Onze septembre

Je n'oublierai rien du jour où tu mourus,
Ton corps tombant de haut comme une pierre,
Depuis le ciel dans l'infernal tohu-bohu.
Pour ton courage devant la mort  je suis fière.

Ton corps tombant comme une pierre,
Loin de moi, si loin de moi, je m'en aperçois,
Pour ton courage devant la mort je suis fière,
Je tends les bras vers toi mais il n'y a que moi.

Loin de moi, si loin de moi, je m'en aperçois,
Les peuples ingrats ne se souviennent guère,
Je tends les bras vers toi mais il n'y a que moi,
Univers à feu et à sang, quelle galère !

Les peuples ingrats ne se souviennent guère,
Crimes, sévices, trafics de tous acabits,
Univers à feu et à sang, quelle galère  !
Les enfants meurent pour gagner le paradis.

Je n'oublierai rien du jour où tu mourus.

Une poésie style pantoum, pas mal faite du tout.
Je n'aime pas le mot "parcourue". Il n'est pas très indiqué niveau vocabulaire, je trouve et semble n'être choisi que pour la rime.
Autrement, j'aime bien ce poème.

Merci Catherine
j'ai écrit un autre vers :
Depuis le ciel dans l'infernal tohu-bohu

J'aime mieux. En plus, je crois que j'apprécie que les tours et l'avion ne soient plus mentionnés clairement. Rien que le titre suffit pour savoir de quel endroit tu parles et la suggestion fait plus d'effet.

J'aime beaucoup Anouk, ce poème est très beau, plein d'émotion et de sensibilité.

merci Ulysse et Catherine

Un poème vraiment beau et bien fait. J'aime beaucoup.

Très symbolique mais j'ai du mal avec "quelle galère" et "mourus". Je trouve que ça casse la poésie de l'amour perdu.

vrai, je change !
ONZE SEPTEMBRE

Je n'oublierai rien de ce jour épouvantable,
Ton corps tombant de haut comme une pierre,
Depuis le ciel devenu l’enfer véritable.
Pour ton courage devant la mort  je suis fière.

Ton corps tombant comme une pierre,
Loin de moi, si loin de moi, je m'en aperçois,
Pour ton courage devant la mort je suis fière,
Je tends les bras vers toi mais il n'y a que moi.

Loin de moi, si loin de moi, je m'en aperçois,
Les peuples ingrats ne se souviennent guère,
Je tends les bras vers toi mais il n'y a que moi,
Univers à feu et à sang, cruelle guerre.

Les peuples ingrats ne se souviennent guère,
Crimes, sévices, trafics de tous acabits,
Univers à feu et à sang, cruelle guerre.
Les enfants meurent pour gagner le paradis.

Je n'oublierai rien de ce jour épouvantable.

J'aime beaucoup mieux la seconde version, plus fluide, plus claire.
Bravo Anouk

Ah oui c'est mieux en effet.

merci amis poètes

Je rejoins l'avis général, la nouvelle version est encore mieux !

je trouve aussi et c'est un peu grâce à vous !