Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
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L'Écritoire des Ombres :: CONCOURS DE L'ÉCRITOIRE DES OMBRES :: Archives des concours :: N°2 : D'après images
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Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
Salut Khellendros, à lire les deux nouvelles que tu as écrites pour nos concours, tu as bien ta place ici!
N'oublies pas juste de te présenter dans le forum prévu à cet effet: https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/f14-qui-etes-vous
N'oublies pas juste de te présenter dans le forum prévu à cet effet: https://ecritoiredesombres.forumgratuit.org/f14-qui-etes-vous
Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?
Lewis Carroll
Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
On aimerait bien te connaître un peu mieux. Et si tu as d'autres récits que tes participations à nos concours...
Forum créé le 21 octobre 2011 par Zaroff et Paladin
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Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
Zaroff a écrit:
- Spoiler:
Ouhla... je n'ai pas réussi à rentrer dedans. C'est lourd et chiant. Ça ressemble à de la vieille SF de Maurice Limat et même si la structure du récit est convenable, on a l'impression de lire un énoncé scientifique. La propulsion par dissipation quantique m'a laissé de marbre et l'intrication, j'en parle même pas !
Bref, c'est pas mon truc du tout.
C'est le défaut de la SF qui tend vers le hard-SF (je dis hard-SF, car le principe d'intrication en particulier existe en mécanique quantique, il n'est pas là pour faire SF ). Merci pour ton avis.
FRançoise GRDR a écrit:C'est une très belle parabole sur le destin.
- Spoiler:
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans cette histoire ! Trop de termes techniques rebutent. Les personnages ne sont pas présentés et je me suis interrogée souvent : qui est Orphée ? Eurydice ? ( au départ, je pensais que c'était une femme, passagère d'un vaisseau ! ) Le Foulque ? Les Di'ins ? Un peu trop confus à mon sens ! C'est sûr qu'il aurait fallu développer, ne pas se contenter de quelques pages. Trop condensé, c'est le terme exact. L'idée d'un monde d'êtres comme les Di'ins, que l'eau détruit est bien imaginé ainsi que les IA, ayant des codes d’Asservissement.
C'est un problème récurrent, la caractérisation Du coup, je déduis de tes lignes que les présentations des personnages en début de texte (entre pilote/passager et IA) est trop rapide.
Merci pour ton retour !
Paladin a écrit:C'est vrai que comme mes collègues je suis un peu rebuté par le coté "Space opéra" et son langage pseudo-scientifique mais ta nouvelle s'apparente plus à une version punk nihiliste de la sf "philosophique" d'un Bradbury ou d'un Clarke qu'à du Maurice Limat...Si ce n'est le ton trés noir.
Malgré la difficulté que j'ai à acrocher aux histoires de vaisseaux spaciaux propulsés par dissipation quantique (Messieurs Spock, Sulu et Chekov, à vos postes...Lieutenant Uhuara, donnez-moi les coordonnées espace-temps...) L'écriture est fluide et le propos plutôt original même si je n'ai pas encore bien compris qui était Eurydice dans l'histoire...J'aime plutôt bien!
Merci Paladin ! Eurydice est l'IA qui gère la Terre (ressource énergétique, alimentaire, eau, matériau, etc), même si ce n'est pas dit assez clairement dans le texte.
madgad a écrit:moi j'ai adoré, complètement prisdedans, ça m'a fait penser à l'esprit de certaines BD que je lisais dans Metal Hurlant...
Merci Madgad !
Catherine Robert a écrit:Je ne sais pas trop quoi en penser. Le langage scientifique, je n'y ai pas compris grand chose, c'est rebutant parce qu'il prend une grande place. Il aurait peut-être fallu alléger un peu ce côté. Ce qui fait que pour une moitié du texte (environ), j'ai peiné pour lire. Ensuite, lorsque ce langage scientifique s'est réduit à quelques notions qui pouvaient du coup passer, le reste de l'histoire m'a bien plu. J'ai bien aimé la fin aussi. Reste Eurydice qui est on ne sait pas trop qui.
Pour le respect du thème, il ne m'a pas frappé aux yeux tout de suite, mais finalement, j'ai trouvé la photo et c'est plutôt raccord.
Merci à toi ! Dans une version ultérieure, je veillerai à alléger le langage scientifique !
Paracelse a écrit:Pour ma part, c'est une excellente fiction.
Excepté cela, il y a trop de points négatifs :
- Les notions techniques que l'on comprend que si on est un grand fan de SF.
- l'écriture sommaire, juste ce qu'il faut pour être compris. Chaque phrase pourrait être retravaillée.
- Le côté désincarné d'Orphée. Tu le places trop rarement en mouvement.
- Le manque cruel de descriptions de l'environnement d'Orphée.
Pour Eurydice, je pense que c'est l'intelligence artificielle centrale de la civilisation humaine. La pierre de faîte de la hiérarchie des intelligences artificielles. N'est-ce pas ?
Merci Paracelse pour cette liste. Tout à fait pour Eurydice ! Je vais retravailler au mieux les points négatifs que tu mets en avant !
Dagobert a écrit:Comme les autres, je trouve cela assez indigeste (je pense qu'en PDF, j'aurais pu mieux rentrer dedans). Bien écrit, inspiré mais trop de données techniques tue la fluidité et la cohérence du récit. A l'instar du Comte, cela me fait penser à la SF pompeuse et m'a tu-vu des années 90.
C'est noté ! Merci à toi pour ta lecture.
Lestat a écrit:
- Spoiler:
Wouah... j'ai été emporté. Comme Madgad, j'ai adoré ce texte. Je ne saurai pas vraiment dire pourquoi, peut-être parce que j'y est cru. Tout sonne juste, on a l'impression que tu maîtrise ton sujet de A à Z et que rien ne pourrait le mettre en doute. Je ne lis pas la science-fiction, et la grande majorité des termes employés me sont étrangers, mais je m'en tape parce que tu racontes si bien cette histoire que j'ai même pas envie de chercher à la foutre en l'air (si cela est possible... aux experts de juger ça). Bravo, surtout que ton premier texte lors du premier concours m'avait laissé de marbre... là pour le coup tu m'a surpris et pas qu'un peu.
Merci beaucoup Lestat pour ton retour !!
Maerlyn a écrit:Le texte est un peu difficile à digérer au niveau du style et du vocabulaire employé. Je suis fan de s-f et de space opera (et de leur langage) mais faut savoir doser les termes techniques, surtout sur une courte nouvelle.
Pour ce qui est du récit, j'ai trouvé la narration un peu molle, mais l'histoire intéressante. Pas vraiment originale mais elle a un petit côté old school sympathique, et avec des éléments intéressants,
- Spoiler:
comme cette vengeance au-delà de la mort par le biais de l'I.A.
Merci Maerlyn pour tes commentaires ! Ils rejoignent les défauts pointés, je vais faire au mieux pour dynamiser tout ça !
Ludwig a écrit:J'ai trouvé le récit un peu poussif au début, mais de plus en plus intéressant au fur et à mesure. Du coup, la fin est vraiment sympa, elle constitue un bon aboutissement de la nouvelle, plutôt originale à mon sens.
Après, sur l'écriture en elle-même je suis plus sceptique. C'est correct, maîtrisé, mais ça manque un peu de relief. A commencer par le personnage principal qui manque un peu de substance, c'est vrai, peut-être parce qu'il semble trop statique. En dehors des dialogues, certaines structures se retrouvent souvent et rendent la narration monotone (voire un peu lourde) :
Le dernier message d’Eurydice clignotait depuis des heures sur la paroi
de la baie panoramique, les lettres rouges oblitérant par leur violence
l’existence des étoiles
Orphée contemplait les écrans, et avait le sentiment qu'un gigantesque
œil rouge le regardait à son tour, projetant sur lui ses ombres
écarlates et orange, baignant l'intérieur du Foulque de sa lumière
malsaine
L'homme avait le sentiment que la planète l'appelait, qu'il devait
retourner là-bas, se joindre au bain de lave dans lequel l'Humanité
s'était fondu en un tout macabre, se mêlant ainsi aux animaux qu'elle
avait méprisé
Sol, tout d'abord, dont la lumière tamisée envahit le cockpit, comme accueillant un fils revenant au foyer
...
En ce qui me concerne, les éléments scientifiques restent digestes et servent globalement l'histoire (avec les commentaires lus je m'attendais au pire...); peut-être un ou deux passages superflus mais pas de quoi fouetter un chat.
Pour résumer, une bonne histoire, bien huilée, mais qui manque un peu de passion dans la narration.
Merci Ludwig ! En plus des défauts que tu pointes, je vais ajouter à ma liste de corrections ces structures trop récurrentes.
Invité- Invité
Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
Salut Khellendros.
J'ai trouvé que ton récit possédait une force immense inexploitée. A un moment, l'IA fait comprendre que pour elle, l'extinction d el'humanité importe peu, et que le monde de silicium des ennemis est parfait pour les machines (je résume en très gros, tu corrigeras)
Or, l'IA exécute la volonté de son humain, et ce, même après sa mort, alors que plus rien ne l'y obligeait. C'est là, la force cachée : montrer que l'IA, machine sans âme, apprenne des concepts aussi incompréhensible que l'amitié, le sacrifice, la vengeance, bref des sentiments humains.
— Tu parles à une entité qui pourra continuer à exister quoi qu'il arrive, qui tire son origine d'ordinateurs utilisant du silicium, qui s'est incarné dans un vaisseau de métal et de cellules photovoltaïques. Tu me décris un monde parfait pour les Intelligences Artificielles, t'en rends-tu compte ? Tu parles à une entité qui comprend les concepts de de haine, de colère, de vengeance, d'amitié, qui peut les prendre en compte dans ses raisonnements mais qui ne les ressent pas. Comment veux-tu que je réponde à ta question ?
Tout est là, mais c'est survolé. Le changement apparait dans la dernière partie du texte, après l'annonce du délai pour le voyage. Je te parie que si tu nous montrais quelques épisodes de la fin de vie d'Orphée, comment il vécut le fait d'être le dernier, comment il vécut avec Eurydice (la dernioère aussi), et comment cela modifia le raisonnement de l'IA pour le rendre humaine, ben tu tiendrais un putain de best-seller.
J'ai trouvé que ton récit possédait une force immense inexploitée. A un moment, l'IA fait comprendre que pour elle, l'extinction d el'humanité importe peu, et que le monde de silicium des ennemis est parfait pour les machines (je résume en très gros, tu corrigeras)
Or, l'IA exécute la volonté de son humain, et ce, même après sa mort, alors que plus rien ne l'y obligeait. C'est là, la force cachée : montrer que l'IA, machine sans âme, apprenne des concepts aussi incompréhensible que l'amitié, le sacrifice, la vengeance, bref des sentiments humains.
— Tu parles à une entité qui pourra continuer à exister quoi qu'il arrive, qui tire son origine d'ordinateurs utilisant du silicium, qui s'est incarné dans un vaisseau de métal et de cellules photovoltaïques. Tu me décris un monde parfait pour les Intelligences Artificielles, t'en rends-tu compte ? Tu parles à une entité qui comprend les concepts de de haine, de colère, de vengeance, d'amitié, qui peut les prendre en compte dans ses raisonnements mais qui ne les ressent pas. Comment veux-tu que je réponde à ta question ?
Tout est là, mais c'est survolé. Le changement apparait dans la dernière partie du texte, après l'annonce du délai pour le voyage. Je te parie que si tu nous montrais quelques épisodes de la fin de vie d'Orphée, comment il vécut le fait d'être le dernier, comment il vécut avec Eurydice (la dernioère aussi), et comment cela modifia le raisonnement de l'IA pour le rendre humaine, ben tu tiendrais un putain de best-seller.
Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
Effectivement, tu as une très bonne base, mais qui demande à prendre plus d'espace pour plusieurs raisons. Pour diminuer l'impact au départ des termes scientifiques qui se suivent de trop près, pour gonfler tes personnages, pour broder un peu sur la fin et pour expliquer certains points restés un peu trop vague.
Moi, j'ai vraiment apprécié tout histoire que je trouve géniale si on fait l'effort de passer un début un peu rebutant. Et je suis d'accord avec Didier, tu as la base pour une putain de bonne histoire.
Moi, j'ai vraiment apprécié tout histoire que je trouve géniale si on fait l'effort de passer un début un peu rebutant. Et je suis d'accord avec Didier, tu as la base pour une putain de bonne histoire.
Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
Merci beaucoup pour vos encouragements !! Je vais m'attaquer à ce texte aussitôt que possible !
Invité- Invité
Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
Ca m"a rappelé les space opéras que je lisais à 16 ans dans le train. Du coup, j'ai apprécié. C'et surement encore améliorable, mais en l'état ce texte m'a capté de la premeière à la dernière phrase.
Bien joué !
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CONFUCIUS : lorsque l’on se cogne la tête contre un pot et que cela sonne creux, ça n’est pas forcément le pot qui est vide.
mormir- — Arpenteur des mondes — Disciple de l'arbre noir
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Re: Par l’Eau et le Feu, Engloutissement (Khellendros)
Il est très fort Anthony Boulanger (alias Khellendros), dommage qu'il ne poste plus de textes et qu'il ne vienne plus en ces lieux !!!
Françoise Grenier Droesch
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