Dimension TRASH
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Re: Dimension TRASH
Merci pour cette jolie chronique, Catherine. Ton texte est d'autant plus appréciable que tu t'es donné la peine de passer en revue chacun des 20 récits, sans oublier la préface et la postface. Une telle exhaustivité est très rare dans le cas des critiques d'anthos, nombre de chroniqueurs se contentant de signaler leurs nouvelles favorites et, le cas échéant, celles qui les ont moins séduits. Mais grâce à toi, tous les contributeurs ont droit à leurs "quinze minutes" : la preuve que l'auteure de "Je suis méchante" ne l'est pas autant qu'elle veut nous le faire croire... Wink
La transition étant toute trouvée, je relance d'une nouvelle chronique, reçue aujourd'hui :
"Ce livre (certains diront « bouquin ») est une belle vitrine de ce que la littérature (certains refuseront ce terme) gore peut offrir de meilleur. Le gore est un genre de fantastique bien particulier qui assume, qui revendique même son extrémisme. C'est sanglant, sale et monstrueux. Tortures, viols en tout genre, le rouge du sang se mélange au noir de la merde pour donner des récits dont l'ignoble se révèle formidablement réjouissant pour les pervers... dont je fais partie. Réjouissant car il faut quand même ajouter que l'humour est un ingrédient quasi-indispensable à ce (mauvais) genre. Humour noir, décalé, très particulier mais humour quand même.
C'est donc un bouquin totalement déconseillé aux âmes sensibles et les nouvelles qu'il renferme sont toutes, sans exceptions, des histoires pour le moins éprouvantes. Seule peut-être la préface... Le livre s'ouvre sur « Splash !» de Christian Vilà (qui signe une autre nouvelle un peu plus loin sous le nom de Kriss Vilà) qui réunit à elle seule toutes les horreurs citées plus haut. Viol, inceste, morts atroces, larves extraterrestres, psychopathes, etc. C'est dégueulasse à souhaits ! Et l’anthologie se termine avec « La Vieille » de Christophe Siébert qui décrit la lente décomposition d'un corps... et de l'esprit qu'il contient.
Entre les deux ? Rien que du bon ou presque. Je ne vais pas détailler l'ensemble du volume mais on peut quand même remarquer le terrible « Kotok » de Brice Tarvel, le très bon « Junkfood Rampage » de Julian C. Hellbroke, et surtout l'éprouvant « Une heure à tuer » de Corvis, qui ferait presque passer les nouvelles pourtant gratinées de zaroff, Gilles Bergal, Robert Darvel pour d'aimables bleuettes. (Non, là je déconne, Tous les textes sont vraiment « hard ».)
Un dernier mot pour distinguer « Sacré gril » de Nelly Chadour qui associe d'une manière vraiment particulière religion, cuisine et sexe dans une histoire qui donne faim. Vous ajouterez à tout ça une chouette préface et une présentation des livres de la collection Trash (tous indispensables bien sûr) et vous obtenez ce bouquin sulfureusement nécessaire et essentiel à toute bibliothèque « horrifique » qui se respecte. Bref.... un achat obligatoire !"
Une chronique enthousiaste que nous devons à quelqu'un dont j'ai parlé à plusieurs reprises l'été dernier. En effet, l'auteur de ces lignes n'est autre que le célèbre Fantasio, lequel, bien qu'ayant supprimé son blog, n'en continue pas moins à surveiller nos activités de très près. Merci de nous avoir si joliment rappelé à quel point tu nous manques, monsieur Fantasio.
Edit : la liste définitive des candidats au Prix Masterton cuvée 2015 a été publiée il y a dix jours, et ni Dimension TRASH ni White trash n'y figurent (comme ça, au moins, on est fixés) :
http://masterton.noosfere.org/index.php/2016/01/04/le-dernier-carre-des-nomines/
La transition étant toute trouvée, je relance d'une nouvelle chronique, reçue aujourd'hui :
"Ce livre (certains diront « bouquin ») est une belle vitrine de ce que la littérature (certains refuseront ce terme) gore peut offrir de meilleur. Le gore est un genre de fantastique bien particulier qui assume, qui revendique même son extrémisme. C'est sanglant, sale et monstrueux. Tortures, viols en tout genre, le rouge du sang se mélange au noir de la merde pour donner des récits dont l'ignoble se révèle formidablement réjouissant pour les pervers... dont je fais partie. Réjouissant car il faut quand même ajouter que l'humour est un ingrédient quasi-indispensable à ce (mauvais) genre. Humour noir, décalé, très particulier mais humour quand même.
C'est donc un bouquin totalement déconseillé aux âmes sensibles et les nouvelles qu'il renferme sont toutes, sans exceptions, des histoires pour le moins éprouvantes. Seule peut-être la préface... Le livre s'ouvre sur « Splash !» de Christian Vilà (qui signe une autre nouvelle un peu plus loin sous le nom de Kriss Vilà) qui réunit à elle seule toutes les horreurs citées plus haut. Viol, inceste, morts atroces, larves extraterrestres, psychopathes, etc. C'est dégueulasse à souhaits ! Et l’anthologie se termine avec « La Vieille » de Christophe Siébert qui décrit la lente décomposition d'un corps... et de l'esprit qu'il contient.
Entre les deux ? Rien que du bon ou presque. Je ne vais pas détailler l'ensemble du volume mais on peut quand même remarquer le terrible « Kotok » de Brice Tarvel, le très bon « Junkfood Rampage » de Julian C. Hellbroke, et surtout l'éprouvant « Une heure à tuer » de Corvis, qui ferait presque passer les nouvelles pourtant gratinées de zaroff, Gilles Bergal, Robert Darvel pour d'aimables bleuettes. (Non, là je déconne, Tous les textes sont vraiment « hard ».)
Un dernier mot pour distinguer « Sacré gril » de Nelly Chadour qui associe d'une manière vraiment particulière religion, cuisine et sexe dans une histoire qui donne faim. Vous ajouterez à tout ça une chouette préface et une présentation des livres de la collection Trash (tous indispensables bien sûr) et vous obtenez ce bouquin sulfureusement nécessaire et essentiel à toute bibliothèque « horrifique » qui se respecte. Bref.... un achat obligatoire !"
Une chronique enthousiaste que nous devons à quelqu'un dont j'ai parlé à plusieurs reprises l'été dernier. En effet, l'auteur de ces lignes n'est autre que le célèbre Fantasio, lequel, bien qu'ayant supprimé son blog, n'en continue pas moins à surveiller nos activités de très près. Merci de nous avoir si joliment rappelé à quel point tu nous manques, monsieur Fantasio.
Edit : la liste définitive des candidats au Prix Masterton cuvée 2015 a été publiée il y a dix jours, et ni Dimension TRASH ni White trash n'y figurent (comme ça, au moins, on est fixés) :
http://masterton.noosfere.org/index.php/2016/01/04/le-dernier-carre-des-nomines/
Re: Dimension TRASH
Ils ne savent pas ce qui est bon au Prix Masterton.
On retiendra la nomination, ce qui est déjà une belle récompense.
On retiendra la nomination, ce qui est déjà une belle récompense.
Re: Dimension TRASH
J'ai copié Catherine, je me suis permis de commenter les textes de mes petits camarades (ainsi que le mien, après tout...) sur mon blog.
Ici
Ici
Re: Dimension TRASH
Mais, du coup, j'ai oublié de le dire : ta chronique est très bien. Vous êtes quand même tous de sacrés chroniqueurs. Je suis donc jalouse, et donc, je l'ai partagée, na !
Re: Dimension TRASH
Cela dit, je n'ai rédigé que quelques bafouilles par texte, elles sont peu détaillées ces chroniques. Mais je ne voulais pas trop en dire, donc, je reste sur cette forme.
Merci pour le relais...
Merci pour le relais...
Re: Dimension TRASH
Il y a deux jours, j'écrivais ceci :
Merci pour ta chronique, Cancereugène. Je partage l'avis de Catherine : ton texte est très bien. Quelques lignes pour chaque nouvelle suffisent quand comme ici elles savent donner envie. Content de constater que ta joie de figurer au sommaire ne s'est pas émoussée après lecture.
En attendant le retour de mon cher numéro 618, voici l'avis de Wagoo :
http://wagoo.free.fr/spip.php?article2546
Positif dans l'ensemble, lui aussi. Décidément.
Je viens de supprimer ce message pour éviter un double post. Le voici à nouveau, ponctué de l'édit qui s'imposait. Car le dernier article posté sur notre blog a suscité ce commentaire :
"Belle couleur avec des reflets carmin. Tanins épicés et bien structurés en bouche. Les arômes se marient élégamment en une fine acidité. L’anthologie « Dimension Trash » fait du bien aux joues. Nos gorgées préférées : l’hypnotique « Allegro ma non troppo » de Patrice Lamare et son incroyable galerie de freaks ; l’extraordinaire « Sacré gril » de Nelly Chadour (sujet dépaysant, maîtrise du récit à donner des complexes aux meilleurs, chute comme on en raffole) ; « la Vieille » de Christophe Siébert, sublime variation sur le temps qui passe et son terminus : la putréfaction."
Notre ami Schootswater se fait rare sur L'Ecritoire. Mais il n'en demeure pas moins l'un de nos plus fidèles et ardents soutiens. Et ses avis sont toujours aussi délectables. Santé, mon cher.
Merci pour ta chronique, Cancereugène. Je partage l'avis de Catherine : ton texte est très bien. Quelques lignes pour chaque nouvelle suffisent quand comme ici elles savent donner envie. Content de constater que ta joie de figurer au sommaire ne s'est pas émoussée après lecture.
En attendant le retour de mon cher numéro 618, voici l'avis de Wagoo :
http://wagoo.free.fr/spip.php?article2546
Positif dans l'ensemble, lui aussi. Décidément.
Je viens de supprimer ce message pour éviter un double post. Le voici à nouveau, ponctué de l'édit qui s'imposait. Car le dernier article posté sur notre blog a suscité ce commentaire :
"Belle couleur avec des reflets carmin. Tanins épicés et bien structurés en bouche. Les arômes se marient élégamment en une fine acidité. L’anthologie « Dimension Trash » fait du bien aux joues. Nos gorgées préférées : l’hypnotique « Allegro ma non troppo » de Patrice Lamare et son incroyable galerie de freaks ; l’extraordinaire « Sacré gril » de Nelly Chadour (sujet dépaysant, maîtrise du récit à donner des complexes aux meilleurs, chute comme on en raffole) ; « la Vieille » de Christophe Siébert, sublime variation sur le temps qui passe et son terminus : la putréfaction."
Notre ami Schootswater se fait rare sur L'Ecritoire. Mais il n'en demeure pas moins l'un de nos plus fidèles et ardents soutiens. Et ses avis sont toujours aussi délectables. Santé, mon cher.
Re: Dimension TRASH
C'est, il faut bien le dire, un petit avis délectable et bien joliment tourné. Alors merci Schootswater.
Re: Dimension TRASH
C'est vous qu'il faut remercier, éditeurs, auteurs, illustrateurs, maquettiste, pour le travail (j'insiste sur le mot) fourni sur la collection Trash et ses dérivés !
Schootswater- Bourreau intérimaire
- Messages : 142
Date d'inscription : 13/06/2013
Age : 104
Re: Dimension TRASH
J'ai découvert sur babelio un avis, je ne crois pas qu'il ait déjà été posté :
http://fromtheavenue.blogspot.fr/2016/01/dimension-trash-riviere-blanche.html
http://fromtheavenue.blogspot.fr/2016/01/dimension-trash-riviere-blanche.html
Amaranth- Book'trotteuse de l'extrême — Reflet dans un œil gore —
- Messages : 2051
Date d'inscription : 07/03/2012
Age : 32
Re: Dimension TRASH
Chouette ! Merci pour la cadeau d'anniv' !
Plumitive Punitive- Écritoirien émasculé
- Messages : 302
Date d'inscription : 21/07/2015
Age : 48
Localisation : Y vrille sur scène
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