La divine aux serpents

Salut,

Je poursuis mon apprentissage, en pataugeant encore pas mal ....j'ai écrit cette petite nouvelle (5 pages) qui s'inspire d'une légende de la mythologie africaine. La partie du texte qui relate un souvenir d'enfance vient d'une histoire familiale réelle. Vos avis et conseils seront bien entendu les bienvenus. A bientôt.

Voici le lien http://www.fichier-pdf.fr/2015/03/03/la-divine-aux-serpents/

Voilà un conte intéressant et bien exploité. Il y a encore quelques maladresses/lourdeurs dans le texte mais l'histoire tient bien la route. Ta signature s'accorde bien avec ton histoire.
Une petite remarque qui me vient, mais c'est un détail : la jeune femme est troublée par son cauchemar et au jardin des plantes le manteau de la femme y fait écho. Je suppose que cela sert à souligner le trouble mais tu n'exploites pas assez cette scène pour qu'elle soit utile (soit tu lui donnes plus de force soit tu la supprimes).
Il y a encore u peu de travail mais tu tiens une bonne base.

Merci pour ta lecture Perrocina. Avec en effet 2 paragraphes en plus par exemple je peux mieux exploiter la scène du jardin et de la femme au manteau. Pour les maladresses, je pense pouvoir les repérer que quand je vais relire l'histoire mais après quelques jours. A bientôt.

Un joli contes d'ailleurs, j'aime bien. Quelques maladresses, mais je trouve que tu progresses pas mal avec cette histoire. La fin me laisse un peu perplexe. Est-ce que Florence existe toujours ?

C'est pas mal.
Le récit est très perfectible dans la forme. En première phrase, par exemple, "Il était quatre (heures ?) du matin" - ce n'est qu'un exemple, il y a d'autres détails dans ce genre qui peuvent suspendre la lecture. Rien de grave.
Le récit se tient d'un bout à l'autre. La légende évoquée m'est totalement inconnue. De ce fait, je n'ai pas compris les tenants et aboutissants de cette invocation. Peut-être n'y en a-t-il pas, je ne saurais le dire. J'ai compris, à la fin, que Florence avait enfin eu gain de cause (si je puis dire) et avait obtenu ce qu'elle cherchait depuis son enfance (encore qu'elle ne cherchait peut-être pas ça !) - en tout cas, l'atmosphère un peu onirique est bien rendue.
Quelques maladresses ou facilités m'ont parfois paru curieuses.
Comme par exemple, Florence qui se transforme en femme fatale. C'est quoi une femme fatale ? Il y a un look, une attitude typique de la femme fatale ? Elle devient superficielle. Ça veut dire quoi, devenir superficielle ? Porter des vêtements colorés ?
Je pense avoir compris ce qui est exprimé, c'est juste un peu... désuet et sujet à un jugement personnel très subjectif.
Mais dans l'ensemble, je l'ai dit, le récit tient la route, il y a du mystère, une sorte d'onirisme bien évoqué, c'est pas mal...

Merci Catherine et Cancereugène pour vos lectures et les maladresses relevées.

Pour répondre à la question de Catherine, je me suis arrêtée à Florence qui disparait dans le miroir, car j'hésitais entre deux suites (avec 1 ou 2 pages en plus). Soit elle disparait définitivement, soit elle disparait juste le temps de la nuit pour revenir et continuer dans la journée à avoir un comportement vis à vis de son entourage de plus en plus machiavélique.
A voir.

Pour les détails relevés par Cancereugène. Pour les fautes de frappe ou d’orthographe qu'est ce que ça m’enrage ,  je vais être plus vigilante et laisser passer quelques heures entre les relectures car au bout d'un moment je ne vois plus les fautes. Et pour ce qui est des expressions comme par exemple "femme fatale" et autres je reconnais maintenant que tu mets le doigt dessus, que c'est un peu facile. Ce qui m’incite à devoir être plus précise.
Pour la légende sur cette divinité, qui est en fait une divinité vaudou mais plutôt du continent africain, il y a en effet des tenants et des aboutissants. Par justement ce point que tu as relevé, j'en conclus qu'il faut peut-être que dans mes nouvelles traitant de ce type de légendes peu connues, je dois donner plus de détails sur les divinités que je vais évoquées.
Merci à vous tous et à très bientôt.

J'aime bien cette histoire au parfum de légende vaudou et africaine, si tu lis certains des miennes, tu verra que les légendes sont une source importante d'inspiration chez moi!

Sur la forme, ce que j'aurais à en dire, c'est de nous faire passer un peu plus de ressenti et d'émotion. Par exemple le cauchemar raconté au début l'est avec un peu trop de détachement: il faudrait nous faire ressentir l'ambiance oppressante, l'horreur qui la saisit quand les serpents s'enroulent autour de Florence, et son réveil brusque, avec l'angoisse qui la tenaille encore. Le terme "trop troublée pour se rendormir" est un peu faible: elle aurait aussi bien pu être "troublée" par un rêve érotique... Bien sûr, ça n’aurait pas été pareil!

Tu dis ensuite que Florence est dans un "marasme" , rupture récente et difficile, gros problèmes financiers... Alors met-tout ça en scène...alors qu'elle est réveillée de son cauchemar, son thé à la main, les images ressurgissent: son mari, le banquier, etc... Tu y réussi plus quand tu évoques ses souvenirs d'enfance, à l'école, et l'histoire de la "mami wata" (j'ai entendu déjà parler de cette créature par des collègues d'origine africaine)

En gros, je vais ressortir une formule que je cite beaucoup ici: "Show, don't tell!" : il faut mettre les choses en scène plutôt que de les dire... C'est là par l'exemple ce que dit Cancereugène. Plutôt que de dire "Florence devint une femme fatale" (on ne sait pas trop ce qu'est une "femme fatale"), raconte-nous plutôt son comportement.

Voila, tu as de la matière avec ces légendes, et tu écris pas mal, je crois qu'il te faut travailler ton style.

Merci Paladin, tu as tout dit et le pire c'est que je le ressens quand j'écris sans encore pouvoir surmonter cette grosse lacune comme je le souhaiterai. Mais progresser même à petits pas m'encourage et je dois dire que c'est grâce à ce forum. A bientôt.

L'histoire m'a bien plu et comme les autres, je pense qu'il y a matière à retravailler certains points qui peuvent gêner le lecteur (Cancer et Pala ont ciblé parfaitement ces faiblesses).
Je t'encourage sincèrement dans ta démarche de vouloir perfectionner tes écrits : ça vaut le coup !

Merci Françoise pour ta sincérité et tes encouragements. Je vais bien sur continuer, car même avec les difficultés, j'éprouve un sentiment qui à mon sens est un véritable catalyseur, c'est le plaisir d'écrire. A bientôt.

Une histoire plutôt plaisante à lire, malgré les défauts signalés plus haut... Je suis friand de légendes inédites et peu connues, et adaptées aux exigences du fantastique contemporain. Cette Mami Wata m'a fait penser à la "Yemanja" du vaudou et de la santeria, et -de façon plus lointaine- à notre Mélusine. Existe-t-il dans les Antilles françaises des cultes correspondant au vaudou ou au candomblé ? En tout cas, je suis client de ce folklore (au vrai sens du terme, qui est loin d'être péjoratif).
Maintenant, comme l'ont souligné les autres intervenants, il manque sans doute un peu de maturité à ton style, une construction plus rigoureuse, moins linéaire, avec un "climax" au milieu, rendrait ton récit plus achevé, je crois...

Salut lester I gore,

En effet pour l'instant, je sens que je me cherche même au niveau de la construction du récit. J'espère en tout cas qu'à force d'écrire, ça viendra.
Maintenant par rapport à Mami Wata (je vois que tu as de bonnes connaissances sur le sujet.), c'est en effet une divinité vaudou dont la légende prend naissance au bénin et s'est étendue dans plusieurs pays d'Afrique. Du coup par rapport à l'histoire entre l'Afrique, les Antilles et le Brésil, on la retrouve comme tu l'as très bien souligné, au brésil sous le nom de Yémandga ou Manman Dlo en Guadeloupe par exemple. Le vaudou qui est pratiqué au Antilles et au brésil (santéria ou candomblé) prend sa source au bénin et a subi bien entendu en traversant l'océan, des évolutions.

A bientôt.

Intéressant. La femme-serpent (Mélusine) du Poitou, la sirène, la Marie Morgan de Bretagne semblent des cousines de Mami Wata. Sans parler du rapport avec Ève et le serpent... On dirait qu'il s'agit d'un archétype fort dans pas mal de cultures. Dans "Le Diable en Gris", Masterton aborde la santéria et son influence dans le Sud des USA. Cet auteur - un de mes favoris - utilise fréquemment le fantastique "ethnique", et je m'y suis essayé aussi, parfois.

Tu as raison : c'est en continuant à écrire que tu te fabriqueras un style qui mettra en valeur ta thématique, qui est riche, originale et passionnante. Et puis, ça nous change des histoires de vampires proprets qui brillent au soleil ou des "fantasy" avec dragons bavards, nains roteurs et elfes aux oreilles pointues

J'adore aussi les trucs vaudous et tout le bordel. Faudra que j'écrive un roman dans le genre, tiens ! En Louisiane ou ailleurs. C'est une idée à creuser.

Comme tu dis lester, les serpents semblent fasciner tous les continents, plusieurs mythologies l'ont intégré dans leur légendes. Et les sirènes ou déesses des eaux se retrouvent partout. Je connais bien la légende de Marie Morgane par contre beaucoup moins celle de Mélusine. Le fait d'être toujours au contact de cet univers de croyances très vivaces, me permet d'y piocher mes histoires. Par contre je suis vigilante à garder une distance avec ce même univers, car on peut tomber très vite dans la superstition permanente.

Zaroff ,en effet la Louisiane peut être très inspirante, car justement son environnement culturel se rapproche un peu de celui de la caraïbe. Tu peux avoir un bon sujet de roman.

A très bientôt.