Interstices (Texte retiré)

Ne connaissant rien à la culture japonaise, et n'étant pas fan du cinéma fantastique nippon, j'ai abordé ma lecture avec une certaine appréhension, renforcée par l'utilisation de certains termes (oni soit qui mal y pense).
Mais la fluidité du style et la qualité de l'histoire ont emporté mes réserves initiales.
Finalement, j'ai adoré cette chronique de la cruauté enfantine et l'excellente conclusion est particulièrement réussie.

Merci Blahom !
Et encore, je peux te dire j'ai limité les termes japonais au minimum, je n'ai gardé que ce qui contribuait à l'immersion, à l'ambiance culturelle, on dira !

Un "Oni", dans les légendes japonaises, c'est une créature entre le démon et l'ogre des contes occidentaux. Mais apparemment, c'est aussi ce qui, dans les jeux d'enfants, désigne celui qui a le rôle d'attraper les autres (comme dans cache-cache, ou le jeu du debut "Garuma-san ga koronda", qui est l'équivalent de "1 2 3 soleil" chez nous )

Un texte excellent, qui se lit tout seul d'un bout à l'autre. Je m'en doutais déjà en découvrant la thématique de cette légende urbaine, et chaque scène n'a fait que confirmer mon impression. L'ambiance est maitrisée, doucement glauque et mélancolique, les personnages sont bien campés, et la fin arrive à surprendre en dédiabolisant le fantôme tout en étant parfaitement logique.
Bref, vraiment rien à redire en ce qui me concerne, c'est un des meilleurs textes de cette fournée à mes yeux.

Merci Murphy ! Je rougis !

Aaaaah ! Une japonnaiserie à la Paladin. J'ai beaucoup reprensé à la revue Ténèbres !
Partant d'une base classique, la gamine délaissée et harcelée qui se fait une copine chelou semblant sortir d'un placard à balais, tu parviens à construire une intrigue finement ciselée, nimbée d'une ambiance très particulière, entre fantastique pur et merveilleux...
Le dénouement annoncé en page 4 est bien entendu, et fort heureusement, contrebalancé par un revirement de situation bienvenu. Le dénouement m'a beaucoup convaincu.
En somme, une excellente proposition.

Merci Cancereugène !

Cette histoire a en effet des points communs avec Hanako-san, y es-tu ?  (qui, avant d'être dans la revue Ténèbres, avait été écrite pour le concours n°3 de l'Ecritoire, n'oublions pas !), j'ai même eu peur de faire un doublon, mais c'est surtout que les deux histoires s'inspirent de légendes urbaines japonaises assez proche : comme je le disais à Perro, fille de l'interstice est, comme Hanako-san, un Onryo Yurei, un esprit animé par la volonté de vengeance. On pourrait aussi, avec le thème de la fille souffre-douleur, y voir une ressemblance avec Le Peuple des Collines . J'espère juste que je ne mets pas à réécrire toujours les mêmes histoires !

Paladin a écrit: J'espère juste que je ne mets pas à réécrire toujours les mêmes histoires !

N'est-ce pas justement là la marque des plus grands ?