Synchronie
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Amaranth
Catherine Robert
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Re: Synchronie
Merci de ta lecture.
La version que tu viens de lire est le premier jet. Ensuite, le texte a été un peu retravaillé pour éliminer les lourdeurs, fautes, coquilles, répétitions, etc. Rajouter des détails sur le monde aussi, pour mieux le cerner. La fin aussi a été retravaillée, la relation entre les deux jeunes gens, je la suggère juste en disant qu'ils sont devenus inséparables. Plus simple, mais moins niais.
C'est effectivement l'utopie ultime, celle pour tous et chacun la sienne. Donc, oui, un tueur en série pourrait très bien se créer un monde pour perpétrer des meurtres (mais bon, je ne le dis pas, hein, ça casserait un peu le rêve). Tout comme je ne parle pas du problème d'être trop bien dans les mondes parallèles avec les risques en découlant. Je vois bien les côtés négatifs, mais dans le cadre de l'AT, j'ai bien sûr préféré ne pas en parler.
J'ai choisi de ne pas insister sur le côté prodigieux plus que je ne l'ai fait par crainte de devenir lourde. A mon avis, l'idée en elle-même se suffisait. J'ai donc juste rappelé les bienfaits pour l'humanité et la planète et préféré me concentrer sur l'intrigue. Pour la fin, celle retravaillée est moins niaise donc, mais également plus utopique. Tout est bien qui finit bien. Pour les deux jeunes gens et pour la société utopique où le dernier problème vient d'être quasiment résolu.
Mais comme souvent dit un peu partout, chacun sa méthode.
Mais je crois les doigts pour toi.
La version que tu viens de lire est le premier jet. Ensuite, le texte a été un peu retravaillé pour éliminer les lourdeurs, fautes, coquilles, répétitions, etc. Rajouter des détails sur le monde aussi, pour mieux le cerner. La fin aussi a été retravaillée, la relation entre les deux jeunes gens, je la suggère juste en disant qu'ils sont devenus inséparables. Plus simple, mais moins niais.
C'est effectivement l'utopie ultime, celle pour tous et chacun la sienne. Donc, oui, un tueur en série pourrait très bien se créer un monde pour perpétrer des meurtres (mais bon, je ne le dis pas, hein, ça casserait un peu le rêve). Tout comme je ne parle pas du problème d'être trop bien dans les mondes parallèles avec les risques en découlant. Je vois bien les côtés négatifs, mais dans le cadre de l'AT, j'ai bien sûr préféré ne pas en parler.
J'ai choisi de ne pas insister sur le côté prodigieux plus que je ne l'ai fait par crainte de devenir lourde. A mon avis, l'idée en elle-même se suffisait. J'ai donc juste rappelé les bienfaits pour l'humanité et la planète et préféré me concentrer sur l'intrigue. Pour la fin, celle retravaillée est moins niaise donc, mais également plus utopique. Tout est bien qui finit bien. Pour les deux jeunes gens et pour la société utopique où le dernier problème vient d'être quasiment résolu.
Moi, je réfléchis de moins en moins en écrivant (bon, toujours un peu, mais ça s'est fortement atténué). J'essaie surtout d'être dans l'histoire, de me laisser emporter par elle. Je ne fais donc pas attention au style, aux maladresses ou aux répétitions par exemple. Quand le premier jet est terminé, alors j'entame les longues relectures de corrections et peaufinage. Au final, je ne pense pas que j'aille moins vite que si je travaillais chaque phrase dès sa première écriture. Je crois même que je suis plus performante maintenant, je vais plus au bout de mes projets, je commence à pouvoir viser du plus long, alors qu'avant, j'abandonnais après quelques pages.Alors, pour expliquer mon point de vue : je ne suis pas prolifique en terme d'écriture, je suis du genre écriture laborieuse, 1h pour 1/2 page, parfois pour juste un paragraphe. Je pèse tout, réfléchis tout. Je fais beaucoup de choses donc je pars du principe que je ne peux pas me permettre de perdre mon temps.
Mais comme souvent dit un peu partout, chacun sa méthode.
Moi aussi. Je ne suis pas contre le numérique, c'est l'évolution, mais je préfère le côté tangible du papier. Je reste un vieux dinosaure à ce niveau.1) uniquement les AT où je peux être publiée à l'écrit et qui peuvent me donner une visibilité pour plus tard.
Je travaille plutôt à l'idée, sans viser particulièrement des AT, même si parfois certains me plaisent d'emblée. Cela-dit, j'essaie bien sûr aussi de viser l'originalité. Pas toujours facile, mais autrement plus motivant.2) ne travailler pour un AT que si j'ai une chance d'être prise, s'en tenir au sujet et enfoncer le clou pour se démarquer de ceux qui vont répondre en se disant que ce qu'ils écrivent est tellement génial que même si ça n'a aucun rapport avec le sujet, ça sera pris.
Ce qui rejoint ce que tu disais juste avant. Mais perso, je ne réfléchis pas aussi loin, j'essaie juste de trouver un angle d'attaque original.3) réfléchir à ce que "tout le monde" va faire, à ce qui risque d'être archi exploité, vu et revu, pour m'en démarquer. Ce que cherche un anthologiste c'est la diversité. Même si l'écriture d'un texte est un cran en-dessous de celle des autres, il peut néanmoins être retenu pour compléter et diversifier un recueil thématique.
C'est une base. On doit travailler son texte au maximum, l'expurger au mieux de ses faiblesses. Proposer un travail "pro" autant que possible.4) Je pars du principe que le comité de lecture n'est pas le lecteur lambda: ils vont attaquer les lectures avec déjà en tête l'idée d'éliminer des textes, de traquer les fautes, les non-respects de thème etc..., loin de la lecture plaisir du lecteur habituel. Donc ne rien leur donner qui soit matière à critique.
Ça je le retiens. Compte sur moi pour te le rappeler si jamais.(excellent exemple : ta nouvelle "un monde qui meurt", suffisamment à contrepied de ce que tout le monde va envoyer pour être sélectionnée, en + très courte ce qui accroît ses chances. Si elle n'est pas prise, je m'engage à chanter Le petit Bonhomme en mousse !)
Mais l'écriture quand on vise la publication est un travail. Sauf que je pense qu'il faut aussi qu'elle reste un plaisir. Je n'écris donc que ce que j'ai envie d'écrire, ce qui me fait plaisir. Ensuite viendra le "vrai" travail, celui consistant à rendre mon texte aussi propre que possible. Et puis, s'il y a possibilité, le récit partira tenter sa chance à un AT ou à un concours.Alors, oui, vu comme ça on est loin de l'écriture plaisir. Et je dois admettre que ça s'apparente plus à un devoir à rendre qu'à une plongée dans l'imaginaire. Pour moi ça revient à additionner 1 + 1 pour obtenir 2.
Le 19e siècle, pas pour moi. Tout ce qui a un côté historique, impossible. Ça implique des recherches, de la documentation, et j'aime pas.ou dans quelques mois, quand j'aurai répondu et été recalée à l'AT Otherlands sur le 19e siècle
Mais je crois les doigts pour toi.
Re: Synchronie
Je débute dans l'écriture, je pense que quand j'aurai pris mes marques avec moi-même, j'oserai + me lâcher et j'y prendrai + de plaisir. Du moins j'espère...(sinon, je peux toujours devenir riche et célèbre dans un autre domaine. Fut un temps où j'étais plutôt douée avec la pâte à modeler. A voir).
Comme tu dis, au final travailler à fond chaque phrase tout de suite ou se lancer et retravailler après, ça revient au même niveau timing. Sauf que ma méthode tue l'inspiration, le lâcher prise et par conséquent le naturel du texte. Je ne pourrai m'en affranchir qu'en travaillant, j'en suis consciente.
Moi c'est ça que j'aime bien. Durant la phase de recherches, mon histoire mûrit dans un coin de ma tête et s'enrichit de mes recherches (le tout c'est de ne pas trop s'éparpiller, un truc en entraînant un autre on a vite fait de se noyer dans une masse de données). Je serais incapable d'écrire pouf, comme ça, sans un travail préalable. Enfin, je dis ça, mais c'est faux, dernièrement je me suis réveillée avec une idée qu'il a fallu sortir de ma tête, et pour la 1ère fois je me suis lancée dans une écriture libre, sans réfléchir. Ce texte n'est pas encore fini, je fais passer le texte pour l'AT avant, mais c'est le seul pour lequel j'ai vraiment un coup de cœur. L'impression que celui-là est vraiment de moi, pas artificiel comme un travail d'AT.
Comme tu dis, au final travailler à fond chaque phrase tout de suite ou se lancer et retravailler après, ça revient au même niveau timing. Sauf que ma méthode tue l'inspiration, le lâcher prise et par conséquent le naturel du texte. Je ne pourrai m'en affranchir qu'en travaillant, j'en suis consciente.
Ça implique des recherches, de la documentation, et j'aime pas.
Moi c'est ça que j'aime bien. Durant la phase de recherches, mon histoire mûrit dans un coin de ma tête et s'enrichit de mes recherches (le tout c'est de ne pas trop s'éparpiller, un truc en entraînant un autre on a vite fait de se noyer dans une masse de données). Je serais incapable d'écrire pouf, comme ça, sans un travail préalable. Enfin, je dis ça, mais c'est faux, dernièrement je me suis réveillée avec une idée qu'il a fallu sortir de ma tête, et pour la 1ère fois je me suis lancée dans une écriture libre, sans réfléchir. Ce texte n'est pas encore fini, je fais passer le texte pour l'AT avant, mais c'est le seul pour lequel j'ai vraiment un coup de cœur. L'impression que celui-là est vraiment de moi, pas artificiel comme un travail d'AT.
Raven- — — Bouteuse de trains — — Disciple de la présente ligne
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Re: Synchronie
Ça fait ça en général. En tout cas, avec moi. Mais m'a fallu du temps avant que je ne lâche un peu la bride à mon écriture. Et ce qui vaut pour moi ne vaut pas nécessairement pour un autre auteur.Je serais incapable d'écrire pouf, comme ça, sans un travail préalable. Enfin, je dis ça, mais c'est faux, dernièrement je me suis réveillée avec une idée qu'il a fallu sortir de ma tête, et pour la 1ère fois je me suis lancée dans une écriture libre, sans réfléchir. Ce texte n'est pas encore fini, je fais passer le texte pour l'AT avant, mais c'est le seul pour lequel j'ai vraiment un coup de cœur. L'impression que celui-là est vraiment de moi, pas artificiel comme un travail d'AT.
Et puis je crois que dans ce domaine (comme dans tous), on évolue toujours et ce qui est bon à un instant, ne le sera pas nécessairement à un autre.
Re: Synchronie
Raven a écrit:
Et si jamais j'ai un refus, je me dirai que l'éditeur a choisi des potes à lui/sa sœur/son chien
Finalement j'ai bien fait de choisir Perro pour pseudo.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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