A la recherche des illusions perdues
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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Re: A la recherche des illusions perdues
Ce que j'ai aimé, c'est l'idée. Sur moi, ça marche, j'aime bien ces histoires aux limites du merveilleux, mais pas tout à fait non plus. La rue est sympa et bien décrite.
Ce que j'ai moins aimé. Le début, j'ai eu du mal à accrocher (jusqu'au moment où elle découvre la rue en fait, après, le récit à réussi à m'attraper). Le côté un peu caricatural de l'ensemble aussi, aussi bien les personnages, pas assez typé que la description du couple. Je trouve aussi que certaines de tes phrases mériteraient d'être ciselées pour les rendre plus incisives (surtout au début, il me semble, mais peut-être aussi par la suite, j'y ai fait moins attention à partir de la rue). Et il y a un gros problème sur les virgules (et je ne suis pas une pro de la ponctuation pourtant), il en manque beaucoup.
Pour résumer, un récit sympathique, mais qui mériterait d'être retravaillé pour le rendre plus percutant et renforcer les caractères aussi bien des choses que des personnages.
Ce que j'ai moins aimé. Le début, j'ai eu du mal à accrocher (jusqu'au moment où elle découvre la rue en fait, après, le récit à réussi à m'attraper). Le côté un peu caricatural de l'ensemble aussi, aussi bien les personnages, pas assez typé que la description du couple. Je trouve aussi que certaines de tes phrases mériteraient d'être ciselées pour les rendre plus incisives (surtout au début, il me semble, mais peut-être aussi par la suite, j'y ai fait moins attention à partir de la rue). Et il y a un gros problème sur les virgules (et je ne suis pas une pro de la ponctuation pourtant), il en manque beaucoup.
Pour résumer, un récit sympathique, mais qui mériterait d'être retravaillé pour le rendre plus percutant et renforcer les caractères aussi bien des choses que des personnages.
Re: A la recherche des illusions perdues
Un bon point pour toi : ton idée de rue des illusions m'a bien charmée ainsi que la trouvaille des pilules ! Bravo ! L'écriture est tout à fait agréable et porte nos pas de lecteurs. Je ne vois pas de défauts majeurs. Tu t'en sors parfaitement.
Re: A la recherche des illusions perdues
Merci Catherine et Françoise. Effectivement le début est un peu long, je me demande s'il ne serait pas plus judicieux de le disséminer au fil du récit.
En fait je vais essayer de retravailler ce texte et celui sur la guerre et voir le lequel je peux proposer à l'AT "Frontières" de "Parchemins et traverses éditions"
En fait je vais essayer de retravailler ce texte et celui sur la guerre et voir le lequel je peux proposer à l'AT "Frontières" de "Parchemins et traverses éditions"
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: A la recherche des illusions perdues
Je viens de terminer ton texte et suis sous le charme. J'aime beaucoup ce côté "conte de fée". J'ai lu l'ensemble d'une seule traite et avec plaisir car le style est agréable. Je me demandais où tu voulais en venir.
Je suis resté sur ma faim pour deux sujets : la relation de famille de cette femme, qui m'a semblé simpliste ; et l'usage de cette foutue porte dans la pharmacie.
Pour le premier, un petit renfort de progression psychologique ferait du bien à ton texte. Pour le second, vivement la suite !
En tous cas j'ai apprécié cette nouvelle. Merci !
Je suis resté sur ma faim pour deux sujets : la relation de famille de cette femme, qui m'a semblé simpliste ; et l'usage de cette foutue porte dans la pharmacie.
Pour le premier, un petit renfort de progression psychologique ferait du bien à ton texte. Pour le second, vivement la suite !
En tous cas j'ai apprécié cette nouvelle. Merci !
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Re: A la recherche des illusions perdues
Merci Mormir pour ta lecture.
Concernant le petit renfort de progression psychologique, ce devrait être faisable.
En revanche la suite serait surtout un préquel et reste totalement à écrire. J'ai bien une ou deux idées mais rien de vraiment défini en réalité. Je vais essayer de pondre au moins au synopsis que je mettrai sur ce sujet
Concernant le petit renfort de progression psychologique, ce devrait être faisable.
En revanche la suite serait surtout un préquel et reste totalement à écrire. J'ai bien une ou deux idées mais rien de vraiment défini en réalité. Je vais essayer de pondre au moins au synopsis que je mettrai sur ce sujet
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: A la recherche des illusions perdues
Je n'ai pas lu les autres commentaires, donc peut-être qu'il y aura des répétitions.
Bon, je donne mon avis un peu en vrac, donc faut pas être surprise que je passe d'un sujet à l'autre sans transition :
J'ai bien aimé cette histoire, je dois dire. Pourtant, le thème de l'ennui est assez casse-gueule mais tu t'en sors bien.
Dès qu'on arrive à la boutique, j'ai été vraiment pris par l'histoire et n'ai pas vu les pages défiler. L'idée des pilules est bien utilisée, je n'avais pas deviner ce que faisait la rouge et, là encore, j'approuve totalement son effet. De même que la rue des illusions, l'impasse de l'oubli, le mur, bref, tous ces éléments quasi métaphoriques étaient bien trouvé.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance "conte désenchanté". Quoi qu'elle fasse, la femme sera piégée et la boucle est bouclée avec l'ennui qui la poursuit jusqu'à la fin. Une "morale" assez démoralisante qui donne une certaine force au texte.
Pour l'instant, je crois que c'est la seule fin du concours qui ne me laisse pas sur ma faim. Il y a bien ce fameux mur, qui m'a posé problème au départ, mais à y repenser, il va dans le sens métaphorique du texte. Après, j'ai peut-être été trop loin dans mes suppositions et vu des métaphores là où il y en a pas, mais pour moi, il faut accepter d'abandonner ses illusions pour quitter cette rue et donc pouvoir traverser le mur (ce qui explique que les gens sont horrifiés par ce qu'ils voient de l'autre côté : la réalité).
La famille m'a paru un peu caricaturale au début, à cause du rôle de chacun et des dialogues qui manquent un peu de naturel par moments. Mais finalement, on sent qu'il y a quelque chose de plus derrière ces "caricatures".
Le mari, plus particulièrement, m'a paru être un vrai cliché, jusqu'à ce qu'il explique sa vision des choses, qui se défend l'air de rien. Du coup, ça rend le personnage plus profond que le simple cliché que j'en avais au début du mari macho geignard. Pareil pour la "femme au foyer" qui pouvait facilement devenir un stéréotype. Mais en mettant l'accent sur l'ennui, je trouve que tu traites ce sujet d'une façon plutôt nouvelle. Toute la réflexion sur l'ennui est très bien trouvée et faite et c'est un thème qu'on a tendance à oublier quand on pense aux personnes qui sont, pour une raison ou une autre, plus souvent chez elles que dehors.
Bref, mon avis est encore un peu embrouillé mais ce qui est sûr, c'est que j'ai aimé !
Bon, je donne mon avis un peu en vrac, donc faut pas être surprise que je passe d'un sujet à l'autre sans transition :
J'ai bien aimé cette histoire, je dois dire. Pourtant, le thème de l'ennui est assez casse-gueule mais tu t'en sors bien.
Dès qu'on arrive à la boutique, j'ai été vraiment pris par l'histoire et n'ai pas vu les pages défiler. L'idée des pilules est bien utilisée, je n'avais pas deviner ce que faisait la rouge et, là encore, j'approuve totalement son effet. De même que la rue des illusions, l'impasse de l'oubli, le mur, bref, tous ces éléments quasi métaphoriques étaient bien trouvé.
J'ai beaucoup aimé l'ambiance "conte désenchanté". Quoi qu'elle fasse, la femme sera piégée et la boucle est bouclée avec l'ennui qui la poursuit jusqu'à la fin. Une "morale" assez démoralisante qui donne une certaine force au texte.
Pour l'instant, je crois que c'est la seule fin du concours qui ne me laisse pas sur ma faim. Il y a bien ce fameux mur, qui m'a posé problème au départ, mais à y repenser, il va dans le sens métaphorique du texte. Après, j'ai peut-être été trop loin dans mes suppositions et vu des métaphores là où il y en a pas, mais pour moi, il faut accepter d'abandonner ses illusions pour quitter cette rue et donc pouvoir traverser le mur (ce qui explique que les gens sont horrifiés par ce qu'ils voient de l'autre côté : la réalité).
La famille m'a paru un peu caricaturale au début, à cause du rôle de chacun et des dialogues qui manquent un peu de naturel par moments. Mais finalement, on sent qu'il y a quelque chose de plus derrière ces "caricatures".
Le mari, plus particulièrement, m'a paru être un vrai cliché, jusqu'à ce qu'il explique sa vision des choses, qui se défend l'air de rien. Du coup, ça rend le personnage plus profond que le simple cliché que j'en avais au début du mari macho geignard. Pareil pour la "femme au foyer" qui pouvait facilement devenir un stéréotype. Mais en mettant l'accent sur l'ennui, je trouve que tu traites ce sujet d'une façon plutôt nouvelle. Toute la réflexion sur l'ennui est très bien trouvée et faite et c'est un thème qu'on a tendance à oublier quand on pense aux personnes qui sont, pour une raison ou une autre, plus souvent chez elles que dehors.
Bref, mon avis est encore un peu embrouillé mais ce qui est sûr, c'est que j'ai aimé !
Re: A la recherche des illusions perdues
Salut !
Après lecture des autres commentaires, il apparaît que je n'ai absolument pas fait attention à la forme de ton écriture, ce qui est plutôt inhabituel pour moi. La seule remarque à faire sur ce point est l'emploi maladroit d'expressions comme "la dernière fois" ou "ce matin" auxquelles je préfère " la fois précédente" et "le matin-même".
Ce qui a le plus monopolisé mon esprit, ce sont tes personnages et leurs relations. J'ai cru comprendre que tu avais mis un peu de toi-même dans ce texte, et tenté de prendre de la distance. Je me demande si ce n'est pas cette distance volontaire qui a eu pour effet de rendre les personnages et leurs dialogues très caricaturaux. Ils sont l'un comme l'autre très mono-bloc. Evidemment, vu la longueur de ton texte, tu ne pouvais pas trop t'appesantir sur ce climat familial oppressant, pas suffisamment pour me le faire vraiment ressentir.
Ce couple m'a horripilé dès le début de la lecture, et j'ai eu beaucoup de mal à éprouver de l'empathie pour l'héroïne.
Pour ce qui est de l'intrigue, la pilule rouge était couse de fil blanc. Je l'ai vue arriver de loin, et j'aurais au final aimé la voir arriver plus vite. Il y a à mon avis, des longueurs inutiles. Un paragraphe pour dire qu'elle obtenait ce qu'elle voulait, puis déchantait, et poussée par la détresse ou la migraine, prenait la pilule rouge. ( ça ressemble énormément à un acte inconscient, sinon, elle l'aurait flanquée à la poubelle)
La rue magique était sympa, mais j'ai trouvé qu'il manquait de moyens d'y accéder. Chacun aurait pu y trouver un moyen adapté à sa personnalité, et le pharmacien n'aurait pas pu l'avertir plus que ce qu'une notice sibylline l'aurait fait. ( d'autres auraient utilisé divers objet ou d'autres produits, chaque échoppe de la rue étant un nouveau piège)
Pour finir, à mon avis, la fameuse porte est un anachronisme qui ne joue aucun rôle dans l'intrigue. Peut-être l'héroïne aurait-elle pu la découvrir après, à la fin, alors qu'elle espérait trouver une issue à cette rue maléfique.
Je suis désolé, je n'ai pas vraiment accroché à ton histoire, mais on ne peut pas tout aimer, ni plaire à tout le monde. ça n'enlève rien à la qualité de ton écriture, puisque après tout, je n'ai (presque) rien eu à redire sur ton style.
Après lecture des autres commentaires, il apparaît que je n'ai absolument pas fait attention à la forme de ton écriture, ce qui est plutôt inhabituel pour moi. La seule remarque à faire sur ce point est l'emploi maladroit d'expressions comme "la dernière fois" ou "ce matin" auxquelles je préfère " la fois précédente" et "le matin-même".
Ce qui a le plus monopolisé mon esprit, ce sont tes personnages et leurs relations. J'ai cru comprendre que tu avais mis un peu de toi-même dans ce texte, et tenté de prendre de la distance. Je me demande si ce n'est pas cette distance volontaire qui a eu pour effet de rendre les personnages et leurs dialogues très caricaturaux. Ils sont l'un comme l'autre très mono-bloc. Evidemment, vu la longueur de ton texte, tu ne pouvais pas trop t'appesantir sur ce climat familial oppressant, pas suffisamment pour me le faire vraiment ressentir.
Ce couple m'a horripilé dès le début de la lecture, et j'ai eu beaucoup de mal à éprouver de l'empathie pour l'héroïne.
Pour ce qui est de l'intrigue, la pilule rouge était couse de fil blanc. Je l'ai vue arriver de loin, et j'aurais au final aimé la voir arriver plus vite. Il y a à mon avis, des longueurs inutiles. Un paragraphe pour dire qu'elle obtenait ce qu'elle voulait, puis déchantait, et poussée par la détresse ou la migraine, prenait la pilule rouge. ( ça ressemble énormément à un acte inconscient, sinon, elle l'aurait flanquée à la poubelle)
La rue magique était sympa, mais j'ai trouvé qu'il manquait de moyens d'y accéder. Chacun aurait pu y trouver un moyen adapté à sa personnalité, et le pharmacien n'aurait pas pu l'avertir plus que ce qu'une notice sibylline l'aurait fait. ( d'autres auraient utilisé divers objet ou d'autres produits, chaque échoppe de la rue étant un nouveau piège)
Pour finir, à mon avis, la fameuse porte est un anachronisme qui ne joue aucun rôle dans l'intrigue. Peut-être l'héroïne aurait-elle pu la découvrir après, à la fin, alors qu'elle espérait trouver une issue à cette rue maléfique.
Je suis désolé, je n'ai pas vraiment accroché à ton histoire, mais on ne peut pas tout aimer, ni plaire à tout le monde. ça n'enlève rien à la qualité de ton écriture, puisque après tout, je n'ai (presque) rien eu à redire sur ton style.
K²- — Kmarade Carré — Rassembleur de points perdus
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Re: A la recherche des illusions perdues
@Murphy, merci pour ta lecture, tu as même trouvé des métaphores auxquelles je n'ai absolument pas pensé en écrivant.
@K2 : Le couple, c'est étrange comme il agace tout le monde ou presque pourtant c'est un personnage à lui tout seul puisqu'il pousse Cécilia à vouloir s'évader de son quotidien.
La pilule rouge va de pair avec la rue qui est inaccessible par ailleurs (elle se fait désirer) et l'avertissement du pharmacien est comme une dernière chance pour ne tomber dans le piège.
Quant à la porte, je ne vais revenir dessus.
Merci malgré tout d'avoir lu l'histoire, dommage que ça ne t'a pas plu, j'essayerai de mieux faire la prochaine fois.
- Spoiler:
- La porte est apparue dans la première version de l'histoire, celle que j'ai commencée il y a... Hou... Je voulais à l'époque créer une ambiance décalée entre la pharmacie très moderne et cette porte très antique mais je n'avais aucune idée de la fin. J'ai repris ensuite l'histoire il y a juste un an ou deux et j'ai imaginé la fin en forme de piège et y ai intégré la porte comme moteur de ce piège. Malgré tout ton interprétation
est très intéressante, à fouiller. J'ai envie d'écrire une sorte "d'histoire" de la porte, c'est une dimension que je pourrais inclure. A voir...
@K2 : Le couple, c'est étrange comme il agace tout le monde ou presque pourtant c'est un personnage à lui tout seul puisqu'il pousse Cécilia à vouloir s'évader de son quotidien.
La pilule rouge va de pair avec la rue qui est inaccessible par ailleurs (elle se fait désirer) et l'avertissement du pharmacien est comme une dernière chance pour ne tomber dans le piège.
Quant à la porte, je ne vais revenir dessus.
Merci malgré tout d'avoir lu l'histoire, dommage que ça ne t'a pas plu, j'essayerai de mieux faire la prochaine fois.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: A la recherche des illusions perdues
Comme je supposais, je suis parti bien loin dans les métaphores. Mais j'aime bien mon explication de la porte alors je vais faire comme si c'était la vraie explication, d'ici qu'il y en ait une autre.
Pour l'affaire du cliché, je n'ai rien d'exceptionnel, tu te bases simplement sur des stéréotypes gros comme un immeuble. Si je sortais une phrase du même genre à propos des femmes, je parie qu'on me taxerait directement de sexiste d'ailleurs.
Pour expliquer ma vision, le mari de l'histoire était pour moi un cliché jusqu'à ce que tu donnes des raisons à son comportement.
Dire qu'il est geignard/égoïste juste parce que c'est un mec, c'est du cliché pur, clairement, ça n'explique rien du personnage et ça n'a pas la moindre logique. Si je dis que bidule est optimiste parce qu'il est brun ou que machin est altruiste parce qu'il est chauve, je pense que tu sera d'accord pour dire que ça n'a pas le moindre sens. Là, c'est pareil.
Dire qu'il se plaint parce qu'il se tue au boulot, ça me plait déjà mieux, ça a une logique. Ça en fait pas un personnage plus aimable, mais ça le rend plus crédible et plus complet. Il y a une cause et un effet clairement établis et plausibles, et on sort de la vision "tout blanc/tout noir" que je déteste pour arriver à quelque chose de gris, où personne n'est parfait et tout le monde a ses défauts et ses qualités.
Pour l'affaire du cliché, je n'ai rien d'exceptionnel, tu te bases simplement sur des stéréotypes gros comme un immeuble. Si je sortais une phrase du même genre à propos des femmes, je parie qu'on me taxerait directement de sexiste d'ailleurs.
Pour expliquer ma vision, le mari de l'histoire était pour moi un cliché jusqu'à ce que tu donnes des raisons à son comportement.
Dire qu'il est geignard/égoïste juste parce que c'est un mec, c'est du cliché pur, clairement, ça n'explique rien du personnage et ça n'a pas la moindre logique. Si je dis que bidule est optimiste parce qu'il est brun ou que machin est altruiste parce qu'il est chauve, je pense que tu sera d'accord pour dire que ça n'a pas le moindre sens. Là, c'est pareil.
Dire qu'il se plaint parce qu'il se tue au boulot, ça me plait déjà mieux, ça a une logique. Ça en fait pas un personnage plus aimable, mais ça le rend plus crédible et plus complet. Il y a une cause et un effet clairement établis et plausibles, et on sort de la vision "tout blanc/tout noir" que je déteste pour arriver à quelque chose de gris, où personne n'est parfait et tout le monde a ses défauts et ses qualités.
Re: A la recherche des illusions perdues
Comme les autres, je trouve le couple assez caricatural, décrire un peu plus le mari, ses motivations, le rendrait moins creux et permettrait d'obtenir quelque chose de plus réaliste. Ou alors réduire drastiquement le début pour ne garder que l'essentiel, mais ça risque d'être compliqué.
J'aime beaucoup la ruelle et l'histoire des pilules, l'ambiance de conte du tout.
J'aurais bien aimé en savoir plus, moi aussi, sur cette porte mais je trouve que ça ne gêne pas la compréhension de l'histoire.
J'aime beaucoup la ruelle et l'histoire des pilules, l'ambiance de conte du tout.
J'aurais bien aimé en savoir plus, moi aussi, sur cette porte mais je trouve que ça ne gêne pas la compréhension de l'histoire.
A'Tuin- Écritoirien émérite stagiaire
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Age : 36
Re: A la recherche des illusions perdues
Bien avant le Chemin de traverse, il y eu la Ruelle ténébreuse (Jean Ray), juste pour ne pas oublier.
J'avais déjà lu ton histoire, Perro, et il ne me vient pas de différence notable avec la version précédente : peut-être cette touche d'ennui soulignée à la fin, qui ferme la boucle avec la situation de départ.
C'est ton choix et je l'accepte mais je trouve un peu dommage cette fin résignée. Tu nous peins une jeune femme casanière et déjà déçue, affligée d'un mari limite mufle, mais timorée et peu rebelle. Pourquoi cette aventure inopinée qui se referme sur elle ne serait-elle pas l'occasion d'une évolution intérieure, de se révéler à elle-même ?
Cette rue est un lieu fantastique. S'y croisent des gens issus des siècles passés, de l'avenir, des errants, des artistes avec plein d'histoires géniales à raconter. Ouvrir une librairie, oui, mais autour d'un salon de thé ou d'un bar où tous ces égarés pourraient se rencontrer, échanger, plaisanter... vivre !
Apprendre à ces gens à ne plus subir leur sort, de la part d'une fille qui, jusque là, avait toujours hésité à se prendre en main... Rien à cirer du monde extérieur !
Et, qui sait, de temps en temps, pourquoi ne pas transformer la rue en parcours de moto-cross ?
Mais, bon, je vais peut-être un peu loin, là...
Quoi qu'il en soit, Perro, un récit personnel et bien écrit, il n'y a pas à revenir là-dessus.
Au plaisir...
J'avais déjà lu ton histoire, Perro, et il ne me vient pas de différence notable avec la version précédente : peut-être cette touche d'ennui soulignée à la fin, qui ferme la boucle avec la situation de départ.
C'est ton choix et je l'accepte mais je trouve un peu dommage cette fin résignée. Tu nous peins une jeune femme casanière et déjà déçue, affligée d'un mari limite mufle, mais timorée et peu rebelle. Pourquoi cette aventure inopinée qui se referme sur elle ne serait-elle pas l'occasion d'une évolution intérieure, de se révéler à elle-même ?
Cette rue est un lieu fantastique. S'y croisent des gens issus des siècles passés, de l'avenir, des errants, des artistes avec plein d'histoires géniales à raconter. Ouvrir une librairie, oui, mais autour d'un salon de thé ou d'un bar où tous ces égarés pourraient se rencontrer, échanger, plaisanter... vivre !
Apprendre à ces gens à ne plus subir leur sort, de la part d'une fille qui, jusque là, avait toujours hésité à se prendre en main... Rien à cirer du monde extérieur !
Et, qui sait, de temps en temps, pourquoi ne pas transformer la rue en parcours de moto-cross ?
Mais, bon, je vais peut-être un peu loin, là...
Quoi qu'il en soit, Perro, un récit personnel et bien écrit, il n'y a pas à revenir là-dessus.
Au plaisir...
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: A la recherche des illusions perdues
Jack-the-rimeur a écrit:Bien avant le Chemin de traverse, il y eu la Ruelle ténébreuse (Jean Ray), juste pour ne pas oublier.
Jamais lu Jean Ray, désolée.
Jack-the-rimeur a écrit:J'avais déjà lu ton histoire, Perro, et il ne me vient pas de différence notable avec la version précédente : peut-être cette touche d'ennui soulignée à la fin, qui ferme la boucle avec la situation de départ.
C'est ton choix et je l'accepte mais je trouve un peu dommage cette fin résignée. Tu nous peins une jeune femme casanière et déjà déçue, affligée d'un mari limite mufle, mais timorée et peu rebelle. Pourquoi cette aventure inopinée qui se referme sur elle ne serait-elle pas l'occasion d'une évolution intérieure, de se révéler à elle-même ?
Cette rue est un lieu fantastique. S'y croisent des gens issus des siècles passés, de l'avenir, des errants, des artistes avec plein d'histoires géniales à raconter. Ouvrir une librairie, oui, mais autour d'un salon de thé ou d'un bar où tous ces égarés pourraient se rencontrer, échanger, plaisanter... vivre !
Apprendre à ces gens à ne plus subir leur sort, de la part d'une fille qui, jusque là, avait toujours hésité à se prendre en main... Rien à cirer du monde extérieur !
Effectivement, l'héroïne ne progresse pas, c'est une victime qui accepte de l'être. Je ne la vois pas mobiliser l'énergie pour secouer ses chaînes. Son énergie son mari, sa vie l'ont érodée petit à petit et il ne lui reste plus rien. C'est malheureusement l'histoire de beaucoup de personnes.
Jack-the-rimeur a écrit:Et, qui sait, de temps en temps, pourquoi ne pas transformer la rue en parcours de moto-cross ?
Pas assez vallonnée.
Jack-the-rimeur a écrit:Quoi qu'il en soit, Perro, un récit personnel et bien écrit, il n'y a pas à revenir là-dessus.
Au plaisir...
Merci Jack
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: A la recherche des illusions perdues
Je respecte ton choix et il est bien évident que cette "rue des Illusions Perdues" est une allusion directe à Balzac et sa galerie d'indécrottables losers (d'Eugénie Grandet au Curé de Tours) qui s'enfoncent à guetter un signe qui ne viendra jamais.
Mais je me rappelle aussi ce vieux film "La Vieille Dame Indigne", où une femme qui a sacrifié son existence au siens et à sa famille se retrouve brusquement, dans ses vieux jours, veuve et seule. Au début, elle est désemparée, puis elle se découvre une jeune voisine et commence à s'ouvrir au monde dont elle a été privée : la ville, les grands magasins, les robes en couleur, le cinéma, et je crois qu'on la voit partir en voyage à la fin.
Ta rue pourrait être un déclic de ce genre pour ton héroïne (ce que refuse Balzac à ses personnages). Bien sûr, celle-ci est prisonnière et ses enfants vont lui manquer mais, d'un autre côté, elle n'est pas seule et n'a plus à subir le poids des conventions. Elle peut enfin penser à elle...
Je dis ça dans l'éventualité où, un jour prochain, tu envisageais une suite à ton histoire (il reste pas mal de mystères en suspens : la porte, le ravitaillement, l'origine de l'argent qui circule...)
Penses-y à l'occasion.
Mais je me rappelle aussi ce vieux film "La Vieille Dame Indigne", où une femme qui a sacrifié son existence au siens et à sa famille se retrouve brusquement, dans ses vieux jours, veuve et seule. Au début, elle est désemparée, puis elle se découvre une jeune voisine et commence à s'ouvrir au monde dont elle a été privée : la ville, les grands magasins, les robes en couleur, le cinéma, et je crois qu'on la voit partir en voyage à la fin.
Ta rue pourrait être un déclic de ce genre pour ton héroïne (ce que refuse Balzac à ses personnages). Bien sûr, celle-ci est prisonnière et ses enfants vont lui manquer mais, d'un autre côté, elle n'est pas seule et n'a plus à subir le poids des conventions. Elle peut enfin penser à elle...
Je dis ça dans l'éventualité où, un jour prochain, tu envisageais une suite à ton histoire (il reste pas mal de mystères en suspens : la porte, le ravitaillement, l'origine de l'argent qui circule...)
Penses-y à l'occasion.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: A la recherche des illusions perdues
La porte ça fait un moment que j'y pense. J'ai imaginé qu'elle a été retrouvee par un riche excentrique qui vivait au XiX un peu comme "la ligue des gentlemen extraordinaires" mais si cela explique comment elle est arrivée dans une vielle maison de la ville cela n'explique toujours pas d'où elle vient et ce qui l'a créée.
Tant qu'à une suite à l'histoire, je pense qu'il faudrait déjà que je résolve le premier problème ce qui permettrait peut être à Cécilia de trouver des informations dans les vieux livres du fond de sa librairie.
Certes tout ca donnerait une autre dimension à l'histoire.
Tant qu'à une suite à l'histoire, je pense qu'il faudrait déjà que je résolve le premier problème ce qui permettrait peut être à Cécilia de trouver des informations dans les vieux livres du fond de sa librairie.
Certes tout ca donnerait une autre dimension à l'histoire.
Perroccina- — — — — E.T à moto — — — — Disciple asimovienne
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Re: A la recherche des illusions perdues
Gros point fort, le texte se lit facilement.
On avance bien dans l'histoire, et l'intrigue pleine me mystère se révèle progressivement jusqu'à un dénouement plutôt sympa.
Je ferais cependant un reproche en spoilant un peu :
Je pense vraiment que ce récit mériterait d'être resserré niveau scénario, car l'idée me paraît bonne mais trop faiblement (là aussi c'est fort, désolé) exploitée.
On avance bien dans l'histoire, et l'intrigue pleine me mystère se révèle progressivement jusqu'à un dénouement plutôt sympa.
Je ferais cependant un reproche en spoilant un peu :
- Spoiler:
- Tu prends beaucoup de temps à mettre son récit en place, et notamment à nous faire comprendre, à nous lecteurs, que cette pharmacie est magique. Honnêtement, déjà dans la forme actuelle, on le comprends à demi-mot. Il aurait suffit de quelques détail anodins pour nous en convaincre. Le personnage n'a pas besoin de le savoir, au début du récit. Il peut l'apprendre par la suite, je ne pense pas que cela nuirait à la logique du récit
Je pense vraiment que ce récit mériterait d'être resserré niveau scénario, car l'idée me paraît bonne mais trop faiblement (là aussi c'est fort, désolé) exploitée.
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°6 : Pièges, prisons
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