Maudit

Bonjour à tous,

Je vais vous paraitre ridicule, mais n'ayant pas beaucoup de temps en ce moment, j'ai choisi d'écrire un tout petit texte. Tout riquiquiµ.

J'aurais voulu faire plus, mais je ne pouvais pas, alors j'ai choisi de faire très court, beaucoup plus court que vous tous, pour pouvoir quand-même participer. Il s'appelle "Maudit " (oui, je n'ai pas fait un gros effort d'imagination lol), et fait 8207 signes...

J'espère tout de même que vous l'apprécierez !

http://pdf.lu/VbDW

EDIT : Purée, je suis désolée, je viens de voir que la participation est de minimum 10 000 signes... Du coup, vous retirez mon texte ? Snif !

Effectivement, on ne devrait pas l'accepter, mais d'autre part Anouk aussi posté un texte en dessous du calibrage demandé: 9410 sec (Et non pas 10207 comme elle l'annonce!)

Donc, exceptionnellement, les deux textes sont acceptés, mais c'est bien un effet de la Haute Bienveillance des Divins Admins, qui ne se reproduira plus!

Merci beaucoup aux admins !

Ca démarre trés bien..
Dans l'hyper-réalisme.... c"'est original... Avec un personnage qui ne suscite que peu la sympathie... et puis d'un seul coup, juste avant la fin....
J'aime bien mais j'ai envie de te demander : avais tu pensé à une autre fin?

J'ai presque mis deux pages à comprendre ce qui se passait vraiment et que je ne lisais pas les simples états d'âme désordonnés d'un mec très déprimé.
Sur la taille de ta nouvelle, c'est long.
J'ai sans doute été un peu perturbé par ton style, qui crée aussitôt un ambiance bien noire, mais coupe aussi tout élan.
Ton texte me semble une parfaite parabole de la dissolution d'une psyché dans l'abattement. Tout ne pourrait être qu'allégorique.

C'est sombre, très sombre, limite étouffant. La narration à la première personne et au présent amplifie cette sensation. Dans ces conditions, la brièveté est une qualité. La folie du narrateur est bien rendue.
J'apprécie l'originalité de l'ensemble et la chute réussie.

Une longue errance dans un psychisme déstabilisé par une rupture. Une lente dégradation comme tu sais les décrire mais, à mon sens, plus un exercice de style qu'une véritable histoire.
Pour mon goût s'entend. Lequel, j'en conviens, date un peu et n'évolue guère.
Fais pas attention.

Tu accumules de bien jolies phrases, de belles tournures et des métaphores très pertinentes.
J'ai bien accroché au début du récit, puis au fil des pages, mon attention a décliné.
Et au final, je n'aime pas du tout la fin, à cause de son aspect "mystique", qui n'a rien à voir (selon ma propre personnalité) avec l'histoire.
Cela dit, l'idée était bien trouvée, même pour la fin, c'est juste la référence religieuse qui me sort de ma lecture. Encore une fois, je précise que c'est très subjectif.

Jack a parfaitement résumé ma pensée. Plus un exercice de style qu'une véritable histoire. Désolé, je n'ai pas accroché.

Moi, contrairement à Cancereugène, j'ai apprécié surtout la fin: je ne crois pas que la référence religieuse soit à prendre au premier degré, elle est surtout une expression du sentiment de toute puissance du personnage qui était jusque là écrasé par son entourage.

Ceci dit, on est plus dans une variante du "merveilleux", où les choses se passent sans que l'on ait une d'explication du phénomène, c'est un procédé auquel j'accroche assez peu en général. Et le style n'est pas mauvais, mais toujours un peu confus: souvent, tu emplois des périphrases un peu compliquées, alors que tu gagnerais à être plus simple dans ton expression.

J'ai bien aimé le ton et l'ambiance. Pourtant, je pensais qu'il avait tué sa femme et qu'il écrivait sa confession... Qu'on le saurait à la fin. Je ne comprends donc pas la fin : jusqu'au milieu du texte je voyais une cohérence et puis, ça part sur une autre piste qui m'échappe. Belles images qui donnent une poésie peut-être pas voulue à la noirceur d'âme du scripteur (je l'imagine pas du tout divin en tous cas !). Il y a comme une contradiction entre ce qu'il est au départ et sa signature ( ).

Vraiment pas mal... torturé, un récit emporté par les malaises, les manques, les espoirs déçus. Comme l'impression d'émerger, ou de se noyer, dans un mauvais spleen.

Il manque je pense un travail un peu plus fourni et approfondi pour lier le tout. Certains détails comme la marchandise disparue dans le magasin sont déconnectés (il me semble) de ce qui est raconté.

Ça pourrait donner un très bon texte !

J'ai bien aimé ton texte, son ambiance noire et désespérée qui me parle. Je pense un peu comme Françoise, on a presque l'impression que la fin est venue au dernier moment. Elle paraît tomber un peu de n'importe où. Mais en soi, je l'apprécie quand même, même si ce n'est pas ainsi que je visualise le divin. Niveau thème, je ne sais pas trop, je vais y songer un peu avant de me fixer sur son respect.
Et, parce qu'il faut aussi le signaler. Je félicite la bonne relecture de ce texte. Je n'ai relevé qu'un mot en trop, ce qui montre un bel effort de ta part en comparaison de la plupart de tes textes. (bon, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de fautes, juste que s'il y en a, elle ne m'ont pas frappées)

Très bref, en effet, tu peux remercier l'immense mansuétude des admins

Je n'ai pas du tout accroché et curieusement j'ai tout lu d'une traite. Il en ressort un sentiment de malaise, de cercle vicieux "femme/chat/cigarettes" comme un leitmotiv, on tourne en rond sans vraiment avancer, ou si peu. Les phrases brèves amplifient la sensation d'étouffement, d'enfermement. D'un point de vue stylistique, c'est un bon boulot. Les phrases nominales par contre devraient être utilisées avec plus de parcimonie, leur effet est moins percutant car trop nombreuses.

Mais avec ce récit, j'ai plutôt l'impression d'un exercice de style plutôt que d'écriture à proprement parler. D'ailleurs, j'en viens à examiner la stylistique au détriment de l'histoire-même. Le seul truc qui m'ait vraiment plu, c'est ta chute, que je trouve excellente. Malheureusement elle ne cadre pas avec le reste : je pensais qu'il avait tué sa femme et qu'il dormait avec son cadavre (oui, je vais arrêter de lire du Catherine), du coup ta fin mériterait un autre début, ou l'inverse (tu avais ça en tête dès le début ou c'est arrivé à l'improviste sous ta plume ?) Cette idée de Dieu est géniale, cependant, tu pourrais en tirer une sacrément bonne histoire.

J'ai un avis mitigé sur ton texte, un bel exercice qui ne m'a pas emballée mais dont la chute relève l'ensemble. Pour le thème, ce livre n'est pas maudit à proprement parler, il n'est que ce que ton protagoniste veut bien y écrire.

Edit : je viens de lire les commentaires précédents et je rejoins Catherine : tu as laissé très peu de coquilles, tu t'es bien impliquée (et appliquée^^) dans ta relecture, chapeau.

Ces trois pages m'ont paru assez longues (même si elles se lisent toutes seules) jusqu'à la fin, que j'ai trouvé très bonne. J'aime bien cette idée que tout disparaisse peu à peu pour qu'il n'y ait au final plus rien. Ça me rappelle d'ailleurs un roman de Yôko Ogawa, Cristallisation secrète, que j'ai adoré.