Le mal dans la peau.
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°7 : Livre maudit
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Re: Le mal dans la peau.
Merci de ta lecture, Perroccina.
En effet, je n'ai pas tout exploré. Je le fais rarement dans une nouvelle. C'est peut-être un tort, mais je n'avais pas l'impression que ça manquait. Pire, je trouvais même que ce mystère participait à la force et à l'atmosphère de l'histoire. Je comprends néanmoins ton point de vue.
Pour l'oeil neuf, ça joue sans doute contre moi, mais j'avoue que j'ai du mal à laisser poser un texte comme ça. Je m'y suis néanmoins contraint à le faire plus cette fois-ci. On verra si j'y arrive mieux la prochaine fois. Je ne suis pas convaincu d'être capable d'avoir suffisamment de recul.
En effet, je n'ai pas tout exploré. Je le fais rarement dans une nouvelle. C'est peut-être un tort, mais je n'avais pas l'impression que ça manquait. Pire, je trouvais même que ce mystère participait à la force et à l'atmosphère de l'histoire. Je comprends néanmoins ton point de vue.
Pour l'oeil neuf, ça joue sans doute contre moi, mais j'avoue que j'ai du mal à laisser poser un texte comme ça. Je m'y suis néanmoins contraint à le faire plus cette fois-ci. On verra si j'y arrive mieux la prochaine fois. Je ne suis pas convaincu d'être capable d'avoir suffisamment de recul.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Age : 41
Localisation : Montarroi
Re: Le mal dans la peau.
Pour l'oeil neuf, je crois que le temps que doit prendre chacun dépend de la façon dont il oublie un texte. Il ne faut faut le reprendre que lorsqu'on l'a oublié et là les relectures deviennent efficaces.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Age : 59
Localisation : Béarn
Re: Le mal dans la peau.
Perso, je rejoins un peu K², je n’aime pas trop reprendre un texte après l’avoir gardé longtemps de côté.
Je trouve que c’est difficile de se remettre dans l’esprit de l’écriture de l’histoire (qui est différent de l’esprit de l’histoire). Je trouve que 2 ou 3 jours c’est le grand max pour laisser reposer une nouvelle. Du moins pour arriver à un 1er jet qui soit cohérent.
Je préfère directement basculer en phase de béta-lecture. Ça prend 1 à 2 semaines pour avoir des retours, mais je trouve qu’il y une vraie différence entre retrouver ton texte après quelques semaines pour essayer de l’améliorer & le reprendre commentaires de béta-lectures en mains après 2 semaines.
Comme K², je ne suis pas sûr d’être capable tout seul de vraiment faire mieux que le 1er jet (pour le peux de fois où j’ai essayé, j’ai même eu l’impression de faire pire...).
Je trouve que c’est difficile de se remettre dans l’esprit de l’écriture de l’histoire (qui est différent de l’esprit de l’histoire). Je trouve que 2 ou 3 jours c’est le grand max pour laisser reposer une nouvelle. Du moins pour arriver à un 1er jet qui soit cohérent.
Je préfère directement basculer en phase de béta-lecture. Ça prend 1 à 2 semaines pour avoir des retours, mais je trouve qu’il y une vraie différence entre retrouver ton texte après quelques semaines pour essayer de l’améliorer & le reprendre commentaires de béta-lectures en mains après 2 semaines.
Comme K², je ne suis pas sûr d’être capable tout seul de vraiment faire mieux que le 1er jet (pour le peux de fois où j’ai essayé, j’ai même eu l’impression de faire pire...).
Re: Le mal dans la peau.
Certes avoir des beta-lecteurs, c'est le top mais dans le cadre d'un concours entre nous c'est deja plus compliqué
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: Le mal dans la peau.
J'ai lu. Pas encore eu le temps de lire les avis postés, j'espère ne pas faire de répétition (de toutes façons, je veux pas savoir à l'avance^^)
D'emblée, j'ai adhéré au point de vue, très bien trouvé, cette originalité le détachera, à mon avis, des textes qui suivront (et si jamais quelqu'un d'autre avait la même idée que toi d'adopter la narration du point de vue de l'objet, ben ça serait mal barré pour lui ^^)
C'est d'ailleurs bien rendu, on s'attache même à ce personnage : tu as bien dosé le côté anthropomorphique, toutes ses interrogations, ses angoisses, ses désirs et ses pulsions, à mi-chemin entre le livre et l'homme, mais après tout rien que de très normal puisqu'il est les deux.
Le côté maudit : respecté. C'est même intéressant car on voit que tout ce qui arrive est bien malgré lui, un peu par hasard et indépendant de sa volonté. Donc oui, il est maudit quel que soit le point de vue : maudit d'avoir besoin des hommes pour être indépendant, maudit de par sa condition, et du point de vue des hommes. Donc pas de souci pour le thème.
L'écriture est maîtrisée, de qualité.
Maintenant, les points plus faibles :
Je n'ai pas fait de relevé des fautes, vu que ce travail n'est pas pour un AT, mais j'en ai noté 10-12 (+/-, coquilles comprises), surtout au début, rien qui n'empêche la lecture cependant.
J'ai tiqué sur le prénom. Tu vas me dire, pourquoi pas celui-là ? (je me suis un peu torturée la tête pour savoir si Jean-Michel ne pouvait pas se traduire par Necronomicon dans une quelconque langue, donc s'il y a une référence cachée à un truc précis, je suis carrément passée à côté). Le prénom est trop récent pour un livre aussi ancien, me suis-je dit, mais tu as précisé qu'il n'avait pas toujours eu de nom. Donc, ok.
Bon : "il poussiéra" : ok, c'est rigolo, bien trouvé, sympa mais pas la peine de nous en remettre une tartine, on avait bien compris la 1ère fois^^ : autant ça m'a plu le 1er coup (j'ai pensé : joli !) autant ça m'a énervée par la suite. (idem le coup du "palpe", désolée mais ça m'a éjectée de ma lecture, ça m'évoque trop "poulpe" et comme tu évoques aussi les tentacules...)
Durant ma lecture, puis après, une fois fini, je suis restée sur une impression de longueur. Le début est lent, nécessaire mais un peu répétitif à la longue. Et la 2e partie, bien que plus rythmée, ne m'a pas enlevé cette impression.
J'ai bien aimé, justement, cette 2nde partie : elle casse le genre et le rythme. On s'attend à une histoire sombre et tu nous plonges dans une ambiance "les Experts", analyses, paillasses, bref j'ai aimé cette rupture : une 1ère partie lente, sombre, silencieuse et mystique qui débouche sur une partie rythmée, lumineuse, pleine de dialogues et scientifique. Bien mené. (je me rends compte que c'est dans les points faibles, mais tu auras rectifié de toi-même^^)
Le dépeçage/autopsie : scène gratuite, le seul intérêt est de mettre des experts en bizarreries sur le coup. Tu aurais pu rendre ça + ordonné, froid et scientifique, analytique du point de vue de ton livre personnifié, pour ensuite nous offrir un contraste frappant du point de vue des humains sur les lieux du crime découvrant un véritable carnage (du coup, je m'interroge sur la nécessité de ce passage). Tu aurais pu en faire un moment fort : besoin de comprendre le fonctionnement humain pour le livre vs besoin de comprendre les actes d'un fou pour les humains.
La fin : un peu rapide, le coup de poignard. (ça m'évoque un peu HP : la dent de basilic dans le journal de Jedusor...) mais admettons, ça clôt l'histoire. Sauf que ça ne clôt pas grand chose car tu nous fais jaillir un prêtre adepte du cac façon Carmody ou ecclésiaste Grammaton dans le plus pur style deus ex machina... Il est apparemment formé à protéger les livres du genre (ou protéger les gens du livre, ça marche dans les deux sens), donc qui sait de quoi il retourne. Formé par qui/quoi ? C'est peut-être moi, mais ça m'évoque une société secrète, donc un réseau plus vaste. Surtout que ça nous fait nous demander où était stocké ce livre (dans une église?), et qui étaient tous ces gens qui y avaient accès (la morte ou le Jean-Michel d'origine, mais aussi ceux qui découvrent le cadavre), si on savait que ce livre était si dangereux, pourquoi ne pas l'avoir mis + à l'abri ou enchaîné ? bref ils se sont fait avoir comme des bleus... Ta fin me laisse sur ma faim (ah ah ah, je vous dispense de poilade, c'était pas voulu).
Un texte de qualité, ceci dit, relevé par le point de vue adopté. Mais j'ai peur que l'originalité du point de vue ne suffise pas à en faire une histoire à part entière. On dirait que tu es parti de cette idée unique pour en tirer un récit, au lieu de partir d'une idée de récit qui aurait été relevée par le point de vue.
D'emblée, j'ai adhéré au point de vue, très bien trouvé, cette originalité le détachera, à mon avis, des textes qui suivront (et si jamais quelqu'un d'autre avait la même idée que toi d'adopter la narration du point de vue de l'objet, ben ça serait mal barré pour lui ^^)
C'est d'ailleurs bien rendu, on s'attache même à ce personnage : tu as bien dosé le côté anthropomorphique, toutes ses interrogations, ses angoisses, ses désirs et ses pulsions, à mi-chemin entre le livre et l'homme, mais après tout rien que de très normal puisqu'il est les deux.
Le côté maudit : respecté. C'est même intéressant car on voit que tout ce qui arrive est bien malgré lui, un peu par hasard et indépendant de sa volonté. Donc oui, il est maudit quel que soit le point de vue : maudit d'avoir besoin des hommes pour être indépendant, maudit de par sa condition, et du point de vue des hommes. Donc pas de souci pour le thème.
L'écriture est maîtrisée, de qualité.
Maintenant, les points plus faibles :
Je n'ai pas fait de relevé des fautes, vu que ce travail n'est pas pour un AT, mais j'en ai noté 10-12 (+/-, coquilles comprises), surtout au début, rien qui n'empêche la lecture cependant.
J'ai tiqué sur le prénom. Tu vas me dire, pourquoi pas celui-là ? (je me suis un peu torturée la tête pour savoir si Jean-Michel ne pouvait pas se traduire par Necronomicon dans une quelconque langue, donc s'il y a une référence cachée à un truc précis, je suis carrément passée à côté). Le prénom est trop récent pour un livre aussi ancien, me suis-je dit, mais tu as précisé qu'il n'avait pas toujours eu de nom. Donc, ok.
Bon : "il poussiéra" : ok, c'est rigolo, bien trouvé, sympa mais pas la peine de nous en remettre une tartine, on avait bien compris la 1ère fois^^ : autant ça m'a plu le 1er coup (j'ai pensé : joli !) autant ça m'a énervée par la suite. (idem le coup du "palpe", désolée mais ça m'a éjectée de ma lecture, ça m'évoque trop "poulpe" et comme tu évoques aussi les tentacules...)
Durant ma lecture, puis après, une fois fini, je suis restée sur une impression de longueur. Le début est lent, nécessaire mais un peu répétitif à la longue. Et la 2e partie, bien que plus rythmée, ne m'a pas enlevé cette impression.
J'ai bien aimé, justement, cette 2nde partie : elle casse le genre et le rythme. On s'attend à une histoire sombre et tu nous plonges dans une ambiance "les Experts", analyses, paillasses, bref j'ai aimé cette rupture : une 1ère partie lente, sombre, silencieuse et mystique qui débouche sur une partie rythmée, lumineuse, pleine de dialogues et scientifique. Bien mené. (je me rends compte que c'est dans les points faibles, mais tu auras rectifié de toi-même^^)
Le dépeçage/autopsie : scène gratuite, le seul intérêt est de mettre des experts en bizarreries sur le coup. Tu aurais pu rendre ça + ordonné, froid et scientifique, analytique du point de vue de ton livre personnifié, pour ensuite nous offrir un contraste frappant du point de vue des humains sur les lieux du crime découvrant un véritable carnage (du coup, je m'interroge sur la nécessité de ce passage). Tu aurais pu en faire un moment fort : besoin de comprendre le fonctionnement humain pour le livre vs besoin de comprendre les actes d'un fou pour les humains.
La fin : un peu rapide, le coup de poignard. (ça m'évoque un peu HP : la dent de basilic dans le journal de Jedusor...) mais admettons, ça clôt l'histoire. Sauf que ça ne clôt pas grand chose car tu nous fais jaillir un prêtre adepte du cac façon Carmody ou ecclésiaste Grammaton dans le plus pur style deus ex machina... Il est apparemment formé à protéger les livres du genre (ou protéger les gens du livre, ça marche dans les deux sens), donc qui sait de quoi il retourne. Formé par qui/quoi ? C'est peut-être moi, mais ça m'évoque une société secrète, donc un réseau plus vaste. Surtout que ça nous fait nous demander où était stocké ce livre (dans une église?), et qui étaient tous ces gens qui y avaient accès (la morte ou le Jean-Michel d'origine, mais aussi ceux qui découvrent le cadavre), si on savait que ce livre était si dangereux, pourquoi ne pas l'avoir mis + à l'abri ou enchaîné ? bref ils se sont fait avoir comme des bleus... Ta fin me laisse sur ma faim (ah ah ah, je vous dispense de poilade, c'était pas voulu).
Un texte de qualité, ceci dit, relevé par le point de vue adopté. Mais j'ai peur que l'originalité du point de vue ne suffise pas à en faire une histoire à part entière. On dirait que tu es parti de cette idée unique pour en tirer un récit, au lieu de partir d'une idée de récit qui aurait été relevée par le point de vue.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Le mal dans la peau.
Merci de ta lecture, Raven.
J'ai fait le choix de rester du point de vue du livre, sauf pour ce qui est de la toute fin. Du coup, je n'ai pas eu envie de tout expliquer, et de laisser le lecteur nager dans l'incompréhension de Jean-Michel.
A l'origine, Jean-Michel était un livre tout ce qu'il y a de plus normal, en dehors de ce qui était écrit dedans, et de ses matériaux. Du coup, personne ne pouvait s'en méfier. Il se trouvait dans une cave avec ses petits copains mis à l'index. Le premier Jean-Michel et Marie-Louise étaient donc des bibliothécaires.
Le denier personnage à intervenir, je n'ai jamais dit que c'était un prêtre. Il porte une soutane, mais c'est juste une robe ouverte sur le devant et boutonnée de bas en haut (ou haut en bas, ça dépend comment on s'y prend).
La scène de dépeçage aurait en effet pu être un peu plus explicite quant aux motivations et aux conclusions de Jean-Michel. Pour moi, elle est nécessaire, car sans elle, l'histoire n'aurait pas pris la même direction. Et je trouve qu'elle assombrit un peu l'ambiance, et ça me plaisait bien.
Pour ce qui est des fautes, je suis effaré d'en avoir laissé autant. Vraiment, c'est une honte.
J'ai fait le choix de rester du point de vue du livre, sauf pour ce qui est de la toute fin. Du coup, je n'ai pas eu envie de tout expliquer, et de laisser le lecteur nager dans l'incompréhension de Jean-Michel.
A l'origine, Jean-Michel était un livre tout ce qu'il y a de plus normal, en dehors de ce qui était écrit dedans, et de ses matériaux. Du coup, personne ne pouvait s'en méfier. Il se trouvait dans une cave avec ses petits copains mis à l'index. Le premier Jean-Michel et Marie-Louise étaient donc des bibliothécaires.
Le denier personnage à intervenir, je n'ai jamais dit que c'était un prêtre. Il porte une soutane, mais c'est juste une robe ouverte sur le devant et boutonnée de bas en haut (ou haut en bas, ça dépend comment on s'y prend).
La scène de dépeçage aurait en effet pu être un peu plus explicite quant aux motivations et aux conclusions de Jean-Michel. Pour moi, elle est nécessaire, car sans elle, l'histoire n'aurait pas pris la même direction. Et je trouve qu'elle assombrit un peu l'ambiance, et ça me plaisait bien.
Pour ce qui est des fautes, je suis effaré d'en avoir laissé autant. Vraiment, c'est une honte.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Le mal dans la peau.
Je n'arrive pas à télécharger même en faisant le captcha
merci Blahom de m'envoyer par mail ton texte
stienan@gmail.com
merci Blahom de m'envoyer par mail ton texte
stienan@gmail.com
Re: Le mal dans la peau.
Je rejoins l'avis de SILENCE. J'ai eu du mal à m'intégrer dans le récit avec un livre qui se nomme Jean-Michel. J'ai aussi de la difficulté à visualiser un livre dépeçant un corps, alors qu'auparavant, on le voit s'extirper de son rayonnage avec beaucoup d'efforts. J'ai donc eu un problème d'identification. Le style est bon pourtant, mais je trouve l'intrigue pas assez crédible. Pas assez ou trop fantastique. Si ce récit avait été traité d'une manière délirante, genre Evil Dead, peut-être que ça aurait mieux fonctionné.
Re: Le mal dans la peau.
Bonjour,
je n'ai pas lu les précédents commentaires donc j'ai mis en spoiler.
Un texte original en tout cas...
je n'ai pas lu les précédents commentaires donc j'ai mis en spoiler.
Un texte original en tout cas...
- Spoiler:
- Le mal dans la peau.Un point de vue original : l'histoire s'exprime parle biais du livre et on peut cerner l'obsession de ce personnage-livre, recevoir « Personne n'avait daigné inscrire…. », transmettre sa connaissance, subir la sensualité du contact de ses lecteurs et quelque part de se nourrir d'eux. L'introduction au fait que JM est un livre est plutôt bien amené. Puis au court du récit, la découverte de la nature « mauvaise » du livre va crescendo et pourtant on parvient à déceler une certaine « innocence » en lui.
Je commente dans le sens chronologique de la lecture du texte :
- Jean-Michel : le choix du prénom n'est pas heureux même s'il est expliqué brièvement un peu plus tard. Peut-être qu'un prénom plus ancien, voir exotique, ne m'aurait pas autant dérangé.
- Une succession de était/avait qui peut être évitée comme par exemple dans le passage « Jm ne s'était pas toujours appelé… Lorsqu'il avait pris conscience, il n'avait pas de nom. La situation s'était… un homme était entré… Une lumière vive avait noyé… l'air sec s'était... Quelqu'un s'était… s'était posté, avait fait glissé… » ce qui fait beaucoup sur un même passage.
Tenter une autre alternative que ces verbes « creux » (mais je crois qu'il y a un autre terme pour les qualifier) permet de travailler son écriture différemment. Ce point m’avait été signalé par Didier Fédoux qui m'a fait prendre conscience de la chose sur ma première participation et j'essaie d'éviter tous ces verbes « faciles » le plus souvent possible. Cela permet d'orienter les tournures de phrases différemment et de nourrir le texte sans l'alourdir, enfin quand on maîtrise le truc bien sur :p
- Ce passage « En quelques souffles et tremblements, …. il espérait que la chute ne serait pas trop dure » une belle manière de décrire les tentatives de JM pour se libérer par contre le terme « Reptation » : typique d'un serpent, mais peu adapté pour le livre qui ne peut pas onduler de cette manière, même si l'idée est celle du livre qui rampe. Mais là c'est jute un ressenti personnel.
- « N'ayant presque plus conscience » : n'ayant est une formule un peu lourde. Les participes présents en général...
- « il battit de la couverture » : j'ai trouvé l'image excellente.
- « griffa sa couverte en tentante de le soulever » petite coquille « tentant »
- « Enfin, la femme parvint enfin... » répétition.
- « Jean-Michel, lui, sentait se déployer autour de lui... » un peu redondant le « lui »
- « Il y trouva » : les « y » à éviter, enfin c'est personnel. Par contre tolérable sur les dialogues puisque les personnages peuvent utiliser un langage plus ou moins familier selon les cas.
- « Ya pas de quoi » : Y'a peut-être…
- « il se retrouvait aussi isolé que lors des décennies du début de son existence » sans parler de la lourdeur de « que lors des décennies du début » je remarque une légère incohérence : au tout début JM attend « depuis déjà plus de trois siècles »… un petit détail qui pouvait facilement être corrigé.
Continuons la dissection :
-« Le livre étouffa, pesta, mais tandis qu'il …, n'y pouvant plus » n'en pouvant plus…
- « proclama un homme... » proclamer me gêne dans le contexte. Une autre tournure de phrase aurait pu éviter son utilisation ou bien un autre choix.
- « en l'occurrence, c'est de l'homme » : « c'est de l'homme » me paraît maladroit « il s'agit de la peau d'un être humain » aurait peut-être mieux convenu.
- La mort de l'homme en soutane me paraît extrêmement rapide et limite un peu facile. A la lecture on peut supposer qu'il est parfaitement informé du potentiel de JM et pourtant il le prend à mains nues, c'est peu crédible.
Pour conclure : j'ai trouvé le texte original. Certaines choses pourtant auraient pu être facilement améliorées, dommage que tu aies posté peut-être trop vite. Tu aurais pu développer d'avantage, niveau caractères il te restait de la marge.
Re: Le mal dans la peau.
Merci Zaroff et Géraldine pour vos lectures.
Zaroff, je pense que tu aies passé à côté du coup des palpes immatériels qui permettent à JM de disséquer la femme. Il n'obtient cependant ceux-ci qu'après avoir absorbé l'essence de la malheureuse.
Géraldine, je te remercie de cette critique minutieuse. Je suis désolé d'avoir laissé traîner tant de fautes.
Pour moi, le passage que tu évoques est simplement au plus-que-parfait, pour exprimer l'antériorité vis-à-vis de l'action. Du coup, il n'y est pas pas question de verbes faibles, mais d'auxiliaires. Il y a peut-être une façon de jongler avec les auxiliaires pour éviter ces répétitions, mais j'avoue que je sèche, à moins de ne plus se soucier de concordance de temps.
La reptation, s'est tout à fait ça, vu qu'en ondulant de la couverture, il parvient à faire glisser alternativement chacun de ses côtés. Je l'imagine plus comme un type rampant que les coudes, cependant.
Je ne comprends pas ce que tu reproches au pronom "y".
Les décennies du début étant incluses dans les siècles d'attente, je ne vois pas où est le problème.
Pour finir, si l'homme saisit JM à main nue, c'est bien qu'il ne connaît pas le potentiel réel du livre, mais seulement le danger que représente ce qu'il renferme. En effet, le livre lui-même est étonné de développer des pouvoirs. N'ayant été en contact avec personne d'autre, je vois difficilement comment quiconque aurait pu se douter de ses pouvoirs. J'aurais dû être plus clair.
Zaroff, je pense que tu aies passé à côté du coup des palpes immatériels qui permettent à JM de disséquer la femme. Il n'obtient cependant ceux-ci qu'après avoir absorbé l'essence de la malheureuse.
Géraldine, je te remercie de cette critique minutieuse. Je suis désolé d'avoir laissé traîner tant de fautes.
Pour moi, le passage que tu évoques est simplement au plus-que-parfait, pour exprimer l'antériorité vis-à-vis de l'action. Du coup, il n'y est pas pas question de verbes faibles, mais d'auxiliaires. Il y a peut-être une façon de jongler avec les auxiliaires pour éviter ces répétitions, mais j'avoue que je sèche, à moins de ne plus se soucier de concordance de temps.
La reptation, s'est tout à fait ça, vu qu'en ondulant de la couverture, il parvient à faire glisser alternativement chacun de ses côtés. Je l'imagine plus comme un type rampant que les coudes, cependant.
Je ne comprends pas ce que tu reproches au pronom "y".
Les décennies du début étant incluses dans les siècles d'attente, je ne vois pas où est le problème.
Pour finir, si l'homme saisit JM à main nue, c'est bien qu'il ne connaît pas le potentiel réel du livre, mais seulement le danger que représente ce qu'il renferme. En effet, le livre lui-même est étonné de développer des pouvoirs. N'ayant été en contact avec personne d'autre, je vois difficilement comment quiconque aurait pu se douter de ses pouvoirs. J'aurais dû être plus clair.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Le mal dans la peau.
En tous cas, si je ne l'ai pas dit, j'ai beaucoup aimé ton texte. J'apprécie quand il y a une grosse prise de risque et de la créativité en dépit des quelques "maladresses" qu'on peut éventuellement te reprocher. J'ai toujours un gros penchant quand il y a une approche innovante parce que trouver un angle d'attaque original n'est pas facile.
Re: Le mal dans la peau.
Merci de le préciser en tout cas, ça fait plaisir !
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: Le mal dans la peau.
Ce récit est plein de surprises. Il suscite quelques questions :
- Le titre : pourquoi "Jean-Michel" ?
- Le contenu du livre : La teneur du livre aurait pu être davantage exploitée.
- L'idée du livre tueur et l'obssession d'être lu sont bien rendues même si la force d'un livre ne peut atteindre un tel degré. Mais après tout, nous sommes dans le "fantastique".
En définitive ton texte se lit bien. Il fait frémir d'horreur et on se prend à regarder les couvertures des livres anciens d'un autre oeil.
j'ai aimé le côté créatif de ton texte.
Pas si mal, le mal dans la peau !
- Le titre : pourquoi "Jean-Michel" ?
- Le contenu du livre : La teneur du livre aurait pu être davantage exploitée.
- L'idée du livre tueur et l'obssession d'être lu sont bien rendues même si la force d'un livre ne peut atteindre un tel degré. Mais après tout, nous sommes dans le "fantastique".
En définitive ton texte se lit bien. Il fait frémir d'horreur et on se prend à regarder les couvertures des livres anciens d'un autre oeil.
j'ai aimé le côté créatif de ton texte.
Pas si mal, le mal dans la peau !
Re: Le mal dans la peau.
Merci Anouk !
Je suis content que Jean-Michel t'ait faite frémir, malgré son prénom (qui n'a pas de raison particulière. ça me plaisait bien, c'est tout)
Je suis content que Jean-Michel t'ait faite frémir, malgré son prénom (qui n'a pas de raison particulière. ça me plaisait bien, c'est tout)
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Localisation : Montarroi
Re: Le mal dans la peau.
Voilà une histoire très sympa. J'en garde une bonne impression. L'idée est bonne, bien traitée.
Bon, je suis comme d'autres lecteurs un peu déçu par la faiblesse du background : où était donc ce bouquin avant de croiser la nana ? D'où sort ce cureton, pile au moment où il s'éveille enfin ? Pourquoi le cureton n'est-il pas venir plus tôt pour le mettre à l'abri des regards ? Qui est l'auteur ? Pour ma part, j'ai interprété que Jean-Michel pouvait fort bien être le titre... C'est bizarre pour un livre maudit, mais bon, on est dans la fantaisie.
C'est ce que je retiens de ces attaques un peu gore : l'humour. Ok, c'est un peu morbide, mais il demeure une certaine légèreté. Moi, ça ne m'a pas rebuté.
Un très bon début pour ce concours...
Bon, je suis comme d'autres lecteurs un peu déçu par la faiblesse du background : où était donc ce bouquin avant de croiser la nana ? D'où sort ce cureton, pile au moment où il s'éveille enfin ? Pourquoi le cureton n'est-il pas venir plus tôt pour le mettre à l'abri des regards ? Qui est l'auteur ? Pour ma part, j'ai interprété que Jean-Michel pouvait fort bien être le titre... C'est bizarre pour un livre maudit, mais bon, on est dans la fantaisie.
C'est ce que je retiens de ces attaques un peu gore : l'humour. Ok, c'est un peu morbide, mais il demeure une certaine légèreté. Moi, ça ne m'a pas rebuté.
Un très bon début pour ce concours...
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