Rester ensemble, toujours... (texte retiré)

Dès la première phrase le ton est donné. C’est l’automne et l’hiver arrive, le destin des protagonistes est scellé, ils ne POURRONT PAS y échapper. L’ensemble du texte est teintée d’une poésie légère, et empreint de fatalisme. Cet homme, tel un héros grecque cherche à lutter contre son destin (et là, un magnifique et court paragraphe sur Dieu, qui tombe à point nommé, à la fois blasphème et supplication face à l’absence de Créateur mais en présence d' un destin au moins aussi cruel), il cherche à posséder sa propre mort, comme 2.000 ans de littérature l’ont fait avant, il lutte avec angoisse contre un monstre invisible : La faucheuse elle-même. Et finalement, il gagne. Elle vient et il la contemple dans les yeux avec soulagement, lui fait même l’amour.
Le pire (entendez le meilleur) c’est l’absence de surnaturelle. Il ne s’agit que d’un virus parmi d’autres, responsable d’une catastrophe à peu près contrôlée. Il ne s’agit que d’un accident banal, comme il y a dû en arriver d’autres, il ne s’agit que de l’hiver qui renverse l’automne : Il s'agit que de la mort à laquelle on ne peut échapper. De notre propre mort.