La Terreur Rouge

Spoiler:

pas de coquilles particulières en vue en ce qui me concern

Côté bémol, je trouve dommage que le tueur soit un monstre au sens littéral du terme. Cet aspect fantastique n'apparait que le temps de quelques lignes, au moment de la transformation, et n'ajoute à mes yeux pas grand-chose au texte. Une histoire de meurtre "réelle" aurait amplement suffi à mon sens.

En bref, une lecture très sympathique, dont je retiens l'ambiance réussie et l'héroïne à la mentalité à la fois originale, cohérente et crédible vu sa situation.

- J'aurais placé le nom du personnage dès le départ, au lieu du "elle" dans les 1eres lignes

- L'apparition de l'amie de Frances m'a paru un peu "brutale". Je pense qu'une phrase plus tôt pour annoncer sa présence ne serait pas de trop.

- La transition pensées en italique de Francès => pensées en italique du tueur m'a un peu déconcerté. J'ai dû lire tout le monologue avant de comprendre qu'on avait changé de point de vue, je me demandais pourquoi Francès partait d'un coup dans un speech lyrique. Peut-être que la transition serait plus claire si elle était plus marquée visuellement : deux sauts de lignes, ou une * sur une ligne isolée entre les 2 morceaux ?

- A la toute fin, "monstre inhumain" me parait redondant comme expression : un monstre est inhumain par définition

Spoiler:

Tak a écrit:Lu aussi, mais j'avais oublié de laisser mon comm' (ah, sacrée tête en l'air de Tak ! ).

Globalement d'accord avec mes camarades, l'idée est plutôt sympa et bien traitée, mais j'ai tilté aussi sur les passages en italiques qui ne sont pas vraiment "séparés" selon les personnages et sur le coup, ça m'a légèrement induit en erreur. J'ai dû relire pour être sûr de ne pas m'être gourré. Sinon, j'ai bien aimé l'idée aussi de relier ce petit bout de prose à un mythe bien connu dont je ne me serais pas douté la finalité avant les toutes dernières lignes.
De ce côté-là, c'est plutôt bien géré, donc. Pas sûr non plus en revanche que tu étais obligée de virer dans le fantastique, car comme le disait Murphy, la noirceur décrite ici se suffisait déjà amplement, mais après, j'ai envie de dire "why not ?"

Une proposition d'après image très intéressante, donc, dans un style un peu plus sombre que ce à quoi tu nous as habitué et ce n'est pas pour me déplaire !
La prochaine fois, essaie juste de faire plus court, pour rester dans le "cadrage" atelier et ce sera top

Murphy Myers a écrit:Les pensées du tueur, effectivement m'ont laissé penser qu'il n'était pas qu'humain à un moment. Mais je voyais quelque chose de moins visuel que la transformation physique en fait. Je ne sais pas trop comment l'expliquer. Un tueur "humain" avec des capacités surnaturelles par exemple. Voire juste un fou qui se croit en lien avec des choses surnaturelles alors que c'est juste dans sa tête. Ou alors un truc comme un fantôme, une "créature" qui garderait un visuel humain.
Et puis, effectivement, j'ai minimisé/occulté cet aspect. Sans doute parce que je me focalisais à ce moment-là sur l'enchaînement pensées de Francès/pensées du tueur. A réfléchir sur la forme et le "qui dit quoi", j'en ai un peu laissé le fond de côté sur le moment.
Mais c'est un point totalement subjectif. D'autres auront sans doute un avis très différent du mien à ce sujet.