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Dans l'Enfer du sahel

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Message par Kirikou2016 Lun 4 Avr 2022 - 0:09

Ce texte s'inspire de la guerre au sahel contre le terrorisme. C'est un extrait de la premiere partie partie d'un texte beaucoup plus volumineux. Le chapitre I.



Le capitaine de gendarmerie Alex MINOUNGOU, un officier supérieur détaché au groupement des forces anti terroristes de Dori, (GFAT) est allongé sur son lit. Il ne peut dormir. Difficile de trouver le sommeil, en ces temps trouble. La guerre fait rage dehors. Il se lève, chausse ses bottes et se dirige à la douche. L’eau tiède qui coule sur sa peau ébène lui fait du bien. Il s’essuie à l’aide d’une serviette et retourne se coucher. Quelques minutes plus tard, la sueur envahit de nouveau son corps. La chaleur est étouffante dans ce coin perdu d'Afrique de l’ouest. Impossible de trouver le sommeil. Chaque nuit, c’est le même scénario.
-Ce camp est un véritable enfer. Murmure-t-il, avec rage.
Il n’y a pas de climatiseur, pourtant le seul ventilateur de la pièce est en panne. D’ailleurs, il ne servait pas à grands chose. La chaleur est telle que les ventilateurs, chargés de refroidir la pièce, la réchauffaient encore plus.
Il en a assez de l’entendre ronronner chaque soir. C’est pourquoi, il ne fit aucune tentative pour le réparer. En plus de la chaleur étouffante, dès la nuit tombée, les moustiques envahissaient le camp, et jusqu’au matin, ce ne sont que des bruits de battements d’ailes, associé aux cris d’animaux de tous genres ; des croisements de crapaud, des bêlements de moutons, des bœufs, et des ânes. A tout ce vacarme déjà assourdissant, s’ajoutaient les crépitements des armes automatiques, et les bruits métalliques des chenilles de blindés, qui sortaient, ou entraient dans le camp. De temps à autre, un Hélicoptère survolait le camp, illuminant le ciel, de ses rayons lumineux. Le camp de Dori, ne s’endormait jamais. L’état de guerre latent, que vit le pays des hommes intègre, oblige les hommes à être sur le qui-vive.
Alex est un garçon de grande taille, vigoureux, épaules larges, poitrine vaste, avec des membres robuste et bien attaché. Son regard droit et franc laisse paraître en lui un courage sans faille, hérité de l’esprit guerrier de ses aïeux, intrépide cavalier du BOULGOU.
Alex a le tempérament de l’homme décidé, qui prend rapidement son parti. Un homme qui ne se ronge pas les ongles dans l’indécision et dans l’incertitude.
Jeune homme, rien ne semblait pourtant le prédestiner aux métiers des armes. Fils d’une longue lignée de paysan, Alex aspirait à un métier stable, loin des mouvements et de l’action de la vie militaire. Juriste de formation, l'avenir pour lui semblait tout tracé dans le civil et dans la sécurité confortable d’une vie paisible. Mais tout ce rêve fut balayé un jour du 23 août 2015, lorsque le Burkina enregistra la première attaque terroriste sur son sol. C'était alors un événement nouveau pour le pays. Cela créa une onde de choc sans précédent, qui plongea la nation tout entière dans la sidération. Sans que personne ne puisse comprendre ce qui se passait, le pays plongea lentement dans un cycle de violence. Sans aucune distinction, les nouveaux ennemis fauchaient femmes, enfants, civiles et militaires. Ces attaques incessantes contre son pays avaient fini par réveiller le combattant et le guerrier Mossi qui sommeillaient en lui. La sidération et l'incompréhension laissaient peu à peu place à la colère. Emporté par la tournure des événements, révolté surtout par les nombreux massacres de civils innocents, Alex n'hésita pas à intégrer le corps des officier militaire. Le sens de l’honneur, la flamme patriotique et l’esprit combatif hérité de ses ancêtres étaient gravés au plus profond de son âme. Il n’y pouvait rien.
-Ils nous ont déclaré la guerre et il faut y répondre. Dit-il un jour à sa mère, qui ne comprenait rien à son soudain intérêt pour l’armée. Après une formation théorique et pratique à l'Académie militaire George NAMOINO de Pô, puis a l’Académie militaire saint Cyr de France, où il obtient son premier brevet de parachutistes commando, il est revenu au pays tout changé. Il n’a désormais plus rien à voir avec le jeune et frêle garçon qu’il était dans son BOULGOU natal. Son regard s’est endurci, ses yeux sont devenus froid et glaçant, sa musculature s’est développée, et sa voix rock est devenue encore plus grave, plus autoritaire. C’est désormais un jeune officier, Rompu aux techniques de guérillas et spécialiste de guerre anti-terroristes, qui s’apprêtait à rejoindre le combat. Il sentait son sang bouillonner en lui. Il allait enfin pouvoir en découdre. Il allait enfin affronter ces personnes sans foi ni loi, qui endeuillent sa patrie.
Sa réputation d’excellent officié, Alex l’a acquise auprès de ses frères d'armes. Ayant trouvé son milieu, le jeune officier allait se révéler non seulement un chef dans l’ordre physique et moral, mais aussi et surtout un fin tacticien. Ses qualités intellectuelles au sommeil vont s’éveiller et se fructifier. Un jour lors d'une opération de routine, Alex eut la chance de prouver sa valeur au combat. Ce jour-là, un matin d'avril, ses hommes et lui avaient envoyé bon nombres de ces salopards, comme il les surnoment en enfers. C’était lors de son baptême de feu à Inata. Il n’était alors qu’un simple sous-lieutenant, fraîchement revenu de formation et nommé dans la foulée à la tête du détachement militaire d’Inata. Il avait reçu l’ordre de déployer ses hommes dans une petite forêt, non loin de la ville, pour répondre à des incursions incessantes de l’ennemi. Alex sourit en repensant à cette opération. Son premier exploit comme il aime se le répéter. Lui et ses hommes avaient planifié et exécuté une embuscade aux terroristes dans la forêt. Plusieurs d’entre eux ont été rapidement expédiés en enfers, sans même comprendre ce qui leurs arrivaient. Après ce coup de force, la paix revint dans la région quelques temps. Mais l’accalmie ne fut que de courte durée. En juin, les opérations terroristes reprirent de plus belle.
Alex lui-même, fut gravement touché à la cuisse lors d’un affrontement. Blessé, il a dû se retirer à contre cœur du théâtre des opérations pendant six long mois, sur ordre de l'État-major
-Être officier, c’est d’abord faire un métier qui comporte une technique difficile et des risques énormes. On exige de vous des Études appliquées, un apprentissage minutieux et une longue expérience sur le terrain. Lui répétait sans cesse son professeur à l’académie militaire George NAMOINO.
Le risque, Alex n'en avait que faire. Le terrain lui manquait. C'est un homme d’action. L’inaction le rend malade. C’est donc avec grand soulagement et plus déterminé que jamais, qu'il reçut sa nouvelle affectation à Dori. Porté capitaine il y’a tout juste quelque mois, il se trouve désormais au camp de Dori à se morfondre dans l'ennuie. Sa mission dans cette zone instable est principalement logistique. Le haut commandement, le jugeait beaucoup trop impulsif et imprévisible pour lui accorder le commandement d’une unité de Combat. Il se borne donc à conduire le plus souvent des convois de ravitaillement pour les différents petits détachements militaires et quelques postes, jouxtant les frontières du Mali et du Niger, en entendant une opération qui ne vient jamais. Occasionnellement, avec un peu de chance, il dirige des missions d’escorte de haute personnalité politique en visite dans la région. Le plus souvent des députés ou des ministres ou encore de riches occidentaux, touristes ou chef d’entreprise. La plupart de son temps, il le passe dans la ville de Dori ou à la campagne observer la nature.
Amoureux des boissons gazeuses alcoolisées notamment de la Brakina et du Libs, il fait parfois un détour dans les grands maquis de la ville, histoire de se rafraichir et d'apprendre tant bien que mal le fulfulde, la langue de la localité. Même dans la guerre, les Hommes trouvent toujours le temps de s’amuser. Quelques fois, si la chance lui souris, il réussit à rentrer avec une fille dans les bras. Son sourire charmant et son visage un peu juvénile, plait bien aux femmes. Mais la plupart du temps, La chasse n’est jamais bonne. Il rentre bredouille. C’est à croire que Les femmes ne sont pas son fort. Ah les femmes ! Un sourire illumina son visage. Il repensa aux paroles de la femme d’un général.
-Alex vous êtes un beau gosse pour l’armée. Il en rit encore.
C'était il y’a un an, alors qu’il n’était que jeune lieutenant en poste à l'Etat-major à Ouagadougou. Il assistait alors à la cérémonie de décoration d’un de ces supérieures. C'était en marge de la célébration du 11 décembre à Banfora.( Celebration de la fete d'indepandances du pays) La cérémonie avait fini au prestigieux CASCADE PALACE HOTEL de Banfora, pour une réception en bonne et due forme.
D’autres peut-être, auraient profité de ce compliment pour gravir rapidement les échelons. Lui, n’est pas à comparer avec ces petits officiers issus de parents plein aux as. Enfants pourris dès l’enfance, recherchant les médailles et les galons, soit ; dans un lit en couchant avec des femmes influentes, soit, en servant de lèche bottes, a certains de leurs supérieurs, ou encore grâce au FRICS de leurs papas. Les fils à papa. Lui est un Burkindi. Fière fils du Faso. Il à batailler dure pour gravir les échelons et a réussi à s’imposer aujourd’hui comme un capitaine craint, et respecté au sein de l'armée. Il a gravi les échelons grâce à son courage, son travail, sa détermination et son abnégation. Il a gagné ses galons seuls et entend poursuivre ainsi sa carrière militaire, sans le coût de pouce de personne. Son intégrité avant tout. Un soupir s’échappa de ses lèvres.
-Ah l’intégrité! Murmura t-il.
Une valeur désormais rare au pays des hommes intègres. Quelle ironie? Il en rie.
Alex est issu d’une famille polygame et très pauvre. Il a appris dès son bas âge, à ne compter que sur lui-même.
-Seul ton travail peut te sauver. Lui répétais sans cesse son père.
L’officier se recouche, tente de tuer deux moustiques qui ronronnent, autour de ses oreilles. Il se relève, allume un Hamilton et tire une bouffé de sa cigarette. Il saisit son téléphone, puis lance la connexion. Il répond à quelques messages sur WhatsApp et FACEBOOK. Il parcourt les informations du jour. Aucun événement important dans le Faso net. (Journal enligne Burkinabe) L’horloge du téléphone marque 23h 30mn. Il se recouche, reéteint son téléphone et ferme les yeux. Un instant, il songe à ses amis et frères d’armes déployées sur le terrain. Rentreront-ils tous ?
Ces hommes et ces femmes, qui sont partis courageusement à la poursuite d’un ennemi invisible, insaisissable, et pourtant mortel. Il pousse un nouveau soupir.
-Qu’est-ce que mon Faso a-t-il fait pour mériter cela ?
La tristesse l'envahit alors qu'il pense à ses camarades tombés depuis le début de cette guerre. Des jeunes garçons et jeunes filles qui sont pour la plus part dans la fleur de l'âge, plein de vie et d'avenir, ont été douloureusement arraché à leurs familles, dans le sang, depuis le début de cette guerre cruelle. Alex senti la colère monter en lui. Colère contre tous ses meurtriers, qui ont endeuillé tant de familles. Ces fous de Dieu n'ont aucune éthique, aucune morale. Ce sont des barbares.
L'officier tire une dernière bouffée de sa cigarette, et se recouche. Ses yeux n’eurent pas le temps de se fermer, qu’une série de rafales de KALASNIKOV AK-47, déchira le camp. Il sursauta de son lit et enfila vite un jeans, puis torse nu, et son pistolet à la main, il courut à la porte à toute vitesse. Dans ces zones à haut risque, les attaques contre les détachements militaires, tous comme les embuscades contre les convois, sont monnaie courante. Le Commandant du camp, pour parer à toute surprise désagréable, avait été très clair.
-Alerte maximale. Au moindre coup de feu, tout le monde doit rappliquer au dépôt de munitions pour organiser la défense du camp.
Lorsque Alex arriva presque essoufflé sur les lieux, Beaucoup de militaires, certains vêtus uniquement de shorts, d’autres le visage encore sommeillant, sont déjà au bâtiment circulaire qui sert de dépôt de munitions au camp. Certains d'entre eux sont simplement armés de pistolets et d’autres de mitrailleuses.
Des officiers s’activent dans la distribution des munitions. Quelques blindés se mettent aussi en mouvement. En quelques minutes, la petite base était devenue une forteresse imprenable. Les soldats couraient dans tous sens, s'activaient et les ordres pleuvaient.
-Fausse alerte. Tir de sommation. Cria un officier de garde au loin. Sa voix portée par l'écho, se propagea dans la nuit noire.
-Fausse alerte. Fausse alerte. C’était des tirs de sommations. Reprit-il de plus belle.
Le cri de l'officier stoppa net blindé et hommes, dans leurs mouvements. Sans attendre plus d'explication, les hommes habitué commençaient déjà à se disperser. De part et d’autre, ils sen retournaient à leurs occupations. La lune n'était pas levée, et à certains endroits, le camp est si noir, qu’Alex ne distingue, ni l’enceinte de la base, ni les silhouettes qui vont et viennent de créneau en chicane.
Soulagé de savoir que ce n'était qu'une fausse alerte, l'officier retourna lui aussi se coucher.
La nuit et le silence retombèrent sur lui, l’enfermant dans une sensation de solitude et de perdition dans un monde hostile, empreint de Terrorisme
-On n'est jamais trop prudent. Pensa-t-il ?
Une attaque peut survenir à tout moment. Il jeta un dernier coup d’œil à sa montre. Il est une heure du matin.
La mission de demain le préoccupe. Dans quelques heures, il serait sur la route de Djibo. Sur cette pensée, il s’endort.
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Message par Paladin Lun 4 Avr 2022 - 17:04

J'ai donc lu cet extrait de roman. Première chose quand même à te dire : ce forum est consacré aux littératures de l'imaginaire (Fantastique, SF, fantasy, horreur et genres cousins). Là quand même, tu nous livres un récit de guerre qui n'entre pas dans ces catégories. Dans ta présentation, tu dis que tu t'intéresse à la littérature de guerre et de science fiction. Tu peux nous poster des histoires de science fiction, mais pas de pure histoires de guerre. Ou alors des histoires de guerre dans un monde de science-fiction, ça c'est possible ! Sinon, ce forum deviendrait généraliste et on écrirait tous les genres. Je te dis ça en toute amitié, pour que tu comprennes les règles.

Maintenant, je veux bien quand même te donner mon ressenti sur ce passage : il y a une véritable ambiance, un contexte et une personnalité bien définie, celle du capitaine Minougou (par contre, on n'écrit pas un nom en majuscule en littérature, ce n'est pas comme sur un formulaire administratif). Fais attention aux temps : tu passes du présent à l'imparfait/passé composé. Il faut choisir un temps de narration et s'y tenir.

La principale critique que je ferais est la côté trop descriptif de ton récit : tu décris bien l'ambiance, la chaleur, les moustique, les bruits, et ça c'est très bien, mais intègre-les dans l'histoire, tu vois par exemple : dehors, un âne bêlait, le ronronnement d'un hélicoptère traversa le camp, et avec lui le faisceau de ses projecteurs, etc... De même ses souvenirs : mets Minougou en scène, il se souvient du jour où le premier attentat terroriste frappa son pays... Comme on se souvient tous de ce qu'on faisait le 11 septembre 2001 quand on a appris la destruction du World Trade Center ou en France le massacre de Charlie ou celui de Paris en 2015. Ensuite tu peux nous raconter son parcours, comment il s'est engagé.
D'ailleurs, à certains moments, tu es dans le bon ton :

L’officier se recouche, tente de tuer deux moustiques qui ronronnent, autour de ses oreilles. Il se relève, allume un Hamilton et tire une bouffé de sa cigarette. Il saisit son téléphone, puis lance la connexion. Il répond à quelques messages sur WhatsApp et FACEBOOK. Il parcourt les informations du jour. Aucun événement important dans le Faso net. (Journal enligne Burkinabe) L’horloge du téléphone marque 23h 30mn. Il se recouche, reéteint son téléphone et ferme les yeux. Un instant, il songe à ses amis et frères d’armes déployées sur le terrain. Rentreront-ils tous ?

C'est dans ce sens que tu dois aller.


Mais alors, dit Alice, si le monde n'a absolument aucun sens qui nous empêche d'en inventer un?

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Message par Kirikou2016 Lun 4 Avr 2022 - 21:17

Daccord merci bien. Pour led remarque et désolé de n'être pas dabs l'idée du forum. La science fiction ça m'interesse donc je vais ecrire des texte dans ce sens. Merci
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Message par Trantor Lun 4 Avr 2022 - 22:20

Salut Kirikou.
Je fais miennes les remarques de Pala.

Le point que j'ajouterai concerne tout ce qui est inutile. A la lecture, ton texte est "lourd", trop chargé de mots inutiles ou redondants.
Sans trop approfondir, je me suis permis d'illustrer mon propos en reprenant les premiers paragraphes et en supprimant ce qui, à mon sens, ne sert à rien. On peut discuter de la pertinence de mes choix, c'est juste histoire de montrer:
"""
Le capitaine de gendarmerie Alex MINOUNGOU, un officier supérieur détaché au groupement des forces anti terroristes de Dori, (GFAT) est allongé sur son lit. Il ne peut dormir. Difficile de trouver le sommeil, en ces temps trouble. La guerre fait rage dehors. Il se lève, chausse ses bottes et se dirige à la douche. L’eau tiède qui coule sur sa peau ébène lui fait du bien. Il s’essuie à l’aide d’une serviette et retourne se coucher. Quelques minutes plus tard, la sueur envahit de nouveau son corps. La chaleur est étouffante dans ce coin perdu d'Afrique de l’ouest. Impossible de trouver le sommeil. Chaque nuit, c’est le même scénario.
-Ce camp est un véritable enfer. Murmure-t-il, avec rage.

Il n’y a pas de climatiseur, pourtant le seul ventilateur de la pièce est en panne. D’ailleurs, il ne servait pas à grands chose. La chaleur est telle que les ventilateurs, chargés de refroidir la pièce, la réchauffaient encore plus.
Il en a assez de l’entendre ronronner chaque soir. C’est pourquoi, il ne fit aucune tentative pour le réparer.
En plus de la chaleur étouffante, dès la nuit tombée, les moustiques envahissaient le camp, et jusqu’au matin, ce ne sont que des bruits de battements d’ailes, associé aux cris d’animaux de tous genres ; des croisements de crapaud, des bêlements de moutons, des bœufs, et des ânes. A tout ce vacarme déjà assourdissant, s’ajoutaient les crépitements des armes automatiques, et les bruits métalliques des chenilles de blindés, qui sortaient, ou entraient dans le camp. De temps à autre, un Hélicoptère survolait le camp, illuminant le ciel, de ses rayons lumineux. Le camp de Dori, ne s’endormait jamais. L’état de guerre latent, que vit le pays des hommes intègre, oblige les hommes à être sur le qui-vive.
Alex est un garçon de grande taille, vigoureux, épaules larges, poitrine vaste, avec des membres robuste et bien attaché. Son regard droit et franc laisse paraître en lui un courage sans faille, hérité de l’esprit guerrier de ses aïeux, intrépide cavalier du BOULGOU.
Alex a le tempérament de l’homme décidé, qui prend rapidement son parti. Un homme qui ne se ronge pas les ongles dans l’indécision et dans l’incertitude.
Jeune homme, rien ne semblait pourtant le prédestiner aux métiers des armes. Fils d’une longue lignée de paysan, Alex aspirait à un métier stable, loin des mouvements et de l’action de la vie militaire. Juriste de formation, (son) l' avenir pour lui semblait tout tracé dans le civil et dans la sécurité confortable d’une vie paisible. Mais tout ce rêve fut balayé un jour du 23 août 2015, lorsque le Burkina enregistra la première attaque terroriste sur son sol. C'était alors un événement nouveau pour le pays. Cela créa une onde de choc sans précédent, qui plongea la nation tout entière dans la sidération. Sans que personne ne puisse comprendre ce qui se passait, le pays plongea lentement dans un cycle de violence. Sans aucune distinction, les nouveaux ennemis fauchaient femmes, enfants, civiles et militaires. Ces attaques incessantes contre son pays avaient fini par réveiller le combattant et le guerrier Mossi qui sommeillaient en lui. La sidération et l'incompréhension laissaient peu à peu place à la colère. Emporté par la tournure des événements, révolté surtout par les nombreux massacres de civils innocents, Alex n'hésita pas à intégrer le corps des officier militaire. Le sens de l’honneur, la flamme patriotique et l’esprit combatif hérité de ses ancêtres étaient gravés au plus profond de son âme. Il n’y pouvait rien.
"""

C'est juste un point de vue...
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Message par Kirikou2016 Lun 4 Avr 2022 - 22:30

Oki. Merci pour les remarques. C'est effectivement pertinent. Je vais rapidement les prendre en compte. Grandement mercî...
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