Synchronie

Tes corrections me paraissent parfaites.
Je dirais pas de virgule, elle n'est plus indiquée.

On va bientôt être au point pour envoyer tout ça. Youpi !

Ouaip ! On va cartonner et porter haut les couleurs de l'écritoire.

J'en suis certaine !

Oui, enfin, là je me fais une séance de motivation hein ! On verra ce que ça donnera.
Je pense que j'enverrai demain soir après une dernière vérification d'usage et puis, j'ai une phrase que je cherche encore à remodeler parce qu'elle ne me plaît pas en l'état et ne dit pas exactement ce que je veux dire.

Et voilà, c'est parti. Plus qu'à croiser les doigts sans se faire trop d'illusions.

Espérons, espérons, espérons. Je ne l'ai pas lu mais je pense que tu as le niveau, largement

Les résultats devaient tomber pour le 12 juin. C'est reporté pour la mi-septembre . Trop de textes à lire dans un temps trop court. Plus de 150 récits qu'ils ont reçus.
Vu le nombre , je ne me fais plus trop d'illusions.

J'avais été surprise par la date du 12 juin que je trouvais proche, eux non plus n'en attendaient pas autant. Tant pis, c'était un beau sujet d'AT. 150 ! Ça calme. Bon. Ben, je vais m'occuper des basizards maintenant, dead-line mi-juillet.

Moi aussi, j'avais été surprise. Deux semaines à peine pour lire et choisir, c'était presque leur utopie à eux.
Ouaip ! On est calmées hein ! Mais qu'importe le résultat final, j'aime toujours mon texte et je pense même reprendre l'idée pour une autre histoire (pour l'instant, ça travaille en arrière-plan dans mon esprit).

Je n'ai pas encore eu le temps de finir de lire ton texte, et pourtant j'ai accroché dès la mention des réalités parallèles, c'est un thème que j'adore (désolée, je manque de temps: boulot, travail pour un AT et fréquents déplacements en ce moment...). Mais je m'interroge : pourquoi semblez-vous si ...désillusionnées? En quoi le nombre de réponses reçues à un AT changerait la qualité de votre texte? Je sais qu'on s'approche du concours en cela qu'on ne garde que les meilleurs, mais il y a aussi l'originalité du thème. Si 50 des meilleurs textes ont le même sujet, ils ne vont pas faire une anthologie sur le même truc, quelle que soit la qualité des textes fournis. Et, a contrario, quel intérêt d'être sélectionné si on apprend qu'ils n'ont reçu que 20 textes et gardé 19...?

Alors haut les cœurs les filles ! Et songez que dans les 150 reçus il y aura une proportion intéressante de textes proches du charabia, truffés de fautes en tous genres et illisibles. C'est évident. A cela comptez qu'ils vont en garder au moins une quinzaine, à vue de nez, donc ça vous laisse plus d'une chance sur 10. vu la qualité de votre écriture, je penche pour 1/7. C'est carrément plus que jouable !

J'aime bien ta façon de voir. Car vu ainsi, ça fait tout de suite plus réalisable.
Mais se dire qu'on a peu de chances est une façon de se protéger en cas de refus. Et puis, moi, tout l'écritoire sait que je suis un drôle de truc qui manque de confiance en la qualité de ses textes. Ce qui fait que je ne peux m'empêcher de me dire que sur les 150, il y en aura pléthore qui seront meilleurs que le mien. Mais ces doutes permanents ne m'empêchent plus de soumissionner, c'est le principal.

(désolée, je manque de temps: boulot, travail pour un AT et fréquents déplacements en ce moment...)

Travail pour un AT ! Tu vises quel AT ?

Pour ma part, pardon Cath' de flooder son ton post, je pense que je rentre dans la catégorie ultra-classique déclinée en maintes versions plus ou moins heureuses. J'ai participé à assez de concours de l'écritoire et AT pour savoir que je ne me situe pas dans le haut du panier. Sinon je peux leur envoyer un basizard pour les aider à se décider.

pardon Cath' de flooder son ton post

Pas de problème, ça ne me gêne pas.
Et reste optimiste, ton texte a ses chances. Et puis, en plus d'un basizard, je suis sûre qu'on peut trouver tout un tas de créatures dans nos murs à leur envoyer.

Je comprends la nécessité de se blinder face à un éventuel refus, mais un refus ici ne signifie pas forcément un refus ailleurs, comme m'a fait remarquer Paladin dans un autre sujet, ton texte peut trouver sa place dans un autre temps/un autre espace^^

Je viens de le lire (j'ai bien avancé dans mon boulot alors je me suis accordé cette petite récompense... songe que ton texte est la friandise qui m'a permis de me motiver pour le boulot^^).
Je ne ferai pas de corrections, il est un peu tard compte tenu de la date de l'AT, mais je poste mon ressenti. J'ai tout de suite été happée par ton récit, et à aucun moment n'en ai été rejetée (si, j'avoue : le terme "foutre", je sais plus où, m'a un peu choquée dans le contexte, par rapport au niveau de langage du reste).

J'aime bien ton idée de base. Très utopique. Et pas forcément tout beau tout rose : après tout, qu'est-ce qui empêcherait un tueur en série de se rêver un monde où il pourrait se défouler, comme Aaron qui se crée un monde où il peut guerroyer. Et malgré ça, ça reste bien utopique dans la mesure où ces mondes sont les mondes rêvés de tout un chacun. Le rêve d'un détraqué peut être différent du rêve de quelqu'un de normal, ça reste malgré tout son utopie à lui et en plus ça ne fait de mal à personne. L'utopie ultime, sans distinction de bien ou de mal, de frontières préétablies par autrui, du moment que c'est bon pour le rêveur.

Pour moi, le tout est assez bien expliqué. Un petit risque cependant d'être tellement bien dans sa création qu'on se coupe de la réalité... et donc risque de baisse de la natalité.

Le bémol : ta fin est peu rapide. Hop, emballé c'est pesé! Au moment où Hans l'enlace pour la ramener dans la réalité, on sent ce petit flottement qui va déboucher sur une relation plus profonde (très bien amené, d'ailleurs, juste une allusion, pas lourd mais très évocateur). Et à la fin, "bon, ben il la trouve super craquante, et voilà!". Même si on ne veut pas avoir les détails, c'est pas le propos, tu pourrais nous laisser entrevoir un peu plus que "elle est craquante". Là ça fait amourette de collégiens, alors que quelques pages avant elle raisonnait comme une femme, avec instinct maternel, et lui agit comme un héros sauveur de la belle demoiselle en détresse. Alors ta fin me laisse sur ma faim (oui, j'ai osé).

Maintenant, par rapport au thème de l'AT : tout à fait dans le sujet. Je me demande seulement si tu as assez insisté sur le côté "prodigieux" de cette invention, tu as mentionné le fait que la misère, la famine, les guerres ont été du coup éradiquées, mais tu ne t'es guère appesantie sur le sujet. Pour moi, ça me suffit, pas la peine d'en mettre 12 couches. Mais j'essaie de me mettre à la place des lecteurs du comité qui vont d'emblée traquer et supprimer tout ce qui ne relèvera pas de la pure utopie 100% "mon monde il est beau il est gentil". De ce point de vue-là, je me demande si ta proportion positif/négatif est suffisante (du coup, en insistant + à la fin sur l'idylle née grâce à ce bug, ça aurait permis de finir sur une touche encore + utopique, histoire de rappeler au lecteur que oui, tu es bien dans le thème). Tu l'as fait, ma remarque ne concerne que le dosage.

J'aime bien ta façon de voir. Car vu ainsi, ça fait tout de suite plus réalisable

Travail pour un AT ! Tu vises quel AT ?

Alors, pour expliquer mon point de vue : je ne suis pas prolifique en terme d'écriture, je suis du genre écriture laborieuse, 1h pour 1/2 page, parfois pour juste un paragraphe. Je pèse tout, réfléchis tout. Je fais beaucoup de choses donc je pars du principe que je ne peux pas me permettre de perdre mon temps.

Pour les AT, je pense mécaniquement :
1) uniquement les AT où je peux être publiée à l'écrit et qui peuvent me donner une visibilité pour plus tard.
2) ne travailler pour un AT que si j'ai une chance d'être prise, s'en tenir au sujet et enfoncer le clou pour se démarquer de ceux qui vont répondre en se disant que ce qu'ils écrivent est tellement génial que même si ça n'a aucun rapport avec le sujet, ça sera pris.
3) réfléchir à ce que "tout le monde" va faire, à ce qui risque d'être archi exploité, vu et revu, pour m'en démarquer. Ce que cherche un anthologiste c'est la diversité. Même si l'écriture d'un texte est un cran en-dessous de celle des autres, il peut néanmoins être retenu pour compléter et diversifier un recueil thématique. (excellent exemple : ta nouvelle "un monde qui meurt", suffisamment à contrepied de ce que tout le monde va envoyer pour être sélectionnée, en + très courte ce qui accroît ses chances. Si elle n'est pas prise, je m'engage à chanter Le petit Bonhomme en mousse !)
4) Je pars du principe que le comité de lecture n'est pas le lecteur lambda: ils vont attaquer les lectures avec déjà en tête l'idée d'éliminer des textes, de traquer les fautes, les non-respects de thème etc..., loin de la lecture plaisir du lecteur habituel. Donc ne rien leur donner qui soit matière à critique.


Alors, oui, vu comme ça on est loin de l'écriture plaisir. Et je dois admettre que ça s'apparente plus à un devoir à rendre qu'à une plongée dans l'imaginaire. Pour moi ça revient à additionner 1 + 1 pour obtenir 2. Donc si le boulot est bien fait, pourquoi penser que le texte peut être refusé? Je sais, c'est débile comme façon de penser, et je sais que même en suivant ces préceptes mes textes ont autant de chances d'être refusés que d'être acceptés, mais au moins je me dis que j'ai mis toutes les chances de mon côté. Et si jamais j'ai un refus, je me dirai que l'éditeur a choisi des potes à lui/sa sœur/son chien  

On en reparlera dans 1 ou 2 ans, quand j'aurai écrit de vrais trucs qui auront été refusés partout malgré mon théorème infaillible^^
(ou dans quelques mois, quand j'aurai répondu et été recalée à l'AT Otherlands sur le 19e siècle^^) (ce qui ne me gênerait pas, ce sera une occasion de revoir ma théorie et d'y intégrer de nouveaux paramètres pour la rendre imparable!)