Anne Rice

Anne Rice est une romancière américaine mondialement connue pour ses Chroniques des vampires dont le premier tome, Entretien avec un vampire, adapté au cinéma en 1994, est paru en 1976 aux États-Unis et deux ans plus tard en France.

Les sagas les plus connues de l'auteur :
- les Chroniques des vampires ;
- la Saga des sorcières Mayfair.

Les Chroniques des vampires comportent dix romans :
- Entretien avec un vampire (1976) ;
- Lestat le vampire (1985) ;
- La Reine des damnés (1988) ;
- Le Voleur de corps (1992) ;
- Memnoch le démon (1995) ;
- Armand le vampire (1998) ;
- Merrick (en lien avec la Saga des sorcières Mayfair) (2000) ;
- Le Sang et l'Or (2001) ;
- Le Domaine Blackwood (en lien avec la Saga des sorcières Mayfair) (2002) ;
- Cantique sanglant (en lien avec la Saga des sorcières Mayfair) (2003).

Existent également les Nouveaux Contes des vampires :
- Pandora (1998) ;
- Vottorio le vampire (1999).

La Saga des sorcières Mayfair comporte six romans si l'on compte les trois en lien avec les Chroniques des vampires :
- Le Lien maléfique (1990) ;
- L'Heure des sorcières (1993) ;
- Taltos (1994).

Tout récemment a été publiée une nouvelle saga (?) intitulée Les Chansons du séraphin :
- L'Heure de l'ange (2009) ;
- L’Épreuve de l'ange (2010).

Anne Rice est également l'auteur d'une trilogie sur la belle au bois dormant, publiée dans les années 1980, et d'une petite dizaine de romans, publiés parallèlement à ses sagas.

Sources: la majorité des infos proviennent de la page Wikipédia consacrée à Anne Rice.

P.S.: Vous vous en moquez sûrement comme de l'an 40, mais j'ai essayé deux fois de poster ce sujet et ma connexion s'y est par deux fois catégoriquement opposée. C'est dire si je vous aime, pour avoir tenté une troisième fois.

Je n'ai lu que les quatre premiers tomes des Chroniques des vampires et j'ai chaque fois été moins enthousiaste (cf. les critiques qui suivent). Mais les deux premiers tomes, c'est de la balle.

Comme faut quand même pas pousser mémé dans les orties, je copie-colle les critiques que j'ai publiées sur mon blog il y a un moment.

J'adore l'introduction, Lestat est vraiment hilarant: "Je n'y peux rien si je suis sublime!" J'aime assez les histoires des vampires et des humains à travers le monde, mais à partir du moment où Akasha entre en scène... c'est autre chose.

L'histoire des jumelles part parfois complètement en vrille, on nous raconte des trucs pas essentiels à l'histoire et on se fait un peu chier. Mais alors Akasha qui débat avec Lestat, c'est vraiment du grand n'importe quoi. Elle raconte un tas de conneries et elle est persuadée d'avoir raison, c'est ça le pire. Bon alors oui, ça montre que les gens puissants qui sont obnubilés par une pensée pas très intelligente, ça peut provoquer des catastrophes... N'empêche que c'est insupportable. Et puis le blabla sur le fait qu'Akasha cherche une raison de vivre alors elle veut buter tous les hommes, ça me passe franchement au-dessus de la tête... Pourquoi elle souffre pas en silence comme Louis (guh), Lestat (cf. Lestat le vampire, donc re-guh) ou Armand (hiiiiii)?

Sinon, j'ai trouvé l'enchevêtrement des points de vue très complexe, c'est assez remarquable (c'est la fille en lettres qui parle, là). Je m'explique: Anne Rice écrit un roman autodiégétique, c'est-à-dire que le narrateur est un personnage de l'histoire (donc en gros, Lestat écrit le bouquin), et ensuite Lestat se met dans la tête d'un tas de personnages à la P3 et dans sa tête à lui, donc à la P1, et à la fin on voit Lestat qui écrit son propre bouquin (mise en abîme)... 'Fin je sais pas, vous trouvez pas ça incroyable, vous (qui l'avez lu)? D'ailleurs, je suis sûre qu'il y aurait moyen d'étudier la chose dans les romans d'Anne Rice en général; j'en ai pas lus beaucoup, mais déjà dans Entretien avec un vampire, c'était spécial (enfin, je trouve). Et il me semble que dans Lestat le vampire c'était pas commun non plus, mais j'ai plus trop souvenir de la composition du machin.

Roman décevant. Le sujet de ce livre, très vite, c’est que Lestat veut échanger temporairement son corps de vampire contre un corps humain, celui du voleur de corps, un homme qui lui propose l’échange pour la modique somme de dix millions de dollars.

Petit hic : l’échange n’a lieu qu’au dixième chapitre. Jusque-là, on s’ennuie ferme. Lestat passe son temps à se balader et à décrire des villes, des gens, à tourner en rond avec David (le chef du Talamasca). Dans tout ça, il essaie quand même de se rôtir dans le désert de Gobi, mais je n’ai pas bien saisi l’intérêt.

Mais bref, ensuite il fait l’échange, il se rend compte que le voleur de corps n’avait pas du tout l’intention de lui rendre son corps car, comme son nom l’indique, le voleur de corps est un voleur, et c’est tout de suite plus intéressant. Lestat refait donc l’expérience de la vie dans un corps humain et c’est assez drôle la manière dont il se rend compte qu’il avait complètement idéalisé la chose.

Une fois remis d’une très mauvaise grippe, il se lance à la poursuite de son corps avec David parce que les vampires ont refusé de l’aider. Ҫa permet à l’auteur de développer leur relation mais j’ai l’impression qu’il y a des choses qui n’ont pas été développées. Par exemple, au début, la jeunesse de David semble très importante, on pense que ça va revenir sur le tapis par la suite et avoir des conséquences sur l’intrigue, mais en fait non, rien. J’ai peut-être mal compris le roman, aussi, c’est possible. Pas dans le bon esprit, tout ça.


C'est en rédigeant le sujet que j'ai découvert que Rice avait écrit une trilogie sur la belle au bois dormant. Du coup, ça m'intéresse.