque de force en fait.
Bien vu pour la répétition, faudra que je change ça.
C'est ce que je me disais, ça manque de force en fait.
Re: J'ai acheté un malheur
Ah mais j'aime beaucoup ! À la fois cette idée de transformer une idée de nouvelle en poème, mais aussi le texte par lui-même. N'étant pas spécialiste en matière poétique je ne sais quoi dire d'autre que j'aime ce texte...
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
- Messages : 4040
Date d'inscription : 02/01/2012
Age : 50
Re: J'ai acheté un malheur
Ça a un petit côté comptine, ritournelle qui reste dans la tête, c'est peut-être ça qui te donne cette impression d'enfantin. J'aime bien le retour à la situation de départ, assez ironique. Je ne sais pas quoi dire d'autre, je ne l'ai pas abordé avec la sensation de lire un poème.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
- Messages : 5782
Date d'inscription : 04/05/2015
Age : 48
Localisation : au fond à droite
Re: J'ai acheté un malheur
Je trouve ça pas mal du tout, mais peut-être un peu trop court. J'ai l'impression que tu survoles un peu l'émotion que tu aurais aimé insuffler à ton poème. Mais sans assurance... la poésie, c'est pas vraiment mon truc...
Re: J'ai acheté un malheur
Merci Silence, Raven et Cancereugène !
C'est vrai que le survol de l'émotion peut expliquer pourquoi je suis pas convaincu, et pourquoi on sent que l'aspect enfantin et pas le côté sombre derrière. Ça parait évident maintenant mais ça m'échappait jusque-là, avant que t'en parles.
Il faudrait peut-être que je reprenne le concept à zéro, pour régler tout ça.
C'est vrai que le survol de l'émotion peut expliquer pourquoi je suis pas convaincu, et pourquoi on sent que l'aspect enfantin et pas le côté sombre derrière. Ça parait évident maintenant mais ça m'échappait jusque-là, avant que t'en parles.
Il faudrait peut-être que je reprenne le concept à zéro, pour régler tout ça.
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