J'ai Peur - Poésie Portable - La Place Du Mort

Bon, dans la mesure où je me suis fait virer comme un malpropre de la soirée de sortie de la Revue Métèque, je me retrouve avec sur les bras un certain nombre de bouquins que je comptais vendre là-bas, et l'habituelle armée de termites qui ne s'est pas arrêtée pour autant de ronger mon découvert, bien moins surprise que moi par la pourtant habituelle (elle aussi) bétise qui frappe beaucoup de gens de ce milieu ; si vous êtes intéressés par Poésie Portable (80p., 9e), J'ai Peur (prix Art-Psy 2007, 126p., 14e) ou La Place Du Mort (sélectionné au prix de Sade 2014, 208p., 28e), contactez-moi en MP.

A propos de Poésie Portable : "Le narrateur/Siébert le confesse sans égard, sans la moindre majuscule ni d'autre signe de ponctuation que le tiret : « Je suis comme un aveugle au Festival de Cannes. » Condamné à écrire, toujours, sans arrêt, pour ne pas avoir à faire une pause, ni s'interroger réellement sur sa place dans un monde qui lui paraît sonner creux, il livre, ici, cent sept notules, comme autant de poèmes sombres, fébriles, mais costauds. Tentations d'une fuite qu'il ne veut pourtant pas prendre, ses textes, illustrés noir et blanc par Laure Chiaradia, s'avèrent emplis d'un indéniable souffle, qui coupera sans doute le sien au lecteur par moments."
(François Perrin, TGV magazine)

A propos de J'ai Peur : "Dans ses aspects relâchés épousant à merveille les hauts et bas de la vie du narrateur, le style nous a rappelé ceux de Nicolas Pages (Je mange un œuf) et Guillaume Dustan (Je sors ce soir, Plus Fort Que Moi, Nicolas Pages), lorsque les expérimentations « arty » de l’un avaient influencé le style de l’autre, rendant l’écriture plus débraillée, de moins en moins propre – et paradoxalement : de plus en plus vivante. Par cette écriture à chaud et sèche à la fois, Siébert malmène notre rapport à la pornographie : en racontant froidement, objectivement, des contenus a priori excitants, il les démaquille de leurs oripeaux spectaculaires, permet de les considérer sous un jour analytique. La question posée est alors : faut-il bander (ou pas) en lisant les érections de ce pauvre gars ? Il n’est ni plus sinistre ni plus heureux que nous-mêmes en d’autres temps, miroir à peine déformé (mais encore très reconnaissable) de nos pratiques onanistes passées."
(Nicolas Brulebois, Revue Arès)

A propos de La Place Du Mort : "Quand on lit un de ses romans, on a l'impression de l'entendre. Le rythme est maîtrisé, martelant, musical et lyrique à la fois, utilisant la répétition à bon escient. (...) Ce nouveau roman pourrait surprendre au premier abord car il ressemble étonnamment à une histoire d'amour. Mais rassurez-vous, s'il peut sembler moins dépressif qu'à l'accoutumée, et peut-être plus accessible aussi, il ne fait pas dans la dentelle pour autant. Beaucoup de sexe, de drogue, de vitesse, et bien sûr la mort au bout du périple. (...) Amis de l'élégance et de la finesse, passez votre chemin. Siébert a toujours la rage et sa critique sociale est plus affûtée que jamais.
(Mäx Lachaud, Obsküre mag)

Tiens, allez, pour consoler les quatre ou cinq copains qui sont déçus de l'annulation du rituel drone hier soir à paris, voici un extrait de la tournée 2013 (avec Horse gives birth to fly) :

http://christophesibertcolletifkonsstrukt.bandcamp.com/album/horse-gives-birth-to-porcherie-portable