Les courses

Salut Catherine,
Je n'ai rien à dire sur ton style, évident et habituellement très bon ! S'il manque un peu de descriptif pour totalement m'embarquer, je comprends le concept minimaliste. Ce personnage semble tiraillé entre la peur de sortir de chez lui et la nécessité de se nourrir ( ce n'est peut-être que moi, mais j'ai l'impression que le confinement a un peu inspiré cette production...)
J'ai apprécié ma lecture, même s'il manque pour moi un petit quelque chose. Mais ça reste dans ton registre: épuré et très propre, avec une bonne dose de mystère. Je n'ai rien à ajouter à ce qui a été dit. (le privilège d'être dans les derniers à commenter )
Un bon texte, thème respecté.
A+

Merci de ta lecture Endymion. Je ne pense pas que le confinement ait inspiré l'idée, mais qui sait les voies de l'inspiration sont parfois mystérieuses. Et comme je ne peux dire d'où m'est venue cette idée (y a juste que je vois le toit du magasin de ma fenêtre, ça a peut-être joué).

Ton style minimaliste a joué d'abord, pour une fois, comme un puissant répulsif. Je ne voyais vraiment pas où tu voulais en venir avec les jérémiades de ta narratrice. Arrivé à la fin, je n'ai pas compris la chute, puis j'ai réalisé que c'était juste parce que j'étais un peu con, en fait. Moi, quand la forme suit le propos, je suis conquis!

Excellente participation! Top 5!

Très bon style, une histoire intéressante, une narratrice intéressante, donc de bons ingrédients pour un texte bon et efficace.

Au départ j'ai eu un peu de mal à me mettre dans l'ambiance, mais après ça été tout seul.

Une très bonne lecture bravo !

Hello Cath. Pour le style, comme d'hab. Propre et fluide. Nickel, rien à dire. Par contre, pour le fond, j'ai dû faire un pause pour comprendre. J'avoue être un peu fatigué. Je termine par ton texte après un marathon de lecture pour rattraper le temps perdu. Je ne pourrai pas lire demain donc c'était aujourd'hui ou jamais. Je ne suis pas sûr d'avoir bien compris en fait. C'est une faille espace / temps ? Qqch comme ça ? (je n'ai pas lu les commentaires précédents). A la fin, je me suis demandé si le personnage souffrait de phobie sociale et / ou d'agoraphobie. Comme s'il lui avait fallu un temps fou pour parcourir une toute petite distance, ce qui équivaut à un voyage, sinon une épopée pour ce perso. D'ailleurs, je me dis que ça aurait pu faire une bonne petite histoire en accord avec le thème. Merde, pourquoi ça me vient le 30 août !!!!!

J'étais persuadé d'avoir tout lu et je découvre ton texte seulement maintenant.
Et wow! T'as un vrai sens des ambiances. Pas de zombies, pas de bombes atomiques, pas de colères divines, juste une femme qui va se chercher à bouffer... et on a un univers post apo, ou au moins d'effondrement économiques. C'est aussi bien, on ne sort de l'ambiguïté qu'à ses dépens et tu n'en sors pas. En fait, savoir si c'est un virus zombie, une bombe atomique ou une révolte des singes, on s'en fout dans un texte court, alors autant laisser planer le doute.
Un vrai tour de force et un de mes textes préférés dans la liste.

Merci à vous quatre pour vos lectures et commentaires.
Phanthom, je ne sais pas trop comment on pourrait qualifier le phénomène qui touche le monde, mais pour résumer :
Dès qu'on sort de chez soi, on n'avance plus. La narratrice, pour parcourir une courte distance (50 à 100 mètres on va dire) met environ quatre jours. Il y a des détails de temporalité parsemés le long du texte (départ avant-hier, arrivée le lendemain du jour "actif") et la mention du toit de sa maison visible du magasin à la fin.
Mais elle est pas mal ton idée d'agoraphobie/phobie sociale. S'il n'y avait eu les détails de temporalité, elle aurait collé.