Usurpation d'identité
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°2 : Angoisse(s)
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Usurpation d'identité
Bonjour à tous,
Voici ma modeste participation au concours. Vous verrez parfaitement que même si je suis dure dans mes commentaires, je n'ai aucune prétention à la perfection. Ce texte est d'ailleurs un modèle d'imperfection. Toutes les critiques seront les bienvenues.
Bises
Eimelle
Usurpation d'identités
Je suis Edmond. Edmond Rotari, même si je crois savoir que ce n'est pas mon vrai nom. Je suis celui qui lève le poing et qui doute en même temps. Du moins, je suis cette force qui pénètre en lui, en Edmond qui ne se reconnaît plus, qui le saisit soudain et lui murmure : "coupable, tu es coupable, Edmond, enfant de malheur". Je suis cet homme qui est fier d'avoir fait ce qu'il a fait, et qui en même temps, a peur.
Mais je suis aussi Edgar. Edgar, le frère d'Edmond, qui pleure le père. Le père qui est mort deux fois. Une première, de façon naturelle. Alors qu'il était jeune homme, il y a longtemps. Et une deuxième, maintenant, par le couteau d'Edmond. Je ressens l'amour d'Edgar, le plus fidèle. Et sa haine. Et sa peine. De savoir qu'il va bientôt devoir tuer son frère Edmond. Pour l'amour de moi.
Oui bien suis-je encore Marie-Madeleine ? Qui peut le savoir ? Marie-Madeleine, qui pleure, par devoir, la mort du père à tous. Du père des deux frères qui sont prêts à se battre. Et des autres aussi. Tous présents autour d'eux. Marie-Madeleine, mariée par devoir à Edmond, le criminel. Marie-Madeleine, souillée par devoir, de sa faute à elle. C'est ce que je lui ai dit. C'est ce que je lui répète. Il ne faudrait pas qu'elle m'oublie.
Et dans cette forme de catharsis qui me transporte d'aise, je suis le frère qui menace le frère de le tuer parce qu'il a assassiné son père. Le père qu'il s'était choisi et que l'autre ne veut plus reconnaître. Je suis l'autre frère qui veut croire qu'il est libre, alors que je lui répète qu'il ne l'a jamais été. Et je suis Marie-Madeleine, en elle et pour moi, qui regarde la scène en espérant la mort d'Edmond, par devoir. Avant de la pleurer, par devoir encore. Comme ses parents qu'elle n'a jamais connus. Que je lui ai empêché de voir.
Je suis aussi tous les autres qui regardent avec frénésie, en se demandant quand le poignard va frapper. Qui guettent cet instant. Celui où le fratricide sera commis, où la lame s'enfoncera dans la chair. Parce qu'Edmond m'a tué.
Et je ris. Je m'esclaffe devant cette scène qui me va si bien. Qui me ressemble de toutes les manières. Qui accompagne ma fin. Je suis le seul ici à savoir déjà qu'après avoir tué son frère, Edgar le fidèle sortira un révolver pour les achever tous. En l'honneur de moi.
Moi, dont le cadavre est disposé sur le sol, le cœur transpercé par l'arme furieuse d'Edmond.
Moi, qui suis mort et qui pourtant n'ai jamais tué. Qui ne peut pas l' avoir été. Pas d'un simple poignard...
Moi, le gourou de cette secte.
Son maître.
2561 signes
Voici ma modeste participation au concours. Vous verrez parfaitement que même si je suis dure dans mes commentaires, je n'ai aucune prétention à la perfection. Ce texte est d'ailleurs un modèle d'imperfection. Toutes les critiques seront les bienvenues.
Bises
Eimelle
Usurpation d'identités
Je suis Edmond. Edmond Rotari, même si je crois savoir que ce n'est pas mon vrai nom. Je suis celui qui lève le poing et qui doute en même temps. Du moins, je suis cette force qui pénètre en lui, en Edmond qui ne se reconnaît plus, qui le saisit soudain et lui murmure : "coupable, tu es coupable, Edmond, enfant de malheur". Je suis cet homme qui est fier d'avoir fait ce qu'il a fait, et qui en même temps, a peur.
Mais je suis aussi Edgar. Edgar, le frère d'Edmond, qui pleure le père. Le père qui est mort deux fois. Une première, de façon naturelle. Alors qu'il était jeune homme, il y a longtemps. Et une deuxième, maintenant, par le couteau d'Edmond. Je ressens l'amour d'Edgar, le plus fidèle. Et sa haine. Et sa peine. De savoir qu'il va bientôt devoir tuer son frère Edmond. Pour l'amour de moi.
Oui bien suis-je encore Marie-Madeleine ? Qui peut le savoir ? Marie-Madeleine, qui pleure, par devoir, la mort du père à tous. Du père des deux frères qui sont prêts à se battre. Et des autres aussi. Tous présents autour d'eux. Marie-Madeleine, mariée par devoir à Edmond, le criminel. Marie-Madeleine, souillée par devoir, de sa faute à elle. C'est ce que je lui ai dit. C'est ce que je lui répète. Il ne faudrait pas qu'elle m'oublie.
Et dans cette forme de catharsis qui me transporte d'aise, je suis le frère qui menace le frère de le tuer parce qu'il a assassiné son père. Le père qu'il s'était choisi et que l'autre ne veut plus reconnaître. Je suis l'autre frère qui veut croire qu'il est libre, alors que je lui répète qu'il ne l'a jamais été. Et je suis Marie-Madeleine, en elle et pour moi, qui regarde la scène en espérant la mort d'Edmond, par devoir. Avant de la pleurer, par devoir encore. Comme ses parents qu'elle n'a jamais connus. Que je lui ai empêché de voir.
Je suis aussi tous les autres qui regardent avec frénésie, en se demandant quand le poignard va frapper. Qui guettent cet instant. Celui où le fratricide sera commis, où la lame s'enfoncera dans la chair. Parce qu'Edmond m'a tué.
Et je ris. Je m'esclaffe devant cette scène qui me va si bien. Qui me ressemble de toutes les manières. Qui accompagne ma fin. Je suis le seul ici à savoir déjà qu'après avoir tué son frère, Edgar le fidèle sortira un révolver pour les achever tous. En l'honneur de moi.
Moi, dont le cadavre est disposé sur le sol, le cœur transpercé par l'arme furieuse d'Edmond.
Moi, qui suis mort et qui pourtant n'ai jamais tué. Qui ne peut pas l' avoir été. Pas d'un simple poignard...
Moi, le gourou de cette secte.
Son maître.
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Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Usurpation d'identité
Je ne sais que dire, parce que c'est totalement hermétique pour moi... En lisant j'ai vaguement pensé à une variation sur le thème du Comte de Montecristo d'Alexandre Dumas, mais non.
Un thème biblique ?? J'en sais rien même si la présence du nom de Marie-Madeleine y fait songer, mais non... Je ne sais pas de quoi parle ce texte et c'est frustrant !!
Même si c'est court, il manque un ou deux paragraphes d'installation surtout que ça donne une impression de fratrie qui ne cesse de se déchirer.
Donc, je pense qu'il faut installer une situation de base, même minimal. On peut brosser deux-trois personnages en trois phrases, ce qui évite au lecteur d'avoir à décoder un échafaudage compliqué de relations croisées et multiples pour se concentrer sur l'histoire.
Bon après je ne suis peut-être pas suffisamment calé pour comprendre le texte
Voilà, voilà... Désolé pour ce message
Un thème biblique ?? J'en sais rien même si la présence du nom de Marie-Madeleine y fait songer, mais non... Je ne sais pas de quoi parle ce texte et c'est frustrant !!
Même si c'est court, il manque un ou deux paragraphes d'installation surtout que ça donne une impression de fratrie qui ne cesse de se déchirer.
Donc, je pense qu'il faut installer une situation de base, même minimal. On peut brosser deux-trois personnages en trois phrases, ce qui évite au lecteur d'avoir à décoder un échafaudage compliqué de relations croisées et multiples pour se concentrer sur l'histoire.
Bon après je ne suis peut-être pas suffisamment calé pour comprendre le texte
Voilà, voilà... Désolé pour ce message
Invité- Invité
Re: Usurpation d'identité
Ah ! Gros loupé alors ! J'ai un peu du mal à être compréhensible quand je pars dans mes délires... Je ne me suis pas rendue compte!
Merci de ton commentaire
Eimelle
Merci de ton commentaire
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
- Messages : 1537
Date d'inscription : 17/10/2013
Age : 38
Re: Usurpation d'identité
Personnellement, j'ai compris que tu montrais le pouvoir de la manipulation à l’œuvre. Une secte, un meurtre, une vengeance programmée (dans le sens où les fidèles sont comme programmés d'avance pour réagir comme ci ou comme ça à un évènement, ici la mort du maître).
A la limite, ce qui m'échappe c'est que le gourou a l'air de ne pas être humain (il dit qu'il ne peut pas être tué). Est-ce qu'il faut comprendre qu'un fait surnaturel se cache là dessous ou est-ce juste une métaphore, que son influence ne mourra pas (mais si sa secte est entièrement tuée, il n'aura d'influence sur personne) ? C'est le seul doute qui persiste pour moi. Peut-être que je cherche trop loin, ça serait pas la première fois.
Du coup (à moins que j'ai tout faux) j'ai bien aimé ce style qui ne laisse rien comprendre avant la fin. C'est comme une sorte de chute inversée ; là où une chute basique retourne une situation connue, ici elle amène le seul mot (gourou) capable d'expliquer la situation à laquelle on assiste.
Pour ne rien gâcher, même si on ne comprend pas trop à la première lecture, on est happé par l'histoire. Un peu comme Malpertuis de Jean Ray où on est complétement paumé sur les 100 premières pages avant que vienne une explication toute simple qui déverrouille tous les mystères. Même si tu as utilisé ce procédé sur un texte bien plus court, ça reste un bon challenge, surtout qu'il est pour moi réussi.
Bref, c'est une histoire vraiment sympa, avec une approche plutôt originale. Peut-être encore une petite zone d'ombre qui subsiste pour moi mais ça reste minime. C'est peut-être même ce qui peut interpeller le lecteur et faire qu'il pense encore à l'histoire après la lecture. Un texte court se doit d'être percutant pour rester dans les mémoires, et un doute qui plane est aussi une façon de "percuté" les gens.
A la limite, ce qui m'échappe c'est que le gourou a l'air de ne pas être humain (il dit qu'il ne peut pas être tué). Est-ce qu'il faut comprendre qu'un fait surnaturel se cache là dessous ou est-ce juste une métaphore, que son influence ne mourra pas (mais si sa secte est entièrement tuée, il n'aura d'influence sur personne) ? C'est le seul doute qui persiste pour moi. Peut-être que je cherche trop loin, ça serait pas la première fois.
Du coup (à moins que j'ai tout faux) j'ai bien aimé ce style qui ne laisse rien comprendre avant la fin. C'est comme une sorte de chute inversée ; là où une chute basique retourne une situation connue, ici elle amène le seul mot (gourou) capable d'expliquer la situation à laquelle on assiste.
Pour ne rien gâcher, même si on ne comprend pas trop à la première lecture, on est happé par l'histoire. Un peu comme Malpertuis de Jean Ray où on est complétement paumé sur les 100 premières pages avant que vienne une explication toute simple qui déverrouille tous les mystères. Même si tu as utilisé ce procédé sur un texte bien plus court, ça reste un bon challenge, surtout qu'il est pour moi réussi.
Bref, c'est une histoire vraiment sympa, avec une approche plutôt originale. Peut-être encore une petite zone d'ombre qui subsiste pour moi mais ça reste minime. C'est peut-être même ce qui peut interpeller le lecteur et faire qu'il pense encore à l'histoire après la lecture. Un texte court se doit d'être percutant pour rester dans les mémoires, et un doute qui plane est aussi une façon de "percuté" les gens.
Re: Usurpation d'identité
Pas sûr de mon interprétation mais:
En tout cas, voilà un texte que j'ai trouvé à la fois obscur, exigeant et assez prenant. Concernant l'aspect "angoisse", j'aurais néanmoins un petit bémol. Parce que dans les deux premiers paragraphes il n'y a aucun indice. On perd donc un peu de temps à se demander ce qui se passe, et ça amène une certaine distance. Alors mystérieux, peut-être, abscons sans doute, mais angoissant, non. Jusqu'à la mention de Marie-Madeleine, où les choses se mettent en place, puis montent en puissance dès lors qu'il a été question de catharsis.
Quant à l'aspect formel, je suis toujours aussi friand de ton style, Eimelle. J'adore tes phrases courtes et sèches, ta façon de les faire claquer comme des gifles, le rythme heurté et scandé de tes récits (ici en particulier ce texte sonne comme un rituel ou une séance d'autosuggestion qui mènerait à la transe). Sur ce plan-là, vraiment rien à redire, on reconnaît ta "patte", et tu as une vraie et belle signature. J'ai donc été très heureux de te relire, et de replonger l'espace de quelques instants dans ton univers tout en spirales bizarres. Merci pour le voyage.
Reste maintenant à espérer que j'ai bien compris le sujet.
- Spoiler:
- C'est bien de Dieu, et de Caïn et Abel qu'il s'agit, Eimelle ?
En tout cas, voilà un texte que j'ai trouvé à la fois obscur, exigeant et assez prenant. Concernant l'aspect "angoisse", j'aurais néanmoins un petit bémol. Parce que dans les deux premiers paragraphes il n'y a aucun indice. On perd donc un peu de temps à se demander ce qui se passe, et ça amène une certaine distance. Alors mystérieux, peut-être, abscons sans doute, mais angoissant, non. Jusqu'à la mention de Marie-Madeleine, où les choses se mettent en place, puis montent en puissance dès lors qu'il a été question de catharsis.
Quant à l'aspect formel, je suis toujours aussi friand de ton style, Eimelle. J'adore tes phrases courtes et sèches, ta façon de les faire claquer comme des gifles, le rythme heurté et scandé de tes récits (ici en particulier ce texte sonne comme un rituel ou une séance d'autosuggestion qui mènerait à la transe). Sur ce plan-là, vraiment rien à redire, on reconnaît ta "patte", et tu as une vraie et belle signature. J'ai donc été très heureux de te relire, et de replonger l'espace de quelques instants dans ton univers tout en spirales bizarres. Merci pour le voyage.
Reste maintenant à espérer que j'ai bien compris le sujet.
Re: Usurpation d'identité
En fait, Murphy a tout compris, jusqu'aux deux niveaux d'interprétations du texte :
-Le gourou, être maléfique, immortel, qui continue d'agir sur ses fidèles
-Ou le gourou, qui une fois tué, continue à exercer une telle emprise sur eux que sa présence symbolique continue de les manipuler...
Par contre, le fait que seul Murphy ait compris me fait comprendre que ce texte n'est pas bon... Trop obscur sans doute, il manque peut-être une mise en contexte, ou je ne sais quoi, pour être compréhensible de tous... Bref, mauvaise pioche ! Par contre, je ne sais pas trop sur quels leviers jouer pour l'améliorer...
Bises
Eimelle
-Le gourou, être maléfique, immortel, qui continue d'agir sur ses fidèles
-Ou le gourou, qui une fois tué, continue à exercer une telle emprise sur eux que sa présence symbolique continue de les manipuler...
Par contre, le fait que seul Murphy ait compris me fait comprendre que ce texte n'est pas bon... Trop obscur sans doute, il manque peut-être une mise en contexte, ou je ne sais quoi, pour être compréhensible de tous... Bref, mauvaise pioche ! Par contre, je ne sais pas trop sur quels leviers jouer pour l'améliorer...
Bises
Eimelle
Eimelle- — — — Jungle girl — — — Bazooka fou dans l'intimité
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Age : 38
Re: Usurpation d'identité
Vu que Gernier et Léonox se sont tournés vers une explication mythique ou biblique, peut-être qu'il suffit de changer les noms (Marie-Madelaine entre-autre) pour avorté cette confusion. A moins que tu aie volontairement choisi ce nom.
Une fois ce doute-là enlevé, il ne reste que le factuel, l'histoire d'une secte comme une autre. Avec quand même ce petit doute sur la nature véritable du gourou.
C'est peut-être pour ça que je suis le seul (pour l'instant) à avoir compris l'histoire dans le bon sens. Tout ce qui concerne la religion me passe complétement au-dessus (sauf quand on s'y réfère clairement, j'ai un minimum de culture quand même hein), du coup, j'ai rien percuté avec Marie Madelaine là où d'autres ont pu y voir un indice de taille.
Une fois ce doute-là enlevé, il ne reste que le factuel, l'histoire d'une secte comme une autre. Avec quand même ce petit doute sur la nature véritable du gourou.
C'est peut-être pour ça que je suis le seul (pour l'instant) à avoir compris l'histoire dans le bon sens. Tout ce qui concerne la religion me passe complétement au-dessus (sauf quand on s'y réfère clairement, j'ai un minimum de culture quand même hein), du coup, j'ai rien percuté avec Marie Madelaine là où d'autres ont pu y voir un indice de taille.
Re: Usurpation d'identité
Désolé, je n'ai pas accroché du tout. Cet imbroglio ne m'a pas convaincu. Le style est bon pourtant.
Re: Usurpation d'identité
Whoo, là, même moi c'est plus clair
Comme tu dis, c'est plus un délire métaphysique à comprendre intuitivement qu'autrement... Si on s'y essaie avec le cerveau analytique, on est cuit.
Tu aurais gagné a sauter des lignes entre les divers passages, pour faire respirer le lecteur. Et alléger ton texte avec plus de synonymes dans les tournures de phrases, surtout lorsque le texte est court.
Sinon, personnellement, la démarche ne me gêne pas. Comme tu me l'as écrit, on se ressemble un peu là-dessus.
Comme tu dis, c'est plus un délire métaphysique à comprendre intuitivement qu'autrement... Si on s'y essaie avec le cerveau analytique, on est cuit.
Tu aurais gagné a sauter des lignes entre les divers passages, pour faire respirer le lecteur. Et alléger ton texte avec plus de synonymes dans les tournures de phrases, surtout lorsque le texte est court.
Sinon, personnellement, la démarche ne me gêne pas. Comme tu me l'as écrit, on se ressemble un peu là-dessus.
Doumé- — Mystagogue des Ombres — Disciple du Très Haut
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Re: Usurpation d'identité
Je comprends ce texte comme çà :
Le gourou d’une secte (habité par une âme maléfique) ordonne à l’un de ses fidèles de le tuer durant une réunion sacrificielle, sachant que ce geste déclenchera un « suicide collective », une sorte de « contagion meurtrière » qui gagnera les participants dans une spirale de violence.
Le récit est donné du point de vue de cette âme maléfique qui contemple la scène et se délecte de son machiavélisme.
J’ai trouvé une forte connotation « mystique » dans ce texte.
L’extension de la « folie » en spirale grandissante est très bien rendu par le style d’écriture. Un style justement en adéquation avec une certaine forme de démence incantatoire.
Point « + » pour le style & cette démence dans le texte.
Point « - » : je crois juste que ce n’est pas ma cam !
Le gourou d’une secte (habité par une âme maléfique) ordonne à l’un de ses fidèles de le tuer durant une réunion sacrificielle, sachant que ce geste déclenchera un « suicide collective », une sorte de « contagion meurtrière » qui gagnera les participants dans une spirale de violence.
Le récit est donné du point de vue de cette âme maléfique qui contemple la scène et se délecte de son machiavélisme.
J’ai trouvé une forte connotation « mystique » dans ce texte.
L’extension de la « folie » en spirale grandissante est très bien rendu par le style d’écriture. Un style justement en adéquation avec une certaine forme de démence incantatoire.
Point « + » pour le style & cette démence dans le texte.
Point « - » : je crois juste que ce n’est pas ma cam !
Re: Usurpation d'identité
Salut Eimelle,
Je viens de lire ton texte et je ne l'ai pas compris, désolé. Moi aussi, comme Léonox, j'ai cru à une référence biblique. J'ai vu Caïn, Abel. J'ai lu aussi le nom de Marie-Madeleine dans ton texte. Mais si j'ai bien compris ce n'était pas le fin mot de l'histoire… Je n'ai donc pas accroché.
Bien à toi,
S.
Je viens de lire ton texte et je ne l'ai pas compris, désolé. Moi aussi, comme Léonox, j'ai cru à une référence biblique. J'ai vu Caïn, Abel. J'ai lu aussi le nom de Marie-Madeleine dans ton texte. Mais si j'ai bien compris ce n'était pas le fin mot de l'histoire… Je n'ai donc pas accroché.
Bien à toi,
S.
SILENCE- — — — Moine copiste — — — Disciple des Lois du Silence
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Re: Usurpation d'identité
SILENCE a écrit:Salut Eimelle,
Je viens de lire ton texte et je ne l'ai pas compris, désolé. Moi aussi, comme Léonox, j'ai cru à une référence biblique. J'ai vu Caïn, Abel. J'ai lu aussi le nom de Marie-Madeleine dans ton texte. Mais si j'ai bien compris ce n'était pas le fin mot de l'histoire… Je n'ai donc pas accroché.
Bien à toi,
S.
Même réaction à 100% pour ma part. Ce n'est toutefois pas le premier texte complexe que je lis de toi et je dois avouer que cela m'est un peu plus facile à chaque fois. Tu as un univers interne foisonnant et une grande capacité d'écriture.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Localisation : Près de Chartres
Re: Usurpation d'identité
J'ai pensé aussi à une référence biblique à cause du prénom Marie-Madeleine du coup j'étais un peu perdue par ce que je pensais que cela faisait appel à une culture que je n'ai pas ( je suis dans le même club que Murphy) .
j'ai bien aimé le côté lyrique presque hypnotique de ton écriture, comme une prière qu'on scanderait. Mais j'ai pas compris l'histoire et je ne vois malheureusement pas trop le rapport avec le thème.
j'ai bien aimé le côté lyrique presque hypnotique de ton écriture, comme une prière qu'on scanderait. Mais j'ai pas compris l'histoire et je ne vois malheureusement pas trop le rapport avec le thème.
Ulysse- Écritoirien émérite
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Date d'inscription : 18/05/2013
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Localisation : Berlin
Re: Usurpation d'identité
Moi aussi, j'ai eu du mal à comprendre: j'ai pensé que le narrateur pouvait être le destin, ou même ... Dieu! (pardon Doumé !) Je n'aurais pas compris sans tes explications !
Question écriture ça se lit bien, mais il aurait fallu, sans trop en révéler avant la fin, des éléments un peu plus compréhensibles, c'est ça la faiblesse de ce texte!
Question écriture ça se lit bien, mais il aurait fallu, sans trop en révéler avant la fin, des éléments un peu plus compréhensibles, c'est ça la faiblesse de ce texte!
Re: Usurpation d'identité
Une histoire peu évidente à la première lecture et qui gagne à être relue. L'ensemble est bien écrit mais s'avère un peu trop hermétique. Il me semble que la brièveté imposée ne joue pas en faveur de l'idée de départ qui aurait gagné à être étayée.
Blahom- —Adorateur du (mauvais) genre— Chuchoteur dans les ténèbres
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours hors-série :: Hors-série N°2 : Angoisse(s)
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