le bidule

J'ai hâte de lire la suite alors

Je suis ravi que tu sois de retour, Jack, même s'il est vrai que le titre de ton histoire m'a grandement perturbé. En effet, la mienne avait initialement le même titre et j'ai été obligé de trouver autre chose, ce qui ne fut pas facile.
Pour en revenir à ton "bidule", j'ai apprécié l'esprit "pulp" de la chose, ainsi que cette abondance de références diverses et variées. Et que dire de ce délire autour de tous ces Carter ?
Je me suis donc laissé porter par ton style inimitable, ce qui m'a fait passer un bon moment de lecture. Je regrette toutefois que l'objet soit un peu relégué au second plan et qu'il ne s'agisse que d'un début d'histoire.

GENIAL, toujours un plaisir de te lire Jack. As-tu écrit un roman peut-être ? Ca m'intéresserait ? Et bonnes fêtes !

Ce style truculant (oui, c'est le mot qui me vient à l'esprit) est plaisant à lire, les personnages sont vivants, leurs relations plus vraies que nature, le cadre est bien croqué, c'est hyper immersif. Franchement, niveau lecture, c'est nickel.
L'intrigue est foisonnante en si peu de pages, on passe du coq à l'âne, c'est un peu destabilisant. Au final, je ne suis pas sûr d'avoir tout pigé ! Et puis je vais être honnête, l'objet bizarre, ce serait plus la machine que l'objet en question.
Le dénouement m'a fait comprendre que rien n'est terminé, la boucle n'est pas bouclée, le personnage se retrouve à une époque, et c'est le début d'autres aventures. Du coup, je n'ai pas eu le sentiment de lire une nouvelle, mais un épisode de série.
J'ai quand même envie de dire bravo, Jack !

Salut, Jack !

Effectivement ça faisait longtemps qu'on avait rien lu de toi et c'est toujours un plaisir.
Ceci dit, je suis assez d'accord de manière générale avec les critiques ou petits bémols émis par les copains : la surabondance de références (dont la plupart me sont absconses) peut déstabiliser, de même que l'aspect "épisode" d'une série souligné par Cancer. On a plus l'impression de lire un tronçon d'une plus grande histoire qu'un récit auto-suffisant. Et je trouve aussi que le rôle de l'objet n'est pas suffisamment mis en avant, alors qu'il s'agit pourtant du titre de ton texte. Dommage !
Reste une plume toujours aussi maîtrisée et agréable et un sens du rythme jamais pris en défaut : on ne s'ennuie pas une seule seconde (même si on comprend pas forcément toujours tout lol). Et ce ton délicieusement pulp qui te sied toujours aussi bien.

Bref, beaucoup de qualités dans ce texte, mais aussi quelques points noirs qui assombrissent un peu le tableau.
Ceci étant dit, ça reste tout de même du très bon boulot !

Personnellement, que j'aie affaire à une "vraie" nouvelle ou à une sorte d'épisode, peu me chaut, au fond. J'ai tendance moi-même à soumettre des fragments d'ensembles bien plus vastes n'existant encore que dans ma tête, alors je suis bien mal placé pour te faire ce reproche (même si je comprends que, au vu des consignes imposées, on puisse considérer cela comme un défaut). Même chose pour ce qui est du respect du thème, qu'il aurait fallu traiter de façon plus ou moins centrale : je suis mal placé pour te jeter la pierre !

En ce qui me concerne, je n'ai jamais rien lu de Henri Bessière et, du coup, je ne connais pas Sydney Gordon (en lisant le nom pour la première fois, j'ai d'ailleurs cru que ce serait une héroïne !). En revanche, j'ai bien identifié les codes de ce type de série. L'incipit m'a d'ailleurs fait penser aux aventures du Paul « Doum » Dumviller de Jean-Louis Bouquet : le fait qu'il s'agisse d'un journaliste et que l'aventure débute lorsqu'un inconnu vient le solliciter à l'adresse de sa rédaction…

Comme j'aime bien les détectives de l'étrange, tu débarquais d'emblée en terrain conquis. Cela dit, j'ai aussi apprécié ton style ciselé (moi aussi, j'aime beaucoup les récits à dialogues : on n'obtient pas ce même sentiment de "présence au sein de l'action" via du discours indirect). J'ai relevé au passage quelques expressions bien tournées : "le brouillard qui nimbe celle-ci a l’âcreté d’un smog londonien", "une déférence respectueuse qui m’a comme un écho de condoléances"… C'est le genre de style qui me plait, et tu en as indéniablement une sacrée maitrise !

D'ailleurs, à te lire (et ce n'est pas la première fois), je me suis surpris à songer que, peut-être, tu as déjà produit quelques dizaines de textes de ce genre, parus sous un pseudonyme qui n'aurait jamais été percé à jour… Un tel texte donne en tout cas l'impression d'une longue pratique !

Hé bien, merci à tous.
Effectivement, il ne s'agit là que d'un début d'histoire, d'où l'inévitable côté frustrant de la chose. A l'origine, c'est un projet de pastiche pour "les compagnons de l'ombre" consistant à réunir des personnages de fiction relativement connus dans une aventure originale commune. Recombiner les caractères des divers Carter m'a paru un défi excitant mais
1/ J'ai sous-estimé l'ampleur du projet,
2/ Je crains que l'aspect "jeu pour initiés"ne soit préjudiciable à l'action elle-même. (Trop de "tell", dirait Cath.)
Ceci dit, l'achever resterait encore le meilleur moyen de le savoir, non ?...

Désolé, Similien, je ne suis qu'un auteur virtuel. Ma seule longue pratique - et bien marginale encore ! - est la lecture.

Bin oui, faut terminer ça. Et je pense que c'est tout à fait dans l'esprit des Compagnons de l'ombre.

Oui, tout à fait !