MOUROIR

Paladin a écrit:Hem...

En passant : vu la foire d'empoigne des "pour" et des "contre" sur les réseaux sociaux en ce moment, je n'ai pas envie que arrive sur l'Ecritoire. Alors, je n'ai pas l'habitude de censurer les propos des membres, mais ce qui nous unit ici, c'est la littérature de genre et de l'imaginaire. Pour les discussions sur le pass sanitaire et assimilé, il y a plein d'autres endroits sur le net. Laissons ce débat extérieur à notre forum, afin d'éviter les débats houleux et interminables. Merci.

Entièrement d'accord !

Euh... Je ne faisais que répondre à Kalcidian Loin de moi l'idée de parler d'autre chose que mon texte. D'ailleurs il s'agissait plutôt de

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Je comprends tout à fait tes craintes Pala.

Le miroir vu comme une prison (avec quelques rajouts technologiques), bonne idée, bien mise en forme. Ce n'est pas que la dictature de la société, il s'agit aussi de la dictature que l'on s'impose soi-même (enfin, ma propre interprétation)

FRançoise GRDR a écrit:Merci Kalcidian. Tu as aussi pointé un aspect que j'ai voulu aussi montrer, à savoir

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J'ai au moins réussi a te suivre de ce côté là. C'est déjà une très bonne chose.

Salut Françoise!

J'ai été séduit par le ton, par ces champs-contre champs, ce monologue introspectif où on ne sait trop ce qui est folie, fantastique, dystopie. Tu mets le doigts sur tant de choses, en si peu de mots, sur nos propres diktats, où sur ceux que nous acceptons, que nous recherchons.
Dans ce genre de récit, le coté brouillon, tourbillon?, sert le propos. J'ai vraiment aimé...

Un gros bémol pour moi: le dernier paragraphe, à partir de " — Fuji ! Enfin, tu es là, de l’autre côté..." casse le rythme et le ton. Il sonne comme une explication. Inutile pour moi. Je me demande si le texte ne serait pas meilleur en le supprimant, tout simplement.

Salut Françoise !
J'ai vraiment bien accroché à ton histoire. Effectivement, elle fait très black mirror (que tu dois voir ! ) et effectivement, l'épisode avec des notes qui impactent le niveau de vie est très approchant. J'ai apprécié le ton amusant qui vire progressivement au cynique et une réflexion sur l'apparence. Bon, en bref, un très bon texte Françoise, tout y est pour moi. Top 5 sans doute.

Alors là, même si le texte est un peu obscur, c'est celui que je préfère de toi.
Direct, percutant, efficace, bien dosé et qui emporte dans ton univers sans aucune concession. D'ailleurs, quel est-il cet univers ? Entre 1984 et évolution sociétale, dystopie qui tend vers la réalité ou réalité qui tend vers la dystopie. Les miroirs qui donnent la météo et analysent ton état de santé existent déjà, Pala je crois évoquait les systèmes de notation en Chine, la dictature de la beauté et même l'interdiction de paraitre vieux.
Tout cela est vraiment bien rendu, une vraie réussite. Quant à la fin : elle s'échappe quand elle prend conscience qu'elle ne veut plus accepter cette dictature. Etait-elle dans une sorte de rêve induit par la machine et que seul un acte de révolte permet d'y échapper ? Façon Matrix ? Du coup, je ne saisis pas bien le titre. Est-elle morte en brisant le miroir ou était-elle morte avant et elle est revenue à la vie ? En tout cas bravo !

Merci à vous Trantor, Endymion et Perro pour vos louanges ^^
Pour répondre à Perro :

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Du coup, Trantor,

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Je ne sais pas si en enlevant le dialogue, ce serait compréhensible ?

Un texte qui a le grand mérite de se démarquer par rapport aux autres entrées du concours. La dystopie n'est pas ma tasse de thé, mais il faut reconnaitre que c'est bien écrit.

Je ne trouve pas grand-chose à dire. C'est très soigné, jusqu'à la mise en page aérée, que j'ai trouvée particulièrement agréable à lire.

Merci Similien
J'ai tenté autre chose pour la forme (un monologue, un peu décousu) et je suis contente que ce soit original par rapport à d'autres textes car c'est ce que je souhaitais obtenir
Contrairement à toi, j'aime la dystopie et les textes SF. J'imagine assez facilement des situations désastreuses qui se produiraient dans notre futur

Françoise :
Il s'agit d'un récit original se distinguant des autres textes du concours.
Non seulement le genre choisi - la dystopie - se démarque du reste, mais le registre même de "Mouroir" (ou plutôt les registres), surprend. En effet, la dystopie est généralement définie comme étant un genre voisin de la science-fiction. Or, ici, la fin, si tant est que je l'aie correctement comprise, comprend des éléments surnaturels

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Un texte réussi, mais déroutant.

Merci beaucoup Blahom pour ton commentaire plutôt positif. Pour ce qui est de la fin, je n'ai pas voulu imposer une réponse définitive.

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Françoise, tu obtiens la palme de l'originalité dans mon classement ! En effet, dans la forme comme dans le fond, j'ai trouvé qu'il y avait une énergie, une vigueur, assez inédites, j'ai été happé par ton écriture, et emporté dans ton "délire" ; car oui, c'est assez délirant comme histoire. Tu nous décris un univers dystopique, et en même temps, c'est un peu de la métaphore. Et d'ailleurs, envisager la métaphore me permet de conserver la crédibilité du miroir. En effet, tu décris un peu l'objet comme un smartphone amélioré. Il est là pour tout faire, sauf que d'un point de vue purement technologique, on comprend que le smartphone est connecté sur le "webbe" alors qu'un miroir, bien... serait-ce le successeur ? On va se balader avec un miroir collé au bras ? Non, le réalisme futuriste ne tient pas. La métaphore, par contre, ça tient la route. On se voit, et l'on peut être vu. 1984, la télé vue comme un miroir. ça ne me dérange pas, soyons clairs. Reste qu'à la fin, l'ambiguité du dénouement m'a un peu déconcerté. J'y vois un autre monde idéal, un au-delà de carte postale. Mais j'ai bien conscience qu'il pourrait y avoir d'autres interprétations. Je n'ai pas goûté cette fin, mais je le répète, l'originalté et la vigueur de l'ensemble, emportent mon approbation.

Hi hi, suis trop contente pour l'originalité et le fait que tu aies apprécié ce texte. Oui, la métaphore va bien à cette tragédie... C'est vrai que la fin (la rencontre finale) casse peut-être le climax et pourrait ne pas exister. Ainsi, chacun se fait une idée sur ce qui se passe après. J'ai voulu mettre dans cette fin une touche d'espoir, que l'on peut exister ailleurs (rêve, autre monde... opposition du négatif et du positif) car il ne peut y avoir d'ombres s'il n'y a pas de lumière ou vice-versa.
Merci pour ta lecture et ton avis ^^

J’ai adoré le style ; la narration est maîtrisée et permet de découvrir touche par touche l’univers que tu as créés, sans pour autant verser dans les explications à outrance qui auraient manqué de naturel. C’est fluide, clair, bien dosé et ça se lit tout seul.
La dictature (et l’auto dictature) articulée autour du miroir est une superbe idée, qui reste dans le thème tout en se démarquant facilement des autres textes du concours.
Pour moi, la fin est claire à tous ses niveaux de lecture :

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Non, vraiment, c’est à mes yeux un excellent texte, un des meilleurs et des plus originaux de ce concours, et un de tes meilleurs par la même occasion.