Kurt Steiner
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Kurt Steiner
« La plus ancienne et la plus forte émotion de l’humanité est la peur » (H.P.Lovecraft)
Kurt Steiner, de son vrai nom André Ruellan, est un phénomène.
Généreux pourvoyeur d'"Angoisses" (22 romans sur les 68 premiers titres de la collection !), il est devenu, grâce à cette effarante prolixité, mais aussi et surtout en raison de la qualité de ses écrits, l'un des symboles de cet âge d'or du Fantastique à la française.
Initialement publiés au sein de la prestigieuse collection à tête de mort, voici trois livres devenus rares rédigés entre 1956 et 1958 qui, tout comme les « Atomos », ont été compilés dernièrement en un volume par les vaillantes éditions Rivière Blanche.
Trois raisons de nager à contre-courant de la trop claire et aseptisée marée moderne, trois raisons d'opter pour des eaux plus troubles, et retourner aux sources de la "Mortefontaine"...
Le premier de ces trois textes, Le seuil du vide, n’est pas, contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, un livre de Science-Fiction (Kurt Steiner ne rejoindra la collection « Anticipation », que quelques années plus tard). Il ne s’agit donc pas ici de conquête de l’espace, mais de conquête par l’espace, dont Les espaces inquiets, d'Art Zoyd, excellente formation de musique contemporaine/expérimentale, pourraient constituer la bande-son idéale… Le récit commence ainsi juste derrière une porte. Wanda, jeune artiste peintre américaine, s’est en effet aperçue que la chambre qu’elle vient de louer n’est de forme triangulaire qu’en apparence… La pièce comporte une porte murée, ornée d’une inscription on ne peut plus provocante… « Prière de ne pas ouvrir », fausse mise en garde et vrai pousse-au-crime, ou comment une petite étiquette peut déclencher le plus terrifiant des engrenages… Un roman brillant, tout en subtilité, où l’héroïne perd ses repères comme le soleil son éclat quand vient le crépuscule… Nourrie par une implacable machination, l’intrigue se déroule comme dans un cauchemar, rythmée de perturbants glissements temporels et de troubles de la personnalité que Steiner n’hésitera pas à raffiner lors d’une conclusion impitoyable…
Des thématiques « Steineriennes » en diable, que l’on retrouve tout naturellement dans le titre suivant, Les rivages de la nuit, où l’auteur dédouble son récit avec un brio vertigineux. Le protagoniste principal est ici… un livre. Oh, pas n’importe quel livre, mais un ouvrage satanique, d’où certains personnages peuvent s’extirper pour reprendre leur place dans le réel, et ce au détriment de ceux qui, après avoir pris connaissance de son contenu, font le voyage en sens inverse ! C’est ainsi que l’on assiste à une lutte d’influences où sans cesse le réel se trouve parasité d’intrusions anormales, manière fort habile de maintenir la pression sur un lecteur déjà impliqué malgré lui par cette idée de « livre vivant »… Ce que l’on appelle de la belle ouvrage, car le travail de Steiner, s’il traite de la confusion mentale, est lui-même d’une grande limpidité et tient en haleine jusqu’à une conclusion qui, bien qu’ayant recours à la psychanalyse, n’altère en rien la qualité mystérieuse de l’œuvre…
Le roman suivant, Le village de la foudre, se déroule dans la campagne italienne, où là encore des émanations d’un passé décomposé viennent s’échouer sur les rives friables d’un présent mortifère… L’on pense aux films Carnival of souls, Fog, pour l’atmosphère, mais aussi à Gautier et Hoffmann pour l’histoire d’amour impossible entre deux personnes dont l’une est un peu moins vivante que l’autre… Mario, Angelica, Francesca… L’un est de trop, et ce classique triangle amoureux confronté à deux plans de réalité superposés nous est présenté avec un sens du tragique pudiquement nimbé de brumes pestilentielles… Car c’est bien d’épouvante qu’il s’agit, et Kurt Steiner, loin de traiter ses effets comme des figures imposées, se surpasse au contraire lors de scènes-clés toujours inventives. Ne nous y trompons pas : pour cet homme-là, le Fantastique n’est pas un artifice, ce n’est pas un vêtement mal coupé que l’on jette sur les épaules d’un récit malingre, c’est un élément constitutif du récit, c’est l’organe central, et si ce cœur rate un battement sous l’effet de la peur, c’est que, comme il est dit dans l'indispensable BD Les enfants de la salamandre... « La vie tenaille »…
Ces trois romans, respectivement numéros 25, 27 et 47 d'Angoisse, ont été recueillis en 2009 au sein de la collection "Noire" de Rivière Blanche dans un omnibus intitulé... Angoisses.
Kurt Steiner, de son vrai nom André Ruellan, est un phénomène.
Généreux pourvoyeur d'"Angoisses" (22 romans sur les 68 premiers titres de la collection !), il est devenu, grâce à cette effarante prolixité, mais aussi et surtout en raison de la qualité de ses écrits, l'un des symboles de cet âge d'or du Fantastique à la française.
Initialement publiés au sein de la prestigieuse collection à tête de mort, voici trois livres devenus rares rédigés entre 1956 et 1958 qui, tout comme les « Atomos », ont été compilés dernièrement en un volume par les vaillantes éditions Rivière Blanche.
Trois raisons de nager à contre-courant de la trop claire et aseptisée marée moderne, trois raisons d'opter pour des eaux plus troubles, et retourner aux sources de la "Mortefontaine"...
Le premier de ces trois textes, Le seuil du vide, n’est pas, contrairement à ce que son titre pourrait laisser croire, un livre de Science-Fiction (Kurt Steiner ne rejoindra la collection « Anticipation », que quelques années plus tard). Il ne s’agit donc pas ici de conquête de l’espace, mais de conquête par l’espace, dont Les espaces inquiets, d'Art Zoyd, excellente formation de musique contemporaine/expérimentale, pourraient constituer la bande-son idéale… Le récit commence ainsi juste derrière une porte. Wanda, jeune artiste peintre américaine, s’est en effet aperçue que la chambre qu’elle vient de louer n’est de forme triangulaire qu’en apparence… La pièce comporte une porte murée, ornée d’une inscription on ne peut plus provocante… « Prière de ne pas ouvrir », fausse mise en garde et vrai pousse-au-crime, ou comment une petite étiquette peut déclencher le plus terrifiant des engrenages… Un roman brillant, tout en subtilité, où l’héroïne perd ses repères comme le soleil son éclat quand vient le crépuscule… Nourrie par une implacable machination, l’intrigue se déroule comme dans un cauchemar, rythmée de perturbants glissements temporels et de troubles de la personnalité que Steiner n’hésitera pas à raffiner lors d’une conclusion impitoyable…
Des thématiques « Steineriennes » en diable, que l’on retrouve tout naturellement dans le titre suivant, Les rivages de la nuit, où l’auteur dédouble son récit avec un brio vertigineux. Le protagoniste principal est ici… un livre. Oh, pas n’importe quel livre, mais un ouvrage satanique, d’où certains personnages peuvent s’extirper pour reprendre leur place dans le réel, et ce au détriment de ceux qui, après avoir pris connaissance de son contenu, font le voyage en sens inverse ! C’est ainsi que l’on assiste à une lutte d’influences où sans cesse le réel se trouve parasité d’intrusions anormales, manière fort habile de maintenir la pression sur un lecteur déjà impliqué malgré lui par cette idée de « livre vivant »… Ce que l’on appelle de la belle ouvrage, car le travail de Steiner, s’il traite de la confusion mentale, est lui-même d’une grande limpidité et tient en haleine jusqu’à une conclusion qui, bien qu’ayant recours à la psychanalyse, n’altère en rien la qualité mystérieuse de l’œuvre…
Le roman suivant, Le village de la foudre, se déroule dans la campagne italienne, où là encore des émanations d’un passé décomposé viennent s’échouer sur les rives friables d’un présent mortifère… L’on pense aux films Carnival of souls, Fog, pour l’atmosphère, mais aussi à Gautier et Hoffmann pour l’histoire d’amour impossible entre deux personnes dont l’une est un peu moins vivante que l’autre… Mario, Angelica, Francesca… L’un est de trop, et ce classique triangle amoureux confronté à deux plans de réalité superposés nous est présenté avec un sens du tragique pudiquement nimbé de brumes pestilentielles… Car c’est bien d’épouvante qu’il s’agit, et Kurt Steiner, loin de traiter ses effets comme des figures imposées, se surpasse au contraire lors de scènes-clés toujours inventives. Ne nous y trompons pas : pour cet homme-là, le Fantastique n’est pas un artifice, ce n’est pas un vêtement mal coupé que l’on jette sur les épaules d’un récit malingre, c’est un élément constitutif du récit, c’est l’organe central, et si ce cœur rate un battement sous l’effet de la peur, c’est que, comme il est dit dans l'indispensable BD Les enfants de la salamandre... « La vie tenaille »…
Ces trois romans, respectivement numéros 25, 27 et 47 d'Angoisse, ont été recueillis en 2009 au sein de la collection "Noire" de Rivière Blanche dans un omnibus intitulé... Angoisses.
Kurt Steiner
J'ignorais que la Rivière blanche avait réédité ces romans...
Encore une fois, je vais parler des Comics Pocket, plus particulièrement d'Hallucinations où j'ai lu à l'adolescence plusieurs adaptions bd de Kurt Steiner. J'ai même acquis il y a deux ou trois ans chez un bouquiniste marseillais la version bd des Rivages de la nuit :
Je me souviens aussi du Seuil du vide , dont un film à été tiré en 1971 (sorti en 74)
J'ai retenu aussi Les Pourvoyeurs, que je possède en Marabout Fantastique qui traite d'une visions assez originale de l'Au-Delà en 1957. Il traitera du même thème de l'Au-delà d'une façon complètement différente et tout aussi originale dans la collection Anticipations avec Ortog et les ténèbres en 1969 (Je crois que c'est le premier "Fleuve Noir Anticipation" que j'ai lu)
Encore une fois, je vais parler des Comics Pocket, plus particulièrement d'Hallucinations où j'ai lu à l'adolescence plusieurs adaptions bd de Kurt Steiner. J'ai même acquis il y a deux ou trois ans chez un bouquiniste marseillais la version bd des Rivages de la nuit :
Je me souviens aussi du Seuil du vide , dont un film à été tiré en 1971 (sorti en 74)
J'ai retenu aussi Les Pourvoyeurs, que je possède en Marabout Fantastique qui traite d'une visions assez originale de l'Au-Delà en 1957. Il traitera du même thème de l'Au-delà d'une façon complètement différente et tout aussi originale dans la collection Anticipations avec Ortog et les ténèbres en 1969 (Je crois que c'est le premier "Fleuve Noir Anticipation" que j'ai lu)
Kurt Steiner
Chez HALLUCINATIONS, je possède "Le village de la foudre". Chez Le Masque Fantastique, je n'ai que celui-ci :
Dernière édition par Zaroff le Sam 5 Oct 2013 - 13:49, édité 1 fois
Kurt Steiner
Outre l'omnibus présenté ci-dessus (le numéro 16 de la collection "Noire"), Rivière Blanche a également sorti en 2010 un tome 2 des "Angoisses" de Kurt Steiner.
Il est composé, comme son prédécesseur, de trois romans qui n'avaient jamais été réédités: Lumière de sang (N. 44), Dans un manteau de brume (N. 57), et Mortefontaine (N. 59).
Par ailleurs, je dispose aussi du recueil De flamme et d'ombre, paru dans la collection Bibliothèque du Fantastique, qui comprend, outre le roman éponyme (N. 23), l'excellent L'envers du masque (N. 33).
D'autres chroniques sont envisageables...
Les couvertures des deux volumes de Rivière Blanche:
Il est composé, comme son prédécesseur, de trois romans qui n'avaient jamais été réédités: Lumière de sang (N. 44), Dans un manteau de brume (N. 57), et Mortefontaine (N. 59).
Par ailleurs, je dispose aussi du recueil De flamme et d'ombre, paru dans la collection Bibliothèque du Fantastique, qui comprend, outre le roman éponyme (N. 23), l'excellent L'envers du masque (N. 33).
D'autres chroniques sont envisageables...
Les couvertures des deux volumes de Rivière Blanche:
Kurt Steiner
Lumière de sang je l'ai aussi en "Hallucinations"
Je me souviens aussi avoir lu dans "Hallucinations", à une époque lointaine, une histoire de fantôme de reine égyptienne qui massacre les archéologues qui l'ont dérangée et une sur une épidémie qui décime les passagers d'un avion, mais je ne me souviens plus des titres !
Je me souviens aussi avoir lu dans "Hallucinations", à une époque lointaine, une histoire de fantôme de reine égyptienne qui massacre les archéologues qui l'ont dérangée et une sur une épidémie qui décime les passagers d'un avion, mais je ne me souviens plus des titres !
Re: Kurt Steiner
Ruellan, de son propre aveu, n'aimait guère la S-F et ce n'est que contraint et forcé par son éditeur qu'il se mit à en écrire mais, pour quiconque a lu les Kurt Steiner de la coll. Anticipation : "Le 32 juillet", "Les Océans du ciel", "Le Disque rayé", le très fantasy "Aux armes d'Ortog" et sa suite "Ortog et les ténèbres", il est clair que le talent peut transcender tous les obstacles.
Mais peut-être aussi qu'il en rajoute un peu si on pense à "Tunnel", paru sous son vrai nom et que certains considèrent comme son chef d'oeuvre, et si on se souvient que c'est dans la collection "Visions futures" chez l'éditeur "Flamme d'Or" que fut publié en 1953 ce que je crois être son premier roman : "Alerte aux monstres" sous la signature de Kurt Wargar (aux côtés d'un autre débutant qui signait encore Keller & Brainin avant de devenir Richard-Bessière). Vains guieux ! ça nous rajeunit point tout ça.
P-S : Veux pas vous faire de peine, les copains, mais je l'ai. Le Wargar. Et Tunnel aussi. Et les Ortog. Et... mais ne remuons pas le couteau dans la plaie.
Mais peut-être aussi qu'il en rajoute un peu si on pense à "Tunnel", paru sous son vrai nom et que certains considèrent comme son chef d'oeuvre, et si on se souvient que c'est dans la collection "Visions futures" chez l'éditeur "Flamme d'Or" que fut publié en 1953 ce que je crois être son premier roman : "Alerte aux monstres" sous la signature de Kurt Wargar (aux côtés d'un autre débutant qui signait encore Keller & Brainin avant de devenir Richard-Bessière). Vains guieux ! ça nous rajeunit point tout ça.
P-S : Veux pas vous faire de peine, les copains, mais je l'ai. Le Wargar. Et Tunnel aussi. Et les Ortog. Et... mais ne remuons pas le couteau dans la plaie.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Kurt Steiner
Faudra vraiment que tu nous postes des photos de ta bibliothèque un jour.Jack-the-rimeur a écrit:
P-S : Veux pas vous faire de peine, les copains, mais je l'ai. Le Wargar. Et Tunnel aussi. Et les Ortog. Et... mais ne remuons pas le couteau dans la plaie.
Re: Kurt Steiner
+ 1000.
Sinon on aura qu'à aller à la source, Zaroff. Avec des gants et des cagoules. Et un camion.
(Pourquoi diable ai-je eu l'idée saugrenue d'ouvrir un tel sujet, avec un gaillard comme Jack dans les parages ? Mais pourquoi ? En plus il nous provoque en parlant plaies et couteaux !)
(Paladin, si tu souhaites développer tes présentations des BD abordées dans le topic "Comics Pocket" en ouvrant un sujet spécial par ici, ce sera avec grand plaisir. Perso je n'en ai jamais lu, et je serais ravi d'en apprendre davantage sur des adaptations d'Angoisse comme Hallucinations et Atomos. Quand tu auras le temps...)
Sinon on aura qu'à aller à la source, Zaroff. Avec des gants et des cagoules. Et un camion.
(Pourquoi diable ai-je eu l'idée saugrenue d'ouvrir un tel sujet, avec un gaillard comme Jack dans les parages ? Mais pourquoi ? En plus il nous provoque en parlant plaies et couteaux !)
(Paladin, si tu souhaites développer tes présentations des BD abordées dans le topic "Comics Pocket" en ouvrant un sujet spécial par ici, ce sera avec grand plaisir. Perso je n'en ai jamais lu, et je serais ravi d'en apprendre davantage sur des adaptations d'Angoisse comme Hallucinations et Atomos. Quand tu auras le temps...)
Re: Kurt Steiner
En fait j'avais déjà ouvert un fil sur la collection comics-Pocket, qui devrait peut-être être développé: https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/t1217-comics-pocket
Comics-Pocket éditait plusieurs revues assez différentes d'esprit. Certaines étaient des traductions de comics américains ( Je crois que c'est un pléonasme? ) des groupes Marvel ou DC. D'autres étaient des adaptations BD de romans du fleuve noir, en particulier,en ce qui nous intéresse, Sidéral adaptait la collection "Anticipation" Hallucination la collection "Angoisse", Atomos était particulièrement consacré aux histoires de la méchante japonaise du même nom.
Oui, quand j'aurais le temps j’essaierai de reprendre ce fil en présentant plus ces bd dont je parle beaucoup, parce que j'ai lu plusieurs roman de gens comme Marc Agapit ou Kurt Steiner dans ce format là.
Mais je me pose une question: est-ce que je dois ouvrir un nouveau fil dans le forum consacré au Fleuve Noir, ou est-ce que je développe celui déjà existant dans le forum BD? Zaroff, Léonox, qu'en pensez-vous?
Comics-Pocket éditait plusieurs revues assez différentes d'esprit. Certaines étaient des traductions de comics américains ( Je crois que c'est un pléonasme? ) des groupes Marvel ou DC. D'autres étaient des adaptations BD de romans du fleuve noir, en particulier,en ce qui nous intéresse, Sidéral adaptait la collection "Anticipation" Hallucination la collection "Angoisse", Atomos était particulièrement consacré aux histoires de la méchante japonaise du même nom.
Oui, quand j'aurais le temps j’essaierai de reprendre ce fil en présentant plus ces bd dont je parle beaucoup, parce que j'ai lu plusieurs roman de gens comme Marc Agapit ou Kurt Steiner dans ce format là.
Mais je me pose une question: est-ce que je dois ouvrir un nouveau fil dans le forum consacré au Fleuve Noir, ou est-ce que je développe celui déjà existant dans le forum BD? Zaroff, Léonox, qu'en pensez-vous?
Dernière édition par Paladin le Sam 5 Oct 2013 - 19:37, édité 1 fois
Re: Kurt Steiner
Oui, c'est délicat, étant donné que l'éditeur était manifestement assez diversifié.
Ma proposition était peut-être une fausse bonne idée, car si tu traites des adaptations d'Anticipation sur le topic Fleuve Noir, de celles d'Angoisse par ici, et des traductions de comics dans le cadre du sujet Comics Pocket, ça peut devenir un peu confus.
Mieux vaudrait peut-être en définitive s'en tenir au seul fil de discussion originel.
Ma proposition était peut-être une fausse bonne idée, car si tu traites des adaptations d'Anticipation sur le topic Fleuve Noir, de celles d'Angoisse par ici, et des traductions de comics dans le cadre du sujet Comics Pocket, ça peut devenir un peu confus.
Mieux vaudrait peut-être en définitive s'en tenir au seul fil de discussion originel.
Re: Kurt Steiner
Trois bibliothèques en fait, plus, jouxtant le garage, un antre où il vaut mieux ne s'aventurer qu'avec un casque de spéléo et dont je suis le seul à pouvoir retrouver la sortie.
Pour les photos, ma fille dit que c'est fastoche et, comme elle doit venir passer une semaine à la maison courant octobre, c'est simple : ou elle me montre comment faire, ou je prends ses gosses en otages. Alors, ne désespérez pas.
Pour les photos, ma fille dit que c'est fastoche et, comme elle doit venir passer une semaine à la maison courant octobre, c'est simple : ou elle me montre comment faire, ou je prends ses gosses en otages. Alors, ne désespérez pas.
Jack-the-rimeur- — — Zonard crépusculaire — — Disciple d'Ambrose Bierce
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Re: Kurt Steiner
J'ai découvert Kurt Steiner à la fin des années 70 par l'intermédiaire d'un Hallucinations. L'histoire en question avait fait carrément flipper le gamin que j'étais. Il y était question de golems maléfiques qui remplaçaient les gens et le malheureux héros, tel le David Vincent des Envahisseurs, passait pour un fou. J'ai passé des années à chercher cette histoire dont j'avais oublié le titre. Problème enfin solutionné en fin d'année dernière (merci le Net) : il s'agissait de l'adaptation de Pour que vive le Diable dont je me suis procuré la réédition de 1981.
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Re: Kurt Steiner
Quand André Ruellan discute avec Kurt Steiner (dommage qu'ils n'aient pas convié Kurt Dupont ) des différences entre le Fantastique (Angoisse) et la SF (Anticipation), ça ne peut être que passionnant. Un entretien édifiant, et encore étonnamment pertinent aujourd'hui. Merci beaucoup pour le partage, Paladin.
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