Sacapatates

Comme mes camarades, j'ai moi aussi bien apprécié ce petit texte, qui est parfaitement dans le thème et qui a le mérite de ne pas s'appesantir en détails inutiles pour aller droit au but. La chute est en effet bien trouvée et donne une note plus noire au récit que ce qui précédait ne le laissait augurer : un très bon point, donc.
Ceci dit, il m'a manqué moi aussi quelques développements et certains changements de temps m'ont paru par moments un brin saugrenus ; pas de quoi me faire sortir de ma lecture, mais suffisamment toutefois pour me faire tiquer lors de certains passages. Peut-être quelques précisions supplémentaires sur les personnages ne m'auraient pas déplu, car j'ai parfois eu l'impression qu'on ne faisait que les effleurer, sans vraiment en savoir plus sur eux ou la nature de leurs relations. Manque également quelques signes de ponctuations ici et là, pas grand-chose, mais je tenais quand même à le notifier... (notamment durant certains dialogues).

Mais je reste ceci dit sur cette belle idée (au départ j'avais peur de me trouver face à une simple "histoire de monstre" envahissant le quotidien d'une bande de gosses), qui permet de rester dans les thèmes/genres imposés, tout en donnant à ton récit une connotation plus noire, rétrospectivement.
Une jolie proposition, donc !

On est bien dans le domaine de l’enfance dont la faculté imaginative se confond bien avec le genre fantastique. Ce glissement entre les lignes est parfaitement rendu. J’ai bien aimé notamment la création du surnom. Les dialogues sonnent juste et le style porte bien l’histoire. Les trois dernières lignes, en revanche, sont soit inutiles en l’état (elles n’apportent pas grand-chose à l’histoire) soit maladroites et insuffisamment développées.
C’est un texte agréable à lire, bien construit et bien mené mais il lui manque un petit quelque chose pour donner plus de panache à la fin.

On est bien dans le domaine de l’enfance dont la faculté imaginative se confond bien avec le genre fantastique. Ce glissement entre les lignes est parfaitement rendu. J’ai bien aimé notamment la création du surnom. Les dialogues sonnent juste et le style porte bien l’histoire. Les trois dernières lignes, en revanche, sont soit inutiles en l’état (elles n’apportent pas grand-chose à l’histoire) soit maladroites et insuffisamment développées.
C’est un texte agréable à lire, bien construit et bien mené mais il lui manque un petit quelque chose pour donner plus de panache à la fin.

FRançoise GRDR a écrit:Texte surprenant à l'ambiance réussie. Ton idée originale est bien menée car je n'ai pas deviné cette fin. Bravo !  

Merci Françoise, ravi que tu aies aimé ce texte.

Tak a écrit:Comme mes camarades, j'ai moi aussi bien apprécié ce petit texte, qui est parfaitement dans le thème et qui a le mérite de ne pas s'appesantir en détails inutiles pour aller droit au but. La chute est en effet bien trouvée et donne une note plus noire au récit que ce qui précédait ne le laissait augurer : un très bon point, donc.
Ceci dit, il m'a manqué moi aussi quelques développements et certains changements de temps m'ont paru par moments un brin saugrenus ; pas de quoi me faire sortir de ma lecture, mais suffisamment toutefois pour me faire tiquer lors de certains passages. Peut-être quelques précisions supplémentaires sur les personnages ne m'auraient pas déplu, car j'ai parfois eu l'impression qu'on ne faisait que les effleurer, sans vraiment en savoir plus sur eux ou la nature de leurs relations. Manque également quelques signes de ponctuations ici et là, pas grand-chose, mais je tenais quand même à le notifier... (notamment durant certains dialogues).

Mais je reste ceci dit sur cette belle idée (au départ j'avais peur de me trouver face à une simple "histoire de monstre" envahissant le quotidien d'une bande de gosses), qui permet de rester dans les thèmes/genres imposés, tout en donnant à ton récit une connotation plus noire, rétrospectivement.
Une jolie proposition, donc !

Merci Tak pour ce commentaire et pour tes suggestions bienvenues.

Au début, je pensais que le récit allait nous parler d'exclusion, avec cette sorte de sdf que l'on voit à certains moments, à certains endroits, pas à d'autres. Finalement, le dénouement part dans une autre direction, et ce n'est pas plus mal. La conclusion m'a paru très bien trouvée.
Je pense néanmoins que la maman va bien vite en besogne pour fournir une explication à la disparition de son fils. Je trouve l'idée excellente, mais bon, c'est un peu rapide.
Et puis qu'est devenu l'enfant ? Ce n'est pas très clair à ce niveau.
Très bonne proposition cependant.

Perroccina a écrit:On est bien dans le domaine de l’enfance dont la faculté imaginative se confond bien avec le genre fantastique. Ce glissement entre les lignes est parfaitement rendu. J’ai bien aimé notamment la création du surnom. Les dialogues sonnent juste et le style porte bien l’histoire.  Les trois dernières lignes, en revanche, sont soit inutiles en l’état (elles n’apportent pas grand-chose à l’histoire) soit maladroites et insuffisamment développées.
C’est un texte agréable à lire, bien construit et bien mené mais il lui manque un petit quelque chose pour donner plus de panache à la fin.

Merci Tak pour les points positifs que tu soulignes. L'idée de la fin aurait sans doute pu être mieux exprimée. Je tenais à ce qu'on comprenne que l'homme s'était suicidé pour se donner la possibilité de venir chercher son fils.

Cancereugène a écrit:Au début, je pensais que le récit allait nous parler d'exclusion, avec cette sorte de sdf que l'on voit à certains moments, à certains endroits, pas à d'autres. Finalement, le dénouement part dans une autre direction, et ce n'est pas plus mal. La conclusion m'a paru très bien trouvée.
Je pense néanmoins que la maman va bien vite en besogne pour fournir une explication à la disparition de son fils. Je trouve l'idée excellente, mais bon, c'est un peu rapide.
Et puis qu'est devenu l'enfant ? Ce n'est pas très clair à ce niveau.
Très bonne proposition cependant.

Merci pour ce commentaire, Cancereugène. L'attitude de la mère : une mère craint toujours le pire pour son enfant. La fin est ouverte, on ne sait pas quelle est la suite pour l'enfant.

Simple, efficace, bien mené ! : )

J'ai cependant trouvé, comme d'autres, que la mère comprend et admet trop vite la dimension surnaturelle de l'évènement. La plupart des gens préfèrent opter pour une explication bancale et illogique plutôt que de redéfinir leur conception de la réalité.
Après c'est une maman et les mamans fonctionnent davantage à l'instinct (je pense à l'Orphelinat entre autre, ou le personnage de la mère est la seule à aller dans le sens d'une explication surnaturelle).

Un très bon texte !

Désolée Perroccina, j'ai remercié Tak pour ton commentaire à toi.
Tu m'a commenté en double, donc deux fois merci!

Mnémosyne a écrit:
Simple, efficace, bien mené ! : )

J'ai cependant trouvé, comme d'autres, que la mère comprend et admet trop vite la dimension surnaturelle de l'évènement. La plupart des gens préfèrent opter pour une explication bancale et illogique plutôt que de redéfinir leur conception de la réalité.
Après c'est une maman et les mamans fonctionnent davantage à l'instinct (je pense à l'Orphelinat entre autre, ou le personnage de la mère est la seule à aller dans le sens d'une explication surnaturelle).

Un très bon texte !

Merci Mnémosyne !
La mère a une réaction immédiate et instinctive en effet, sous le coup de l'émotion et sans le recul de la raison.

J’ai beaucoup aimé cette histoire de croquemitaine. L’intrigue est efficace, la psychologie enfantine est bien « brossée », et j’ai apprécié la manière dont tu traites ce personnage marginal. C’est quelque chose d’assez délicat, je trouve : lorsqu’on écrit du fantastique, on est souvent tenté de se servir de l’extrême précarité comme d’un ressort narratif, de mettre en scène des sans-abri démoniaques, forcément effrayants et violents… Moi-même, il m’est arrivé de le faire. Or, c’est un peu problématique, quand on y réfléchit, car la fiction façonne les représentations du public et peut renforcer des stéréotypes…

Bref, j’ai trouvé que tu faisais un portrait somme toute respectueux de ce type (je pense à cette petite phrase, glissée en passant : « Ce n’est pas de sa faute à ce type s’il n’a pas d’argent »). Et ce, sans pour autant renoncer à en faire un antagoniste. Je trouve cela très bien ; on peut trouver un équilibre pour ne pas verser dans le préjugé et la caricature, mais sans se censurer pour autant.

Ma seule remarque négative porterait sur la tirade du policier, que j’ai trouvée un peu artificielle. Il pourrait être utile de la réécrire sous une forme qui marquerait davantage la surprise.

À part cela, je n’ai rien de négatif à dire, car ce texte m’a vraiment plu. Comme quoi, il n’est pas forcément nécessaire d'en faire des caisses en matière d’exposition…

Merci Similien pour ce commentaire. Et d(accord avec toi, la réplique du policier mériterait d'être revue.