Lettre à Paul

Voilà ma contribution. Je m'y remet doucement Je viens d'écrire ça rapidement pendant ma pause de midi et j'ai été dérangé plusieurs fois... Je suis assez mitigé sur le résultat. A voir

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Mon chéri,
j’espère que tu vas bien et que tu apprécies le repas que je t’ai préparé. Je t’avais demandé de ne pas rentrer trop tard car une surprise t’attendais. Te connaissant, je pense que tu as cru à une partie de jambes en l’air. Mais ce soir, il n’y aura pas de sauterie.
Là tu es tranquillement à table en train de manger ce succulent repas et je ne suis pas là. En fait, je ne serais plus là. A l’heure où tu lis cette lettre, mon avion est en plein vol pour une destination que tu ne connaîtra jamais. A partir de soir, il va falloir que tu te bouges le cul maintenant que bobonne n’est plus là pour te laver tes vêtements crasseux et te faire à bouffer. Je n’aurais plus à supporter ton humeur de merde et ta mère en prime. Il te faudra aussi trouver un autre cul à défoncer. Tu m’as fait souffrir en m’obligeant à faire les pires atrocités. Mais maintenant c’est terminé, plus jamais. Oui tu lis bien : PLUS JA-MAIS !
Je ne te souhaites pas bonne route et j’espère que tu crèveras la bouche ouverte.

Adieu.

P.S : Je t’ai préparé une bonne blanquette de veau, ton plat préféré. J’espère que la viande est succulente et tendre. Ta mère a été dur à découper.

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Merci d'avoir lu jusqu'au bout

Hello Stéphane ! Très sympa, cette petite chute
Néanmoins, il me semble que tu es passé un peu à coté de l'atelier : bien que la lettre s'adresse au mari à la 2e personne, tu as écrit ton texte à la première personne. Le "héros" de ton histoire est clairement la femme et le "je" prends le pas sur le "tu", puisque c'est elle le narrateur.
Du coup, même si tu utilises la seconde personne, tu ne respectes pas réellement la contrainte de l'atelier.

Mais le texte en soi est plutôt sympa, malgré les petites coquilles ou fautes d'accords (un peu plus de nuances également et de précision dans les tournures ne seraient pas de trop, ceci dit). On passe trop vite de "j'espère que tu vas bien" à "va te faire foutre, mon chéri" sans réelle progression dans la colère de cette femme qui semble avoir vécu le pire de la vie conjugale.
Voilà, tu n'as plus qu'à tenter un nouvel essai !

J'allais dire tout l'inverse de Tak justement : je n'avais même pas remarqué l'oubli du "tu", tellement j'ai été prise dedans. Certes, pour l'atelier, c'est loupé mais pour le plaisir c'est gagné. J'ai précisément aimé cette transition entre le "mon chéri" et la violence des propos qui augmente peu à peu. J'y retrouve bien la lutte entre la femme soumise pendant des années qui, à force de ruminer sa vengeance, finit par exploser. Bref, le côté amour/haine de ce type de relation, qui peut justement toujours basculer dans un sens ou l'autre très rapidement. Un peu à la manière de ces maris violents qui battent leur femme à mort puis reviennent supplier à genoux en les assurant de leur amour éternel.

Bref, atelier moyen mais lettre excellente ! Et 2-3 coquilles mais ça va, je vais pas taper

Merci à vous deux pour vos remarques
Oui, je suis peut-être passé à côté de l'atelier en fin de compte. Comme je le disais, j'ai été un peu dérangé pendant ma pause au taf pendant l'écriture et du coup pas totalement concentré.
Après le Tu je l'utilise quand même, mais pas autant qu'il l'aurait fallu vous avez raison.

En tout cas merci pour vos retours

Cette façon d'aborder l'atelier est originale. Je salue ton idée et comme Raven, cette femme peut passer d'un état tranquille aux insultes même si ça parait soudain.
Par contre la phrase en PS ne m'a pas paru nécessaire. J'imaginais plutôt en lisant qu'elle l'aurait empoisonnée.
Le "tu" est en partie traité par contre.

Du début jusqu’à la fin j'étais dedans !  La chute j'aurai mis un chien à la place de la mère  haha

J'aime beaucoup mais j'avoue que le crescendo dans la violence m'a semblé un peu trop rapide. Ou en tout cas, j'ai manqué de contexte pour adhérer à cette violence soudaine. Ou alors je suis passé à côté de certaines infos. Mais pas moyen de savoir quelles atrocités il l'a obligées à commettre par exemple.

L'idée reste très bonne (et j'adore le PS). Pour le "tu", ça ne m'a pas dérangé. C'est un peu biaisé par l'utilisation du "je" mais le "tu" reste le sujet central à mes yeux.