Pierre, papier, ciseaux (texte retiré)

J'ai testé un truc, alors voilà le truc en question (je préfère m'en débarrasser tout de suite). Je ne suis pas sûre que ça colle au niveau du genre, alors si ce n'est pas le cas, il n'y a qu'à le dire, je ne me révolterai pas.

Nombre de signes : 4707

lien supprimé

Hello Amaranth,

J'ai lu ton texte et j'ai préféré attendre un peu avant de commenter & quelques heures plus tard , je m'y suis remis.
Et définitivement, je pense que c'est un très bon texte.

Je préfère lister les points « + » & « - ». Pour une fois que commence par les « - »

 
Points « - »

* C'est le point qui m'a le plus perturbé : le fait que ce soit un peu trop « cliché ». C'est pas non plus trop forcé mais amha (à mon humble avis) c'est un pas du mauvais côté de la limite. Tu serais restée de l'autre côté c'était génial.

* Après, il y a l'aspect « trash » (je m'excuse d'avance parce que c'est certainement pas le bon qualificatif ^^ ), mais des coups de ciseaux dans l'anus pour tuer sa proie, c'est ce que je fuis comme littérature => Ce n'est pas un reproche, c'est juste que ça ne me correspond pas en tant que lecteur : donc je le mets en « - ».



Points « + »

* Ben c'est un super texte parce qu'il m'a marqué. Bravo !

* C'est très bien écrit.

* J'ai vraiment aimé le style de ton écriture et cette omniprésence de « pierre, papier,ciseaux » parce que ça donne une empreinte forte, stylistique, à ton texte.

* Elle est un peu convenu, mais il y a une réelle structure dans l'intrigue, on perçoit bien que le texte déroule une histoire qui est pensée et que tout mène au dénouement.

* La fin ouverte est juste parfaite.

 
Pour résumer :
Le meilleur texte pour l'instant, même si encore une fois je n'arrive pas adhérer à ce besoin de surenchère « trash ». C'est pas que ça me choque ou que je sois outré de lire « anus »… mais je cherche vraiment autre chose dans la littérature.

Le format est court, donc en publication c'est jamais simple, mais amha, tu tiens très certainement là une future publication.


Very good job
A+
TwwT

Hello,
Franchement pas grand chose à dire, bravo!
Juste un tout petit truc :

Spoiler:

Mais mise à part ça c'est un excellent texte...

Tu interpelles le lecteur directement avec l'utilisation du "tu" et du présent, ce qui entraîne une impression d’immédiateté dans l'acte, ainsi qu'un sentiment de culpabilité obligatoire de la part du lecteur... L'action est rapide et l'histoire très claire... Les phrases sont pertinentes et tranchantes... C'est mené d'une main de maître...

Le seul hic étant l'aspect un peu "cliché" relevé par TwwT, des histoires racontant les aventures de ce type de psychopathe et qui se finissent ou se déroulent comme ça il y en a des tas, il aurait peut être fallu te démarquer un peu plus en rajoutant quelques touches personnelles...

Néanmoins je ne peux qu'adhérer car j'adore ce type d'histoire...

Félicitations pour ce superbe boulot!

Je partage les avis précédents. C'est un bon texte, dans le thème car l'enfer du quotidien est tout à fait réel. Le côté cliché est pour moi également, un peu "trop". Après le concours, tu pourrais sûrement adapter ce texte : l'étendre un peu sur le côté répétitif, et modifier les détails clichés de la vie du personnage : bière, télé, chef abusif, cantine insipide, etc.
J'ai aussi noté 2 ou 3 fautes :

Spoiler:

Amusant comme ce texte ressemble beaucoup à ce que je voulais faire au départ, sans y être parvenue.
Je n'ai eu aucun mal à me faire attraper par l'histoire, il serait même plus juste de dire : tu n'as eu aucun mal à m'attraper dans ton histoire.
Tu nous entraines dans ce que ressent ton personnage jusqu'à ce qu'on sombre avec lui, c'est bien écrit, efficace.
Merci pour ce texte.

Intéressante déclinaison de l'enfer quotidien... La routine infernale subie par le personnage est bien rendue.
Un fort bon texte, bien écrit et prenant.

Je rejoins cependant The-wakwak-tree sur l'aspect trash...

Intéressante façon d'aborder l'enfer, peut-être plus effrayante que les flammes et les tortures, parce que ça peut être le quotidien d'un certain nombre de gens. Pas de tous, mais on sait que la souffrance au travail est un phénomène répandu à notre époque où avoir un travail est déjà considéré comme un luxe, et où il est difficile d'en changer. Le boulot peut-être un enfer, qui dit qu'on est pas mort sans le savoir et qu'il n'est pas L'enfer?

Il y a les quelques coquilles et fautes signalées, le coté "cliché" (encore qu'il aurait été difficile de le traiter autrement) sinon j'ai bien aimé ce coté horreur glaçante (à l'opposé du feu de l'enfer traditionnel) et le titre est très bien trouvé!

Ton texte m'a plu. Le côté cliché, perso, ne m'a pas gêné car comme le dit Paladin, il aurait été difficile de le traiter autrement. Et, finalement, je trouve qu'il en rajoute dans le ressenti du lecteur, car qui dit "cliché" dit chose connue, vécue par beaucoup. Donc, la vie horrible de quelqu'un qui pourrait être n'importe qui, pourquoi pas nous.
Le petit passage trash ne me gêne pas non plus, même si je ne suis pas sûre qu'il soit vraiment nécessaire. Mais on peut aussi le justifier par l'histoire de "torcher le cul".
J'ai aussi apprécié la fin ouverte, bonne fin.
Donc un bon texte, oui, oui.

Une faute relevée en plus des autres signalées (enfin je pense que personne ne l'a signalée)

Ah, qu'il doit s'amuser, tu le voies dans ses yeux.

"vois"
A noter que tu fais exactement la même faute six lignes plus bas, ce qui rajoute en plus une répétition.

Bah dis-donc, toutes ces fautes qui m'ont échappées !

Bon, je ne pourrais pas vraiment faire un remerciement approfondi pour chacun pour l'instant (mais je me pencherai plus amplement sur vos commentaires plus tard, promis, et je les prends bien sûr en considération) mais j'en fais quand même un petit généralisé : merci !

De mon côté, l'aspect "cliché" ne m'a pas gêné non plus. C'est sûr que le coup du mec qui devient fou à cause de son boulot/sa routine n'a rien de nouveau, mais moi ça ne me dérange pas. Je trouve que ça se base sur une réalité assez répandue (pas les meurtres ou la folie, mais la dépression à cause du boulot) pour ne pas vraiment être un cliché à mes yeux. Ça va juste plus loin que la réalité, mais c'est aussi à ça que sert la fiction parfois.

Et je dois dire que ta façon de traiter le sujet, pourtant banal dans l'absolu, est juste parfaite. On entre dedans direct, le "tu" est une parfaite approche, et on arrive à la fin sans même s'en rendre compte.

Côté thème, je trouve qu'on ne pourrait pas être plus dedans. A y réfléchir, ce genre de routine serait mon pire cauchemar, et donc un enfer sans égal.
(Info inutile d'ailleurs : l'étymologie du mot "travail" vient à l'origine du nom d'un instrument de torture, le tripalium. Travail/enfer, la réalité serait peut-être pas ailleurs sur ce coup ).
L'idée paranoïaque qu'on serait déjà en enfer est aussi superbe, je l'ai déjà croisé dans certaines citations ou bouts d'histoire, mais jamais mis en scène avec autant d'efficacité que dans ton texte.

Le coup final du ciseau ne m'a pas gêné non plus. Un cumul de ce genre d'actions trash aurait finit par donner une apparence de violence gratuite à mes yeux, mais sur ce coup, je l'ai surtout vu comme l'explosion finale du personnage. Et puis, cette idée ne sort pas de nulle part, elle suit une certaine logique, très tordue certes, mais une logique tout de même.

Bref, c'est avec le texte de Mormir l'un des plus puissants et prenants que j'ai lu pour ce concours pour l'instant. J'aimerais pouvoir atteindre au moins la moitié d'un tel résultat un jour.

C'est vraiment bien, je me suis laissé emporté presque immédiatement par l'énergie, le sentiment de répétition. La seconde personne est évidemment un choix très pertinent. Le final est percutant, peut-être un peu trop, en tout cas jouissif.
Je devrais plébisciter ce genre de texte, direct, sans fioriture, d'une efficacité redoutable.
Et pourtant, je conserve une petite impression de facilité. J'ai eu l'impression que tu avançais en pilotage automatique.
D'autres l'ont dit, tu cumules les clichés dans ton histoire, mais tu les cumules aussi dans le style.
Ton texte est vraiment fun, mais j'ai le sentiment qu'il lui manque quelques idées, si ce n'est dans le fond, au moins dans la forme...

La première partie m'a un peu ennuyée car je n'ai vu qu'une série de clichés sur le travail de bureau. Ensuite, à partir du moment où il y a suspicion envers les collègues, ça décolle et bien sûr la fin m'a bien plu. Il y a comme un problème de dosage : trop de détails sur cette personne et pas assez sur ce qui se passe dans sa tête, s'il s'agit d'un burn-out, d'une vraie dépression...
Bien écrit et bien dans le thème en tous cas.

Un parallèle entre la dépression et l'enfer, pourquoi pas. Le coup de la vie quotidienne - métro / boulot / dodo - perçue comme un enfer par un malheureux bougre était attendu, mais il fallait le faire. En plus c'est bien fait ! Je suis pas du genre à balancer des compliments à tort et à travers au niveau de l'écriture, mais pour le coup j'ai été séduit par ton style - simple, dépouillé, parfaitement adapté, fluide, presque sans défaut (2/3 fautes et détails sans importance). Une lecture sans accroc.

Deux trouvailles qui rehaussent nettement la qualité du texte : 1) La répétition des termes "café, papiers" etc. est un effet bienvenu qui fonctionne très bien. 2) L'utilisation de la deuxième personne du singulier interpelle, c'est une bonne idée. Dommage, cependant, je suis d'accord avec les autres, pour le côté caricatural de l'histoire (surtout les descriptions dans l'entreprise qui font "décor en carton") et la fin que l'on peut trouver un peu plate (ok il se défoule, et après ?).

En conclusion, c'est une très bonne participation (une de plus !) - bravo Amaranth