Dimension TRASH

Comme quoi, il existe toujours des bienheureux capables de voir la poésie dans la flaque de vomi. Merci à toi pour ces gentillesses, qui ne manquaient pas non plus d'une verve plus élevée, je tâcherai de garder cette brutalité poétique dans le dedans de mon cœur et de mes mots (peut-être dans un prochain TRASH ou Dimension TRASH 2 ?).

Et voilà, un commentaire entrashé et j'ai tué le topic. Misère !

Meuh non ! Sérieusement, la réflexion de Zaroff m'a interpellé quelque part (oui, au niveau du vécu, non, un peu plus haut... Làààà ! Oui !) : c'est bien la preuve qu'il n'y a pas de genre littéraire "pour filles" ou "pour mecs", mais bien une pluralité d'auteurs avec chacun sa sensibilité, quel que soit le sexe.

Non, pas du tout! Moi j'aime bien ta poésie brute! On est sur le topic TRASH, non?  Ça sonne mieux que si tu avais écris:

"Mais nous autres femmes, avons à subir chaque mois les flots sanguinolents nos menstrues, et lorsque nous enfantons, il arrive que le contrôle de nos sphincters même nous échappe, alors que nous mettons au monde un pauvre être vagissant, encore couvert des sécrétions de nos ventres..."

Et puis c'est pas toutes les Ecritoiriennes qui auront le cran d'évoquer le sang grumeleux qui leur sort de la teucha chaque mois !

Paladin, t'as pas honte d'écrire des dégueulasseries pareilles ?

lester l gore a écrit:Meuh non ! Sérieusement, la réflexion de Zaroff m'a interpellé quelque part (oui, au niveau du vécu, non, un peu plus haut... Làààà ! Oui !) : c'est bien la preuve qu'il n'y a pas de genre littéraire "pour filles" ou "pour mecs", mais bien une pluralité d'auteurs avec chacun sa sensibilité, quel que soit le sexe.

Voilà, la même chose que toi, Lester ! J'ai pas mal tanné Leonox à ce sujet et j'ai tendance à me hérisser un peu quand on s'extasie sur le fait qu'une femme soit capable d'écrire du trash et du gore. Et les mecs qui bloquent dessus ? Sont-ce des mauviettes ?

Héhé, Pala, tu avais reproché à mon Conte Marron d'avoir une narration trop sage, je vois que j'ai réussi à combler tes attentes en quelques lignes. C'est beau, la joliesse de tes mots pour décrire des craderies aussi dégueulbif ! Quel talent !

ps à tous : pour les causes de la désertion provisoire, je blaguais, bien sûr. Mais c'était marrant de ne plus voir quelqu'un moufter après mes énormités.

Plumitive Punitive a écrit:Bah en même temps, nous barbotons chaque mois dans des hectolitres de sang grumeleux qui nous sort de la teucha, sans parler des accouchements hardocre où il arrive qu'on chie en expulsant un kouglof vivant couvert de saloperies gluantes diverses. Il était temps que l'on considère enfin notre potentiel à écrire de l'horreur viscérale.

Je peux te faire une déclaration d'amour ou ça serait considéré comme beaucoup trop niais sur un tel topic ?

Il y a bien une histoire d'amour dans Sous la Peau. Alors OUIIIIIII ! (oups !)

Plumitive Punitive a écrit:

lester l gore a écrit:Meuh non ! Sérieusement, la réflexion de Zaroff m'a interpellé quelque part (oui, au niveau du vécu, non, un peu plus haut... Làààà ! Oui !) : c'est bien la preuve qu'il n'y a pas de genre littéraire "pour filles" ou "pour mecs", mais bien une pluralité d'auteurs avec chacun sa sensibilité, quel que soit le sexe.

Voilà, la même chose que toi, Lester ! J'ai pas mal tanné Leonox à ce sujet et j'ai tendance à me hérisser un peu quand on s'extasie sur le fait qu'une femme soit capable d'écrire du trash et du gore. Et les mecs qui bloquent dessus ? Sont-ce des mauviettes ?

Il ne me semble pourtant pas avoir jamais dit - et pensé - autre chose que ce qu'a écrit Lester. Ça fait assez longtemps que je lis Kathe Koja, Kathy Acker et Gudule pour ne plus avoir à "m'extasier" sur le fait qu'une femme soit capable d'écrire du trash et du gore. En revanche, en tant qu'éditeur, quand je constate qu'en quinze bouquins et une antho on aura proposé plus de textes écrits par des femmes que la Collection Gore en 118 romans, j'ai pas envie de passer ça sous silence, c'est vrai.

Alors oui, t'en as eu un peu marre que je te qualifie de "première dame TRASH", et je peux le comprendre. Parce qu'une discrimination, même positive, reste une discrimination. Soit. Sauf que quoiqu'il advienne tu es et restera la première femme à avoir écrit pour notre collection : c'est un fait, et certainement pas un argument de vente (de merde). Enfin, pour être tout à fait clair à ce propos et répondre à ta question : oui, les mecs qui bloquent là-dessus (et ont donc une stupide approche genrée) sont des mauviettes.

Sinon, pour en revenir au sujet, et alors qu'on a encore fait aucune annonce officielle de notre côté (je préfère attendre de recevoir la maquette finalisée), ça commence déjà à buzzer :

Uncut Movies
4 h ·

Vous savez tout le bien que l'on pense des romans de la collection Trash dont nous vous parlons ici très régulièrement. Alors si tout comme nous vous attendez déjà avec impatience leurs prochains titres sachez qu'un autre éditeur, l'excellent Rivière Blanche, vous permettra de retrouver certains auteurs de la collection Trash mais aussi de la collection Gore voire des deux collections réunies dans un recueil de nouvelles qui s'intitule Dimension Trash !

Romuald et Patrice, je vous

C'est simplement que la remarque de Zaroff m'a remis en mémoire une réflexion postée ici par je ne sais plus qui, qui parlait "d'écriture féminine", et j'avais trouvé que c'était assez bête.

Léonox a écrit:Il ne me semble pourtant pas avoir jamais dit - et pensé - autre chose que ce qu'a écrit Lester. Ça fait assez longtemps que je lis Kathe Koja, Kathy Acker et Gudule pour ne plus avoir à "m'extasier" sur le fait qu'une femme soit capable d'écrire du trash et du gore. En revanche, en tant qu'éditeur, quand je constate qu'en quinze bouquins et une antho on aura proposé plus de textes écrits par des femmes que la Collection Gore en 118 romans, j'ai pas envie de passer ça sous silence, c'est vrai.

Alors oui, t'en as eu un peu marre que je te qualifie de "première dame TRASH", et je peux le comprendre. Parce qu'une discrimination, même positive, reste une discrimination. Soit. Sauf que quoiqu'il advienne tu es et restera la première femme à avoir écrit pour notre collection : c'est un fait, et certainement pas un argument de vente (de merde). Enfin, pour être tout à fait clair à ce propos et répondre à ta question : oui, les mecs qui bloquent là-dessus (et ont donc une stupide approche genrée) sont des mauviettes.

Leonox, je me suis mal exprimée, je te tannais surtout à propos du titre de Dame Trash comme tu l'as souligné dans ton message, et que je préférais encore être désignée par mon numéro (fétiche), comme tu le fais avec Zaroff (jalouse ? Meuh non !). Tu ne m'as jamais fait le coup du "hanlala, je suis étonné-han !" et je ne l'oublie pas.
Et pour les mauviettes, je soulignais justement l'inanité de "genrer" les goûts et l'écriture en rappelant que les mecs qui détestent la littérature trash, ça existe aussi, pour de bonnes comme de mauvaises raisons.

'Oilà, c'est tooooooout-euh !

lester l gore a écrit:C'est simplement que la remarque de Zaroff m'a remis en mémoire une réflexion postée ici par je ne sais plus qui, qui parlait "d'écriture féminine", et j'avais trouvé que c'était assez bête.

Tellement d'accord. Et moi je sais qui c'était. Mais comme c'est une des phrases les plus stupides que j'ai lues sur L'Ecritoire, je préfère ne pas citer l'auteur. Pas sur un sous-forum où il est question de certains des bouquins les plus anti-sexistes que j'ai jamais lus (et que j'ai eu l'honneur d'éditer, accessoirement).

Nelly : si j'en fais des caisses avec Zaroff et son numéro six, c'est, comme tu t'en doutes, à cause de la série Le Prisonnier. Mais si tu me trouves un précédent aussi évocateur et prestigieux avec le chiffre huit, je te promets de ne plus jamais te considérer à l'avenir que comme un numéro.

Pour le reste, des bisous.

En tous cas, bravo à tous les auteurs ! J'ai hâte de le lire ce pavé, un soir, à la bougie, histoire de bien flipper !

Je ne crois pas que tu vas flipper, il va plutôt t'arriver ça :


(A Leonox : tiens ! Le voilà mon numéro 8 classe !
)

Je me suis bien marré à vous lire. Je n'ai pas voulu désigner une "écriture féminine" bien évidemment (Léo le sait, je suis aussi un adepte de Kathe Koja), mais surtout pointer le fait que TRASH est plus large dans ses choix et que les femmes peuvent s'y exprimer totalement. En ce sens, je suis fier et heureux d'avoir des auteures dans notre cercle. Elles apportent un souffle différent et elles se taillent la part du gâteau avec mérite et insolence.