Poème pour l'homme-Poisson

Bien, alors parlons un peu de Paris, çà nous changera de nos rengaines, d'entre Loire et Seine, quitte à échanger les embruns pour des crottes de chiens. J'aurais tendance à dire : à chacun ses problèmes.


Alors, parlons un peu des bords
Extrêmes
Des rives de la Seine,
De ces quais où traine,
Souvent,
A Paris,
Des âmes en peine
A la recherche d'un endroit
Pour y poser leurs toits.

A se dire que,
Quand même,
C'est une sacrée déveine,
Pour un Homme-Poisson,
D'avoir à dormir dans une tente Igloo
Sur un quai de Seine …

Sans même parler du décor
Blême
Des banlieues Parisiennes,
De ces quartiers HLM,
Où souvent,
Mal comprises,
Les âmes en peine
Se regroupent sous un même toit
Pour y avoir moins froid.

A se dire que,
Quand même,
C'est un sacré manque de veine,
D'avoir dû quitter Arzon,
Pour finir par dormir dans une tente Igloo
Le long d'un quai de Seine.


- Far End -

Des tentes Igloo le long du canal Saint-Martin, je les ai vues il y a déjà quelques années.
(Plutôt des Quechua pour la plupart, d'ailleurs, mais je n'en jurerais pas.)
Encore une fois, on sent de la musique derrière tes mots. Après la country, on serait plus ici dans du "Renaud" (j'ai pensé au Michel Blanc de "Marche à l'ombre"). C'est bien d'avoir l'art d'éveiller des échos.
Pour ton orthographe, si tu lis quelque part que je la trouve exécrable, je t'autorise à m'agonir d'insultes. Tu as fait un gros effort ici. Il y a juste un "traîne(nt)" et ce "pour tout amers" (un terme de mataf, ça !). Faudrait que je vérifie mais je crois bien que "tout" ne peut avoir le sens de "seul" qu'au singulier. Donc, "pour seuls amers (repères)" ou "pour tout amer" même s'il y a plusieurs tours derrière. S'il y a un spécialiste dans la salle... ? Non ? tant pis.
Te bile pas, va, joli travail.

L'écriture du poème est un peu facile, mais originale dans sa construction et c'est ce qui fait son charme.

Sinon dans le quatrain :

Je trouve que c'est un beau poème. J'aime bien ton style. Excuse ma critique légère, mais je ne m'y connait pas beaucoup en poésie. Malgré tout j'aime ce poème.